MOSCOU - L'Inter version Claudio Ranieri, encore fragile, s'est fait remonter au score avant de finalement l'emporter mardi sur le terrain du CSKA Moscou (3-2), une victoire qui relance les Milanais dans la Ligue des champions, mardi à l'occasion de la 2e journée (groupe B).

En attendant l'autre match du groupe dans la soirée entre Trabzonspor et Lille, les Intéristes prennent provisoirement la tête du classement (3 pts) devant les Turcs qui les avaient battus il y a deux semaines à San Siro (0-1). Le CSKA, lui, ferme le groupe avec un point.

Ce deuxième succès d'affilée, qui suit celui remporté samedi en championnat à Bologne (3-1), vient confirmer le redressement des Lombards, opéré depuis l'arrivée à leur tête de Claudio Ranieri, après un début de saison raté qui a été fatal à Gian Piero Gasperini.

« L'Inter est une puissance », avait tenu à rappeler le nouvel entraîneur Claudio Ranieri, avant le rendez-vous moscovite, déjà décisif pour la survie des Nerrazzuri en Ligue des champions.

Et la puissance s'est exprimée clairement pendant la première demi-heure du match contre le CSKA, qui a frôlé la correctionnelle face aux assauts plein d'envie de Milanais en quête de points et de confiance.

Lucio dès la 5e minute a mis son équipe sur les bons rails, en ouvrant le score d'une reprise croisée, à la réception d'un corner d'Alvarez mal jugé par Galubov (1-0). Pazzini a doublé la marque, servi par Nagamoto auteur d'un beau débordement (2-0, 23).

Entre-temps Obi, par deux fois aurait déjà pu donner de l'ampleur à l'ultra-domination de son équipe. Mais une fois passé l'orage italien, les Russes ont ensuite mis à rude épreuve cet adversaire encore fébrile.

Si Doumbia (poteau) a manqué de peu de réduire le score à la demi-heure de jeu, Dzagoev s'en chargeait dans les arrêts de jeu de la première période, d'un splendide coup franc (2-1, 45+3).

Au retour des vestiaires, les deux équipes se sont rendues coup pour coup, un tir puissant de Zarate (56) répondant à une frappe à peine trop croisée de Mamaev (49).

Mais c'est Vagner Love, plutôt discret jusqu'alors, qui égalisa d'un tir au premier poteau après avoir effacé Zanetti et Lucio (2-2, 76). Comme à Lille, le CSKA démontrait sa capacité à remonter un désavantage de deux buts.

Ce fut toutefois insuffisant, car, deux minutes plus tard, une frappe tendue de Zarate, admirablement trouvé en profondeur par Cambiasso, offrait un succès alors devenu très incertain pour l'Inter (3-2). De quoi leur redonner confiance dans une compétition qu'ils ont gagnée en 2010.