L'Espagne et Villa impressionnants
Soccer mardi, 10 juin 2008. 13:53 dimanche, 15 déc. 2024. 00:09
INNSBRUCK, Autriche - Grâce à un triplé de David Villa, le premier du tournoi et un but de Cesc Fabregas, l'Espagne a ouvert en fanfare l'Euro 2008 en écrasant 4-1 la Russie, mardi après-midi à Innsbruck (Autriche).
Les buts de Villa ont été inscrits à la 20e, 44e puis 74e minute, permettant à celui-ci de signer le premier triplé du tournoi, et Fabregas a ajouté au score à la 91e. La Russie a réduit l'écart grâce à Roman Pavlioutcvhenko à la 86e.
Ce succès permet à la sélection espagnole de prendre la tête du groupe D en attendant l'autre rencontre du groupe opposant, mardi soir à Salzbourg, la Grèce, tenant du titre européen, à la Suède.
Plus technique, plus rapide, la formation espagnole a su exploiter les carences défensives de son adversaire pour signer le plus gros score depuis le début de la compétition et croire un peu plus en ses chances de briller à nouveau dans un grand tournoi international 44 ans après son seul titre européen.
Mais la Russie n'a jamais abdiqué et a montré des facettes intéressantes qui lui laissent quelques espoirs à condition de résoudre ses gros problèmes défensifs.
Il y avait de l'orage dans l'air d'Innsbruck et, sur la pelouse, quelques éclairs de génie côté espagnol. Il est très vite apparu que la défense centrale russe lourde et lente passerait une mauvaise fin d'après-midi devant la vivacité des hommes de Luis Aragonès.
La confirmation n'a pas tardé. Sur une contre-attaque Fernando Torres, le nouveau chouchou de Liverpool, a résisté à Denis Kolodine avant de glisser le ballon à David Villa qui a marqué dans le but vide (20e).
La Russie, diminuée en attaque par l'absence de Pavel Pogrebniak, le meilleur réalisateur de la Coupe de l'UEFA, forfait juste avant le tournoi et la suspension pour deux matches d'Andrei Archavine, a eu du mal à se procurer des occasions. Un tir de Serguei Semak (23e) qui s'est écrasé sur le poteau, a toutefois rappelé que la formation de Guus Hiddink restait dangereuse.
Mais la "Seleccion" l'était encore plus en contre. En réponse à la tentative de Semak, Fernando Torres a sollicité Igor Akinfeïev (24e) imité en cela par David Villa (27e).
Le match s'est alors animé. Roman Pavlioutchenko a frappé sur la barre transversale (42e). Juste avant le repos Andrès Iniesta a profité une nouvelle fois des carences des défenseurs axiaux russes pour délivrer une passe en profondeur à David Villa, qui n'a pas manqué l'occasion du doublé (44e).
La physionomie de la seconde période a été différente de celle de la première avec des Russes résolument portés vers l'avant et des Espagnols en position d'attente. Mais pour une demi-occasion russe sur un tir hors cadre de Dinijar Bilialetdinov (60e), que de situations très chaudes sur la cage Akinfeïev.
La fatigue aidant, les Russes ont eu, toutefois, de plus en plus de mal à assumer leur course-poursuite laissant les Espagnols réinstaller leur domination.
Ces derniers se sont fait plaisir et David Villa le premier. Encore une fois servi dans la surface de réparation, l'attaquant de Valence s'est joué du dernier défenseur russe avant de décocher une frappe sèche et signer son premier triplé en sélection (74e).
Les Russes qui s'étaient beaucoup battus ont obtenu la récompense de leurs efforts sur une reprise de la tête de Roman Pavlioutchenko à la réception d'un corner venu de la droite (86e). En embuscade au deuxième poteau, l'attaquant russe a pu fusiller Casillas, mettant en relief les questions posées sur la solidité de la défense espagnole.
Heureusement pour elle, la formation espagnole peut compter sur son attaque de feu. C'est donc elle qui a eu le dernier mot de la partie avec le premier but de Cesc Fabregas sous le maillot "sang et or" (91e).
Les déclarations du match
David Villa (attaquant de l'Espagne, auteur d'un triplé): "Je ne pensais pas marquer trois buts dans mes plus beaux rêves, mais c'est arrivé! Personnellement je suis content, bien sûr, je ne pensais pas être meilleur buteur après ce match, mais l'important, c'est le collectif, c'est d'aller le plus haut possible. Je suis allé enlacer Fernando (Torres) pour lui dédier le troisième (but) car on a dit qu'il n'était pas en forme, qu'il ne s'intégrait pas à l'équipe ou que ça lui coûtait de jouer avec nous: ce n'est pas vrai".
