L'Europe domine la hiérarchie planétaire
Soccer dimanche, 11 juil. 2010. 10:22 samedi, 14 déc. 2024. 02:55
JOHANNESBURG- Si l'Europe, qui a placé trois pays aux trois premières places du Mondial 2010, domine toujours la hiérarchie planétaire, l'Afrique a raté "sa" Coupe du monde, sauvée seulement par le parcours du Ghana, alors que l'Amérique du Sud reste sur sa faim.
Après les quatre premières places en 2006 en Allemagne, le Vieux Continent a décroché les trois premières en Afrique du Sud, théâtre de la première victoire finale d'un pays européen en Coupe du monde hors de son continent.
Dominatrice en clubs, puisque les meilleurs joueurs de la planète (européens, brésiliens, argentins et africains) évoluent dans les championnats espagnol, anglais, italien ou allemand, l'Europe reste la patronne du football de sélections.
En 8e de finale, les six rescapés européens se sont éliminés entre eux. Les survivants, Espagne, Pays-Bas et Allemagne, ont achevé leur course jusqu'au podium, en pratiquant un jeu festif.
En revanche, l'Italie et la France, les deux derniers finalistes, ont disparu dès le premier tour. Des grandes vedettes européennes ont déçu, Wayne Rooney (Angleterre) était fatigué et Cristiano Ronaldo n'a rien fait de décisif pour le Portugal. Quant à Franck Ribéry, il est comme les Bleus, qui ont sombré dans le ridicule d'une grève en mondovision, passé à côté de son Mondial.
L'Afrique sauvée par les Black Stars
Le Ghana est le baobab qui cache la forêt. Certes, les Blacks Stars sont passés à un penalty sur la barre près (face à l'Uruguay) d'une première demi-finale pour le Continent Noir, mais les autres sélections africaines ont raté leur Mondial.
La Côte d'Ivoire, devancée par le Portugal et le Brésil, n'a pas à rougir de son parcours. Mais les Éléphants peuvent regretter le recrutement du sélectionneur Sven Goran Eriksson à peine deux mois avant le coup d'envoi!
L'Algérie, auteur d'un parcours honorable, manque de bons joueurs (zéro but marqué), comme l'Afrique du Sud, premier pays hôte de l'histoire éliminé au premier tour. Le Nigeria et surtout le Cameroun, plombé par des querelles intestines, ont déçu.
Asie, le continent du foot levant
L'Asie a affiché de réels progrès. La Corée du Sud et le Japon ont franchi pour la deuxième fois le premier tour, mais cette fois à l'extérieur (la première fois, c'était en 2002 lors du Mondial qu'ils avaient coorganisé).
La mystérieuse Corée du Nord, a bien résisté face au Brésil (défaite 2-1), avant de sombrer (7-0) contre le Portugal. L'Australie, désormais membre de la Confédération asiatique, a lutté pour la qualification, mais a traîné la lourde défaite (4-0) concédée d'entrée contre l'Allemagne.
L'Amérique du Sud placée, mais bredouille
Après les 8e de finale, l'Amérique du Sud semblait avoir mis sa patte sur le Mondial, avec quatre de ses cinq représentants qualifiés. Mais le Brésil (Pays-Bas), l'Argentine (Allemagne) et le Paraguay (Espagne) ont cédé face aux Européens, seul l'Uruguay retrouvant le dernier carré, pour la première fois depuis 1970.
Certaines vedettes n'ont pas totalement répondu aux attentes comme Messi (zéro but) ou Kaka (une exclusion), et le sélectionneur brésilien Dunga n'a pas réussi à combiner "jogo bonito" et rigueur.
La Conmebol a tout de même montré les progrès du Chili et surtout du Paraguay, quart de finaliste pour la première fois de son histoire.
Océanie-Concacaf: les progrès de la Nouvelle-Zélande et des États-Unis
Le seul représentant océanien, la Nouvelle-Zélande, est reparti invaincu de sa deuxième Coupe du monde (après 1982), un exploit pour le pays du rugby.
