L'Amérique latine vit la victoire du Brésil comme un triomphe
Soccer dimanche, 30 juin 2002. 18:10 mercredi, 11 déc. 2024. 21:06
MONTEVIDEO (AFP) - La victoire du Brésil en finale de la Coupe du monde de soccer, dimanche devant l'Allemagne (2-0), et le "penta" (cinquième titre mondial) de la Seleçao, ont été vécus comme un triomphe par toute l'Amérique latine, provoquant une onde de joie de Mexico à Montevideo, en passant par Caracas et San Salvador.
Dimanche matin, à l'heure du petit-déjeuner, des milliers de Latino-américains sont descendus dans les rues pour fêter le succès auriverde, entraînés sur des airs de samba par les communautés brésiliennes locales.
A San Salvador, quelque 5000 Salvadoriens et Brésiliens se sont rassemblés sur la "plaza Brasil" (place du Brésil), à l'ouest de la capitale, la police ayant interrompu la circulation automobile pour leur faire place.
"Avec la victoire du Brésil, c'est tout le continent américain qui triomphe", se réjouissait ainsi une jeune fille, enroulée dans la bannière brésilienne tandis que des dizaines de jeunes gens s'embrassaient et se tapaient dans les mains.
A Caracas, plusieurs milliers de Vénézuéliens criaient leur joie, agitant des drapeaux, tandis que des véhicules klaxonnaient. Au milieu de la foule, le sélectionneur du Venezuela, Richard Paez, expliquait que "le Brésil a démontré aux Sud-américains qu'il faut jouer avec du style, et pas comme les Européens".
"Pentacampeon ! Pentacampeon !" (cinq fois champions !), criait-on dans les rues de Lima, où l'on entendait: "Cette victoire est juste et donne un nouveau titre pour l'Amérique (latine)", exprimant la fierté de l'Amérique du Sud de dépasser l'Europe au nombre de titre de champion du monde (9 contre 8).
Carnaval vert et or à Quito
Des pétards et des fusées, les ingrédients traditionnels des jours de victoire en Amérique latine, ont retenti un peu partout, notamment à Managua, la capitale du Nicaragua, où les bars sont restés ouverts jusqu'à l'aube pour retransmettre la finale, dont le coup d'envoi était donné à 05h00 locales.
Les Boliviens ont certes boudé le début des élections présidentielle et parlementaires pour cause de finale, mais, dès le coup de sifflet final et malgré la froide matinée de l'hiver austral, les rues de La Paz se sont remplies et la petite communauté brésilienne, drapeaux vert et jaune au vent, s'est rassemblée dans le centre-ville.
Au Paraguay, la fête a été la plus intense à la frontière avec le Brésil, où vivent 450.000 "brasiguayos". Dans la capitale Asuncion, des automobilistes ont paradé sans discontinuer, au milieu de la foule, entre la place de la Démocratie et la Plaza Uruguaya, savourant leur revanche après l'élimination du Paraguay par l'Allemagne en 8e de finale.
Autre Etat frontalier du Brésil, l'Uruguay, a fêté en petit comité le "penta" brésilien. A Montevideo, deux cents personnes ont dansé au rythme de la samba tandis que plus au nord, à Quito, Guayaquil et Olmedo, les Equatoriens ont été entraînés dans un carnaval vert et or par la communauté brésilienne en liesse, bloquant an partie la circulation matinale.
Indifférence en Argentine
Même programme à Mexico: chants, tambours et sifflets. "Nous sommes cinq fois champions", "nous sommes les meilleurs", hurlaient les plus fanatiques, alors qu'à Guadalajara, camp de base de la Seleçao lors des Coupes du monde 1970 et 1986, des centaines de supporteurs célébraient le triomphe de Ronaldo et Rivaldo.
Seuls les Argentins, éternels rivaux du Brésil, ont vécu la finale dans une relative indifférence et ont été peu nombreux à prendre part aux festivités, conduites principalement par la communauté brésilienne de Buenos Aires.