Les buts de Villa ont été inscrits à la 20e, 44e puis 74e minute, permettant à celui-ci de signer le premier triplé du tournoi, et Fabregas a ajouté au score à la 91e. La Russie a réduit l'écart grâce à Roman Pavlioutcvhenko à la 86e.
Ce succès permet à la sélection espagnole de prendre la tête du groupe D en attendant l'autre rencontre du groupe opposant, mardi soir à Salzbourg, la Grèce, tenant du titre européen, à la Suède.
Plus technique, plus rapide, la formation espagnole a su exploiter les carences défensives de son adversaire pour signer le plus gros score depuis le début de la compétition et croire un peu plus en ses chances de briller à nouveau dans un grand tournoi international 44 ans après son seul titre européen.
Mais la Russie n'a jamais abdiqué et a montré des facettes intéressantes qui lui laissent quelques espoirs à condition de résoudre ses gros problèmes défensifs.
Il y avait de l'orage dans l'air d'Innsbruck et, sur la pelouse, quelques éclairs de génie côté espagnol. Il est très vite apparu que la défense centrale russe lourde et lente passerait une mauvaise fin d'après-midi devant la vivacité des hommes de Luis Aragonès.
La confirmation n'a pas tardé. Sur une contre-attaque Fernando Torres, le nouveau chouchou de Liverpool, a résisté à Denis Kolodine avant de glisser le ballon à David Villa qui a marqué dans le but vide (20e).
La Russie, diminuée en attaque par l'absence de Pavel Pogrebniak, le meilleur réalisateur de la Coupe de l'UEFA, forfait juste avant le tournoi et la suspension pour deux matches d'Andrei Archavine, a eu du mal à se procurer des occasions. Un tir de Serguei Semak (23e) qui s'est écrasé sur le poteau, a toutefois rappelé que la formation de Guus Hiddink restait dangereuse.
Mais la "Seleccion" l'était encore plus en contre. En réponse à la tentative de Semak, Fernando Torres a sollicité Igor Akinfeïev (24e) imité en cela par David Villa (27e).
Le match s'est alors animé. Roman Pavlioutchenko a frappé sur la barre transversale (42e). Juste avant le repos Andrès Iniesta a profité une nouvelle fois des carences des défenseurs axiaux russes pour délivrer une passe en profondeur à David Villa, qui n'a pas manqué l'occasion du doublé (44e).
La physionomie de la seconde période a été différente de celle de la première avec des Russes résolument portés vers l'avant et des Espagnols en position d'attente. Mais pour une demi-occasion russe sur un tir hors cadre de Dinijar Bilialetdinov (60e), que de situations très chaudes sur la cage Akinfeïev.
La fatigue aidant, les Russes ont eu, toutefois, de plus en plus de mal à assumer leur course-poursuite laissant les Espagnols réinstaller leur domination.
Ces derniers se sont fait plaisir et David Villa le premier. Encore une fois servi dans la surface de réparation, l'attaquant de Valence s'est joué du dernier défenseur russe avant de décocher une frappe sèche et signer son premier triplé en sélection (74e).
Les Russes qui s'étaient beaucoup battus ont obtenu la récompense de leurs efforts sur une reprise de la tête de Roman Pavlioutchenko à la réception d'un corner venu de la droite (86e). En embuscade au deuxième poteau, l'attaquant russe a pu fusiller Casillas, mettant en relief les questions posées sur la solidité de la défense espagnole.
Heureusement pour elle, la formation espagnole peut compter sur son attaque de feu. C'est donc elle qui a eu le dernier mot de la partie avec le premier but de Cesc Fabregas sous le maillot "sang et or" (91e).
Les déclarations du match
David Villa (attaquant de l'Espagne, auteur d'un triplé): "Je ne pensais pas marquer trois buts dans mes plus beaux rêves, mais c'est arrivé! Personnellement je suis content, bien sûr, je ne pensais pas être meilleur buteur après ce match, mais l'important, c'est le collectif, c'est d'aller le plus haut possible. Je suis allé enlacer Fernando (Torres) pour lui dédier le troisième (but) car on a dit qu'il n'était pas en forme, qu'il ne s'intégrait pas à l'équipe ou que ça lui coûtait de jouer avec nous: ce n'est pas vrai".