La saison 2009 de l'Impact a été forte en rebondissements et les distractions ont été nombreuses pour les joueurs et les entraîneurs. Mais la bonne nouvelle, c'est que tout recommence à zéro, puisque l'Impact amorce ses séries éliminatoires, contre le Battery de Charleston, jeudi.

"C'est une nouvelle saison, c'est les séries, a déclaré l'entraîneur Marc Dos Santos. On veut faire le mieux possible, et le mieux possible, c'est de gagner."

Les membres de l'Impact ont tourné la page sur une saison parsemée d'embûches à tous les points de vue. Une expérience qui a permis à l'équipe de grandir collectivement. "On a traversé un moment très noir, les choses se sont replacées peu à peu," a ajouté Dos Santos.

"Les dix derniers matchs de la saison, on a montré ce qu'on était capable de faire," a expliqué Patrick Leduc.

"Une chose qui est très positive, c'est qu'on rentre dans les séries avec un vestiaire très positif, une ambiance incroyable," a mentionné Nick De Santis.

L'Impact devra maintenant consacrer toutes ses énergies à vaincre le Battery de Charleston. En trois matchs cette saison, les Montréalais n'ont inscrit aucun but contre cette équipe, qui a présenté la troisième fiche défensive des USL.

"C'est à nous d'avoir beaucoup de mouvement sans le ballon et de créer des chances, a soutenu Adam Braz. À la fin, on doit essayer de marquer et de gagner à domicile."

"Avant des fois, on annulait à Rochester dans une phase difficile, ou on perdait 1-0 à Porto Rico, a dit Dos Santos. Les défaites morales durant le calendrier régulier, tu peux vivre avec ça. Mais maintenant, une défaite morale, c'est la mort."

Dos Santos espère compter sur un fort appui de la foule pour ce premier match des séries à domicile. Le genre d'appui qui a permis à l'Impact d'avoir un beau parcourt l'hiver dernier, dans la ligue des champions de la Concacaf. "Quand on pense comment le public à Montréal est important pour nous. On espère avoir ce 12e joueur."

Les organisateurs de l'Impact invitent les partisans à porter du bleu pour créer une ambiance particulière, jeudi soir. Et il reste encore plusieurs billets disponibles.

D'après un reportage télé de Patrick Friolet