L'Italie salue l'arrestation de Moreno
Soccer mercredi, 22 sept. 2010. 14:56 jeudi, 12 déc. 2024. 06:29
ROME - De nombreux acteurs de la campagne de l'équipe d'Italie au Mondial-2002 se sont félicités mercredi de l'arrestation pour possession de six kilos d'héroïne de l'arbitre équatorien Byron Moreno, auquel ils reprochent de les avoir volés en 8e de finale contre la Corée du Sud.
"Six kilos d'héroïne? En 2002 il ne les avait pas dans les poches, mais dans le corps..." a plaisanté Gianluigi Buffon, le gardien de l'Italie, à l'annonce de l'arrestation de Moreno (41 ans) à l'aéropport Kennedy de New York.
Moreno avait annulé un but sans doute valable de Damiano Tommasi qui aurait qualifié l'Italie au but en or, et a exclu Francesco Totti pour simulation pour une faute peut-être passible d'un penalty.
"Nous avions des soupçons, a commenté Angelo Di Livio, entré à la 72e minute contre la Corée du Sud, coorganisateur de la compétition avec le Japon, et vainqueur de ce 8e de finale (2-1 b.e.o.).
"Vu ses expressions, sa façon d'arbitrer. Cette personne va disparaître du monde du sport, cette personne ne mérite pas le respect. Il me semble juste de le punir", a ajouté Di Livio.
"Maintenant c'est du passé, a dit Franco Carraro, président de la Fédération italienne à l'époque, et je tiens à souligner que la drogue a peu de choses à voir avec l'Italie-Corée du Sud du Mondial-2002: un très mauvais arbitre peut-être par incapacité, plus probablement pour d'autre raisons. Mais cette affaire confirme seulement que Moreno est un personnage tout sauf clair."
Giovanni Trapattoni, le sélectionneur d'alors, a jugé que "les faits sont si graves qu'ils parlent d'eux-mêmes. Moreno? Je ne lui ai plus jamais parlé."
Luigi Del Neri, entraîneur aujourd'hui de la Juventus de Turin, a lui estimé que "ceux qui l'ont choisi (pour le match) devraient faire un examen de conscience."
"C'est la confirmation a posteriori que le parcours de Moreno n'était pas très clair, a noté le président actuel de la Fédération italienne, Giancarlo Abete, mais on ne peut pas relier les deux situations à huit ans d'intervalle, ce serait malhonnête."
"Six kilos d'héroïne? En 2002 il ne les avait pas dans les poches, mais dans le corps..." a plaisanté Gianluigi Buffon, le gardien de l'Italie, à l'annonce de l'arrestation de Moreno (41 ans) à l'aéropport Kennedy de New York.
Moreno avait annulé un but sans doute valable de Damiano Tommasi qui aurait qualifié l'Italie au but en or, et a exclu Francesco Totti pour simulation pour une faute peut-être passible d'un penalty.
"Nous avions des soupçons, a commenté Angelo Di Livio, entré à la 72e minute contre la Corée du Sud, coorganisateur de la compétition avec le Japon, et vainqueur de ce 8e de finale (2-1 b.e.o.).
"Vu ses expressions, sa façon d'arbitrer. Cette personne va disparaître du monde du sport, cette personne ne mérite pas le respect. Il me semble juste de le punir", a ajouté Di Livio.
"Maintenant c'est du passé, a dit Franco Carraro, président de la Fédération italienne à l'époque, et je tiens à souligner que la drogue a peu de choses à voir avec l'Italie-Corée du Sud du Mondial-2002: un très mauvais arbitre peut-être par incapacité, plus probablement pour d'autre raisons. Mais cette affaire confirme seulement que Moreno est un personnage tout sauf clair."
Giovanni Trapattoni, le sélectionneur d'alors, a jugé que "les faits sont si graves qu'ils parlent d'eux-mêmes. Moreno? Je ne lui ai plus jamais parlé."
Luigi Del Neri, entraîneur aujourd'hui de la Juventus de Turin, a lui estimé que "ceux qui l'ont choisi (pour le match) devraient faire un examen de conscience."
"C'est la confirmation a posteriori que le parcours de Moreno n'était pas très clair, a noté le président actuel de la Fédération italienne, Giancarlo Abete, mais on ne peut pas relier les deux situations à huit ans d'intervalle, ce serait malhonnête."