Les Brésiliens ont envahi les rues face à leur ambassade, dans le quartier de Recoleta. Un enfant présentait sa main ouverte avec écrit à l'intérieur: "la nouvelle main de Dieu", en référence, non pas au but de la main de Diego Maradona en 1986 contre l'Angleterre mais aux cinq titres mondiaux de la Seleçao.
Dimanche matin, à l'heure du petit-déjeuner, des milliers de Latino-américains sont descendus dans les rues pour fêter le succès auriverde, entraînés sur des airs de samba par les communautés brésiliennes locales.
A San Salvador, quelque 5000 Salvadoriens et Brésiliens se sont rassemblés sur la "plaza Brasil" (place du Brésil), à l'ouest de la capitale, la police ayant interrompu la circulation automobile pour leur faire place.
"Avec la victoire du Brésil, c'est tout le continent américain qui triomphe", se réjouissait ainsi une jeune fille, enroulée dans la bannière brésilienne tandis que des dizaines de jeunes gens s'embrassaient et se tapaient dans les mains.
A Caracas, plusieurs milliers de Vénézuéliens criaient leur joie, agitant des drapeaux, tandis que des véhicules klaxonnaient. Au milieu de la foule, le sélectionneur du Venezuela, Richard Paez, expliquait que "le Brésil a démontré aux Sud-américains qu'il faut jouer avec du style, et pas comme les Européens".
"Pentacampeon ! Pentacampeon !" (cinq fois champions !), criait-on dans les rues de Lima, où l'on entendait: "Cette victoire est juste et donne un nouveau titre pour l'Amérique (latine)", exprimant la fierté de l'Amérique du Sud de dépasser l'Europe au nombre de titre de champion du monde (9 contre 8).
Carnaval vert et or à Quito
Des pétards et des fusées, les ingrédients traditionnels des jours de victoire en Amérique latine, ont retenti un peu partout, notamment à Managua, la capitale du Nicaragua, où les bars sont restés ouverts jusqu'à l'aube pour retransmettre la finale, dont le coup d'envoi était donné à 05h00 locales.
Les Boliviens ont certes boudé le début des élections présidentielle et parlementaires pour cause de finale, mais, dès le coup de sifflet final et malgré la froide matinée de l'hiver austral, les rues de La Paz se sont remplies et la petite communauté brésilienne, drapeaux vert et jaune au vent, s'est rassemblée dans le centre-ville.
Au Paraguay, la fête a été la plus intense à la frontière avec le Brésil, où vivent 450.000 "brasiguayos". Dans la capitale Asuncion, des automobilistes ont paradé sans discontinuer, au milieu de la foule, entre la place de la Démocratie et la Plaza Uruguaya, savourant leur revanche après l'élimination du Paraguay par l'Allemagne en 8e de finale.
Autre Etat frontalier du Brésil, l'Uruguay, a fêté en petit comité le "penta" brésilien. A Montevideo, deux cents personnes ont dansé au rythme de la samba tandis que plus au nord, à Quito, Guayaquil et Olmedo, les Equatoriens ont été entraînés dans un carnaval vert et or par la communauté brésilienne en liesse, bloquant an partie la circulation matinale.
Indifférence en Argentine
Même programme à Mexico: chants, tambours et sifflets. "Nous sommes cinq fois champions", "nous sommes les meilleurs", hurlaient les plus fanatiques, alors qu'à Guadalajara, camp de base de la Seleçao lors des Coupes du monde 1970 et 1986, des centaines de supporteurs célébraient le triomphe de Ronaldo et Rivaldo.
Seuls les Argentins, éternels rivaux du Brésil, ont vécu la finale dans une relative indifférence et ont été peu nombreux à prendre part aux festivités, conduites principalement par la communauté brésilienne de Buenos Aires.
Les Brésiliens ont envahi les rues face à leur ambassade, dans le quartier de Recoleta. Un enfant présentait sa main ouverte avec écrit à l'intérieur: "la nouvelle main de Dieu", en référence, non pas au but de la main de Diego Maradona en 1986 contre l'Angleterre mais aux cinq titres mondiaux de la Seleçao.