C’est avec fierté et enthousiasme que la Fédération de soccer du Québec a officiellement inauguré l’année du soccer féminin, samedi, à l’Hôtel Universel de Montréal, où s’est réuni son conseil d’administration. Au cours des prochaines semaines et des prochains mois, par le biais de diverses activités, les pionnières, les bâtisseuses, mais aussi la relève du soccer féminin seront à l’honneur partout dans la province.

« Avec la Coupe du monde féminine de la FIFA qui aura lieu cet été au Canada, beaucoup d’efforts seront consacrés à la diffusion et à la promotion du soccer féminin sur le plan national. C’était important pour nous de participer aussi à son rayonnement aux niveaux régional et provincial », souligne Patrick Esparbès, directeur général de la Fédération de soccer du Québec.

« Il y aura donc une convergence d’événements qui contribuera à stimuler et à renforcer le développement du soccer féminin à travers la province. Déjà, près de 40 % des membres de notre fédération sont des jeunes filles et des femmes, précise-t-il. L’année du soccer féminin s’adresse à tous celles et ceux qui s’intéressent à notre sport et qui veulent l’appuyer. C’est une initiative qui vise à rassembler, à informer et à sensibiliser. Nous voulons aussi mettre de l’avant nos pionnières et dire que nous avons de bonnes joueuses ici, au Québec. »

En préparation pour la Coupe du monde de la FIFA avec l’équipe nationale féminine, Rhian Wilkinson, de Pointe-Claire, salue la démarche de la Fédération de soccer du Québec.

« C’est très important d’encourager le développement du soccer et des sports féminins. Quand j’étais jeune, je ne réalisais pas que les filles qui pratiquaient mon sport avaient de meilleures opportunités au Québec. J’ai compris à quel point la situation était unique ici lorsque ma famille s’est établie au pays de Galles. Mes parents ont d’ailleurs choisi de revenir vivre au Québec pour que ma sœur et moi ayons de meilleures chances d’atteindre nos objectifs sportifs », explique Wilkinson, la joueuse de soccer québécoise comptant le plus de sélections au sein de l’équipe nationale avec 157.

« Le Québec est un endroit privilégié, un acteur de premier plan pour le soccer et le sport féminin en général. Il y a une raison pour ça. C’est parce qu’ici, nous encourageons les jeunes filles à faire du sport. Il ne faut surtout pas perdre ça. Nous sommes très bien partis, mais ce n’est pas fini. Nous pouvons encore évoluer », poursuit Wilkinson.

« L’année du soccer féminin est une belle opportunité pour enseigner aux jeunes filles un mode de vie sain. Au Québec, nous avons la capacité de devenir le leader canadien dans ce domaine. Même chose pour ce qui est de la haute performance. Nous avons les infrastructures, les universités, les entraîneurs, les écoles sportives,… Nous sommes prêts à devenir l’un des endroits les plus avancés au monde pour que les filles, autant que les gars, puissent progresser dans le soccer et dans tous les autres sports. »

Une multitude d’activités seront organisées dans le cadre de l’année du soccer féminin par la fédération provinciale, les différentes associations régionales et les clubs. Les efforts déployés seront récompensés par l’attribution du titre d’Association régionale de l’année au Gala de la Mi-temps, en novembre prochain.

« Je remercie l’ensemble des régions qui vont contribuer à faire un succès de l’année du soccer féminin au Québec. Tout le monde est partie prenante dans cette démarche. Présentement, nous développons ensemble des choses qui vont perdurer, qui vont rester dans la communauté. Tous les aspects du soccer féminin en seront touchés et vont en bénéficier », conclut Patrick Esparbès.