L'Euro est terminé pour les Italiens
Soccer mardi, 22 juin 2004. 16:58 vendredi, 13 déc. 2024. 00:02
GUIMARAES, Portugal (AP) - La théorie du complot a peut-être de beaux jours devant elle. L'Italie a été éliminée de l'Euro 2004 de soccer, mardi, malgré sa victoire de 2-1 face à la Bulgarie lors de son ultime rencontre dans le groupe C.
"Nous quittons la tête haute, a déclaré le sélectionneur italien Giovanni Trapattoni. Nous méritions la victoire contre les Suédois. Je ne veux pas juger l'arbitre, mais il y a eu plusieurs fautes commises contre (Alessandro) Del Piero."
La Suède et le Danemark sont les deux équipes qualifiées du groupe, grâce à leur nul 2-2 mardi soir, score qui leur permet d'éliminer les Transalpins en raison des résultats obtenus dans les confrontations directes entre ces trois pays au cours des matches du tournoi en rotation.
Même si certains observateurs avaient suggéré, avant les matchs de mardi, que les Danois et les Suédois disputeraient un nul de 2-2 de façon délibérée afin d'éliminer l'Italie, Trapattoni n'a pas laissé entendre qu'il croyait à un tel scénario.
"Même si tout le monde ne parlait que de cela, il y a une éthique du sport et je crois qu'elle a été respectée", a dit Trapattoni.
"Si je ne vois pas les buts, j'hésite à croire que c'était arrangé. Certainement, le résultat peut mener à certains doutes, mais je demeure convaincu qu'en général, l'éthique du sport prévaut."
L'Italie a pourtant cru au miracle en marquant le but victorieux dans le temps additionnel de la rencontre après avoir été menée au score sur un penalty controversé juste avant la mi-temps.
C'est la première fois qu'un pays n'ayant perdu aucun de ses matches du premier tour est éliminé à l'issue du premier tour depuis l'introduction de ces dernières en 1980.
Les Italiens ont mis un quart d'heure à entrer dans le match, avec à la 14e minute un premier décalage sur la gauche de la défense bulgare.
Antonio Cassano centrait pour Stefano Fiore qui reprenait acrobatiquement de volée mais le gardien bulgare Zdravko Zdravkov détournait la balle d'une superbe manchette. Alessandro Del Piero reprenait le cuir mais celui-ci filait le long du poteau gauche des buts bulgares.
A la 27e minute, Gianluca Zambrotta débordait sur la gauche. Son centre était dévié d'une aile de pigeon par Cassano mais la tête de Corradi n'était pas assez puissante pour tromper la vigilance de Zdravkov.
A la 32e minute, Cassano croisait trop sa reprise après une déviation de la tête de Bernardo Corradi, de plus en plus pressant.
Mais peu avant la mi-temps, un coup de théâtre intervenait avec un penalty sifflé par l'arbitre de la rencontre M. Ivanov pour une faute peu évidente de Marco Materrazi sur Dimitar Berbatov.
Martin Petrov transformait la sanction sans difficulté et permettait à la Bulgarie de marquer son premier but dans cet Euro (1-0, 45e).
Au retour des vestiaires, l'Italie devait donc marquer deux buts pour se qualifier.
La moitié du chemin était accomplie dès la 47e minute grâce à Simone Perrotta qui était à la conclusion d'une action confuse qui avait vu dans un premier temps un tir de Cassano faire trembler la barre transversale des buts bulgares (1-1, 47e).
A la 70e minute, Cassano malheureux dans ses tentatives, "vendengeait" une nouvelle occasion alors qu'il était bien décalé dans la surface.
Les dix dernières minutes étaient même difficiles pour les Italiens pris en contre par les Bulgares, mais ces derniers arrivaient tout de même à inscrire ce fameux deuxième but par Cassano à la 94e. Peine perdue, à Porto les Suédois avaient également réussi à porter le score à 2-2.
"Nous quittons la tête haute, a déclaré le sélectionneur italien Giovanni Trapattoni. Nous méritions la victoire contre les Suédois. Je ne veux pas juger l'arbitre, mais il y a eu plusieurs fautes commises contre (Alessandro) Del Piero."
La Suède et le Danemark sont les deux équipes qualifiées du groupe, grâce à leur nul 2-2 mardi soir, score qui leur permet d'éliminer les Transalpins en raison des résultats obtenus dans les confrontations directes entre ces trois pays au cours des matches du tournoi en rotation.
Même si certains observateurs avaient suggéré, avant les matchs de mardi, que les Danois et les Suédois disputeraient un nul de 2-2 de façon délibérée afin d'éliminer l'Italie, Trapattoni n'a pas laissé entendre qu'il croyait à un tel scénario.
"Même si tout le monde ne parlait que de cela, il y a une éthique du sport et je crois qu'elle a été respectée", a dit Trapattoni.
"Si je ne vois pas les buts, j'hésite à croire que c'était arrangé. Certainement, le résultat peut mener à certains doutes, mais je demeure convaincu qu'en général, l'éthique du sport prévaut."
L'Italie a pourtant cru au miracle en marquant le but victorieux dans le temps additionnel de la rencontre après avoir été menée au score sur un penalty controversé juste avant la mi-temps.
C'est la première fois qu'un pays n'ayant perdu aucun de ses matches du premier tour est éliminé à l'issue du premier tour depuis l'introduction de ces dernières en 1980.
Les Italiens ont mis un quart d'heure à entrer dans le match, avec à la 14e minute un premier décalage sur la gauche de la défense bulgare.
Antonio Cassano centrait pour Stefano Fiore qui reprenait acrobatiquement de volée mais le gardien bulgare Zdravko Zdravkov détournait la balle d'une superbe manchette. Alessandro Del Piero reprenait le cuir mais celui-ci filait le long du poteau gauche des buts bulgares.
A la 27e minute, Gianluca Zambrotta débordait sur la gauche. Son centre était dévié d'une aile de pigeon par Cassano mais la tête de Corradi n'était pas assez puissante pour tromper la vigilance de Zdravkov.
A la 32e minute, Cassano croisait trop sa reprise après une déviation de la tête de Bernardo Corradi, de plus en plus pressant.
Mais peu avant la mi-temps, un coup de théâtre intervenait avec un penalty sifflé par l'arbitre de la rencontre M. Ivanov pour une faute peu évidente de Marco Materrazi sur Dimitar Berbatov.
Martin Petrov transformait la sanction sans difficulté et permettait à la Bulgarie de marquer son premier but dans cet Euro (1-0, 45e).
Au retour des vestiaires, l'Italie devait donc marquer deux buts pour se qualifier.
La moitié du chemin était accomplie dès la 47e minute grâce à Simone Perrotta qui était à la conclusion d'une action confuse qui avait vu dans un premier temps un tir de Cassano faire trembler la barre transversale des buts bulgares (1-1, 47e).
A la 70e minute, Cassano malheureux dans ses tentatives, "vendengeait" une nouvelle occasion alors qu'il était bien décalé dans la surface.
Les dix dernières minutes étaient même difficiles pour les Italiens pris en contre par les Bulgares, mais ces derniers arrivaient tout de même à inscrire ce fameux deuxième but par Cassano à la 94e. Peine perdue, à Porto les Suédois avaient également réussi à porter le score à 2-2.