L'Attak de Trois-Rivières jouait son cinquième match préparatoire avant le début de leur saison régulière dans la Ligue Canadienne de Soccer. Le club-école de l'Impact jouait contre les Griffons d'Outremont, une équipe de deuxième division dans la ligue senior de la LSEQ.

Le match s'est soldé par un pointage nul de 1-1, qui constitue le troisième match nul de l'Attak dans son camp pré-saison. L'Attak a une fiche de deux victoires, trois nulles et aucune défaite depuis le début de son camp d'entraînement.

Le match a débuté tranquillement offensivement pour les deux équipes, aucun but n'étant inscrit des deux côtés à la mi-temps. C'est l'attaquant Reda Agourram qui a ouvert le pointage pour l'Attak à la 54e minute sur une échappée.

L'Attak croyait que le match était gagné, mais c'est à la 89e minute du match que tout a changé. Un tir de pénalité a été appelé contre l'Attak et le milieu de terrain d'Outremont Claudio Cenan a pris avantage de la situation afin d'égaliser le pointage.

"Je ne suis pas vraiment content du match avec le résultat de 1-1 contre une équipe qu'on aurait dû battre, mais pour ma part, je trouve que j'ai bien joué, a relaté Agourram. Mon offensive se développe beaucoup, j'ai plus confiance en moi, on dirait que ça va tout seul. On commence vraiment à avoir une chimie. Au début, c'était plus difficile, mais on commence à la voir sur le terrain et le camp à Trois-Rivières a probablement aidé aussi."

L'entraîneur-chef Philippe Eullaffroy était du même avis concernant la chimie d'équipe.

"La chimie d'équipe s'en vient tranquillement, c'est encore jeune comme vie d'équipe car nous n'avons qu'une vingtaine de jours ensemble et ce qui aide la progression de la chimie d'équipe, c'est quand la compétition arrive."

Pour ce qui est du match de jeudi, l'entraîneur avait quelques commentaires à émettre. "La première chose qui me vient à l'idée, c'est le mot travail. On a fait de gros progrès en trois semaines, depuis le début du camp d'entraînement et il y a des gros défauts qui doivent absolument être changés parce qu'à l'heure actuelle, c'est ce qui nous ralentit dans la progression individuelle et collective."