Comme chaque fois depuis 1994, le Mexique a franchi le premier tour, défendant les couleurs de la zone Concacaf (Amérique Centrale, du Nord et Caraïbes), quant aux États-Unis, 8e de finalistes, ils ont confirmé leurs progrès (finalistes de la Coupe des Confédérations 2009).
Après les quatre premières places en 2006 en Allemagne, le Vieux Continent a décroché les trois premières en Afrique du Sud, théâtre de la première victoire finale d'un pays européen en Coupe du monde hors de son continent.
Dominatrice en clubs, puisque les meilleurs joueurs de la planète (européens, brésiliens, argentins et africains) évoluent dans les championnats espagnol, anglais, italien ou allemand, l'Europe reste la patronne du football de sélections.
En 8e de finale, les six rescapés européens se sont éliminés entre eux. Les survivants, Espagne, Pays-Bas et Allemagne, ont achevé leur course jusqu'au podium, en pratiquant un jeu festif.
En revanche, l'Italie et la France, les deux derniers finalistes, ont disparu dès le premier tour. Des grandes vedettes européennes ont déçu, Wayne Rooney (Angleterre) était fatigué et Cristiano Ronaldo n'a rien fait de décisif pour le Portugal. Quant à Franck Ribéry, il est comme les Bleus, qui ont sombré dans le ridicule d'une grève en mondovision, passé à côté de son Mondial.
L'Afrique sauvée par les Black Stars
Le Ghana est le baobab qui cache la forêt. Certes, les Blacks Stars sont passés à un penalty sur la barre près (face à l'Uruguay) d'une première demi-finale pour le Continent Noir, mais les autres sélections africaines ont raté leur Mondial.
La Côte d'Ivoire, devancée par le Portugal et le Brésil, n'a pas à rougir de son parcours. Mais les Éléphants peuvent regretter le recrutement du sélectionneur Sven Goran Eriksson à peine deux mois avant le coup d'envoi!
L'Algérie, auteur d'un parcours honorable, manque de bons joueurs (zéro but marqué), comme l'Afrique du Sud, premier pays hôte de l'histoire éliminé au premier tour. Le Nigeria et surtout le Cameroun, plombé par des querelles intestines, ont déçu.
Asie, le continent du foot levant
L'Asie a affiché de réels progrès. La Corée du Sud et le Japon ont franchi pour la deuxième fois le premier tour, mais cette fois à l'extérieur (la première fois, c'était en 2002 lors du Mondial qu'ils avaient coorganisé).
La mystérieuse Corée du Nord, a bien résisté face au Brésil (défaite 2-1), avant de sombrer (7-0) contre le Portugal. L'Australie, désormais membre de la Confédération asiatique, a lutté pour la qualification, mais a traîné la lourde défaite (4-0) concédée d'entrée contre l'Allemagne.
L'Amérique du Sud placée, mais bredouille
Après les 8e de finale, l'Amérique du Sud semblait avoir mis sa patte sur le Mondial, avec quatre de ses cinq représentants qualifiés. Mais le Brésil (Pays-Bas), l'Argentine (Allemagne) et le Paraguay (Espagne) ont cédé face aux Européens, seul l'Uruguay retrouvant le dernier carré, pour la première fois depuis 1970.
Certaines vedettes n'ont pas totalement répondu aux attentes comme Messi (zéro but) ou Kaka (une exclusion), et le sélectionneur brésilien Dunga n'a pas réussi à combiner "jogo bonito" et rigueur.
La Conmebol a tout de même montré les progrès du Chili et surtout du Paraguay, quart de finaliste pour la première fois de son histoire.
Océanie-Concacaf: les progrès de la Nouvelle-Zélande et des États-Unis
Le seul représentant océanien, la Nouvelle-Zélande, est reparti invaincu de sa deuxième Coupe du monde (après 1982), un exploit pour le pays du rugby.
Comme chaque fois depuis 1994, le Mexique a franchi le premier tour, défendant les couleurs de la zone Concacaf (Amérique Centrale, du Nord et Caraïbes), quant aux États-Unis, 8e de finalistes, ils ont confirmé leurs progrès (finalistes de la Coupe des Confédérations 2009).