L'Espagne, éternel perdant
Soccer vendredi, 27 juin 2008. 13:16 jeudi, 12 déc. 2024. 04:52
VIENNE, Autriche - Perpétuel candidat déçu à la victoire finale dans les grandes compétitions internationales, l'Espagne a une magnifique occasion de se délester de ce costume encombrant, dimanche, en finale de l'Euro face aux grands favoris allemands.
Les Espagnols devront gravir la dernière marche à Vienne face aux maîtres du soccer européen. Seulement après ce match, on saura si les joueurs ibériques se sont finalement débarrassés de leur réputation d'athlètes aux genoux flageolant dans les grands moments.
"Cette équipe est déjà en train de faire l'histoire, mais on peut faire encore plus, a déclaré l'attaquant Fernando Torres. Nous sommes fiers d'atteindre la finale, et en plus contre l'Allemagne."
L'Espagne, qui a remporté en 1964 à domicile le championnat d'Europe des nations - le seul trophée de son histoire -, a d'ores et déjà signé sa plus belle performance depuis 24 ans en se qualifiant pour la finale.
L'Allemagne de son côté a démontré qu'elle pourrait rivaliser avec l'attaque de la "furia roja" en sortant le Portugal en quarts de finale. Mais le sélectionneur de la Mannschaft Joachim Loew ne fait pas référence à ce match pour tenter de prédire le scénario de dimanche soir.
"L'Espagne est bien meilleure que le Portugal, a déclaré Loew. Elle est bien plus flexible et pas aussi prévisible. Ils gardent bien le ballon et il est très difficile de leur prendre. L'équipe espagnole montre beaucoup de facilité et s'économise."
Après avoir prouvé qu'elle savait s'extirper dans la douleur des situations les plus désagréables face à l'Italie aux tirs au but, l'Espagne a dérouillé la Russie 3-0 en demi-finale en s'appuyant sur un milieu de terrain exceptionnel.
L'Allemagne aura pour elle le poids de l'histoire, de la tradition et de l'expérience. Les Allemands affichent un palmarès garni de trois Coupes du monde et de trois titres de champion d'Europe. Le cru des joueurs allemands actuels ne peut être comparé aux Franz Beckenbauer, Gerd Mueller ou Juergen Klinsmann, mais cette équipe a déjà atteint les demi-finales du Mondial il y a deux ans. Et même Loew a plus d'expérience du succès au niveau international que son homologue espagnol Luis Aragones puisqu'il était l'assistant de Klinsmann pendant le merveilleux été de la Mannschaft il y a deux ans à domicile.
L'Espagne a perdu huit de ses 19 matches joués contre l'Allemagne et en a gagné cinq. Les deux équipes se sont quittées dos-à-dos à six reprises. Mais les statistiques en compétition ont de quoi faire froid dans le dos des Espagnols, qui ne se sont imposés qu'une seule fois contre les Allemands en sept rencontres. Et le succès espagnol date d'il y a 24 ans, lorsque la sélection ibérique avait atteint la finale de l'Euro avant de s'incliner 2-0 contre la France en finale.
"Ca fait des années que nous n'avons rien gagné tandis que l'Allemagne est toujours là à se battre pour les titres. Je dirai donc que l'Allemagne est favorite", a estimé à juste titre l'Espagnol Xavi.
Les Espagnols devront gravir la dernière marche à Vienne face aux maîtres du soccer européen. Seulement après ce match, on saura si les joueurs ibériques se sont finalement débarrassés de leur réputation d'athlètes aux genoux flageolant dans les grands moments.
"Cette équipe est déjà en train de faire l'histoire, mais on peut faire encore plus, a déclaré l'attaquant Fernando Torres. Nous sommes fiers d'atteindre la finale, et en plus contre l'Allemagne."
L'Espagne, qui a remporté en 1964 à domicile le championnat d'Europe des nations - le seul trophée de son histoire -, a d'ores et déjà signé sa plus belle performance depuis 24 ans en se qualifiant pour la finale.
L'Allemagne de son côté a démontré qu'elle pourrait rivaliser avec l'attaque de la "furia roja" en sortant le Portugal en quarts de finale. Mais le sélectionneur de la Mannschaft Joachim Loew ne fait pas référence à ce match pour tenter de prédire le scénario de dimanche soir.
"L'Espagne est bien meilleure que le Portugal, a déclaré Loew. Elle est bien plus flexible et pas aussi prévisible. Ils gardent bien le ballon et il est très difficile de leur prendre. L'équipe espagnole montre beaucoup de facilité et s'économise."
Après avoir prouvé qu'elle savait s'extirper dans la douleur des situations les plus désagréables face à l'Italie aux tirs au but, l'Espagne a dérouillé la Russie 3-0 en demi-finale en s'appuyant sur un milieu de terrain exceptionnel.
L'Allemagne aura pour elle le poids de l'histoire, de la tradition et de l'expérience. Les Allemands affichent un palmarès garni de trois Coupes du monde et de trois titres de champion d'Europe. Le cru des joueurs allemands actuels ne peut être comparé aux Franz Beckenbauer, Gerd Mueller ou Juergen Klinsmann, mais cette équipe a déjà atteint les demi-finales du Mondial il y a deux ans. Et même Loew a plus d'expérience du succès au niveau international que son homologue espagnol Luis Aragones puisqu'il était l'assistant de Klinsmann pendant le merveilleux été de la Mannschaft il y a deux ans à domicile.
L'Espagne a perdu huit de ses 19 matches joués contre l'Allemagne et en a gagné cinq. Les deux équipes se sont quittées dos-à-dos à six reprises. Mais les statistiques en compétition ont de quoi faire froid dans le dos des Espagnols, qui ne se sont imposés qu'une seule fois contre les Allemands en sept rencontres. Et le succès espagnol date d'il y a 24 ans, lorsque la sélection ibérique avait atteint la finale de l'Euro avant de s'incliner 2-0 contre la France en finale.
"Ca fait des années que nous n'avons rien gagné tandis que l'Allemagne est toujours là à se battre pour les titres. Je dirai donc que l'Allemagne est favorite", a estimé à juste titre l'Espagnol Xavi.