LYON, France - L'Olympique Lyonnais aimerait bien que l'histoire se répète à l'occasion de la réception du Real Madrid en match aller des huitièmes de finale de la Ligue des champions, mardi soir à Gerland.

Il y a un an à ce même stade de l'épreuve, l'OL boutait la formation madrilène hors de la compétition européenne en prélude à son meilleur parcours continental, qui allait enfin le conduire en demi-finales. À Gerland, les Lyonnais s'étaient imposés 1-0. Ils avaient ensuite tenu le choc dans la cathédrale madrilène de Santiago-Bernabeu pour un nul de 1-1.

Il est rassurant de convoquer les bons souvenirs quand il y en a. Pour autant, il est probable que l'OL aurait préféré éviter ce Real-là, obsédé par la quête d'un dixième titre européen, qui lui échappe depuis presque dix ans. Mais l'OL n'a pris qu'un point dans ses trois derniers matchs de groupe et a dû se contenter de la deuxième place de sa poule, ce qui, au tirage au sort des huitièmes de finale, avait toutes les chances de le précipiter dans le passage d'un mastodonte.

Ce fut le Real Madrid, impressionnant en phase de poules avec cinq victoires et un nul. Pas sûr, pourtant, que la formation espagnole se réjouisse, car Lyon ne lui réussit guère. En six confrontations avec l'OL, Madrid a toujours perdu dans le Rhône et a toujours concédé le nul à Madrid.

`Ce sera une rencontre importante pour nous, car c'est un obstacle que nous voulons dépasser. On doit respecter une équipe qui peut sembler plus faible que nous, mais qui avait mis un terme à nos ambitions l'année dernière. L'OL est une vraie menace', avait confié le capitaine madrilène, Iker Casillas, après le tirage au sort.

Le Real Madrid aura une pression qui va bien au-delà du désir de prendre sa revanche sur les Lyonnais. Les Madrilènes ne sont plus parvenus à sortir des huitièmes de finale depuis la saison 2003-2004 et restent donc sur six éliminations successives, face à la Juventus de Turin, Arsenal, le Bayern Munich, l'AS Rome, Liverpool et l'OL.