La complaisance guette l'Angleterre
Soccer mercredi, 14 juin 2006. 13:10 samedi, 14 déc. 2024. 11:31
NUREMBERG (AFP) - L'Angleterre doit éviter de regarder de haut une équipe de Trinité-et-Tobago largement composée de joueurs évoluant dans les divisions inférieures britanniques pour assurer sa qualification pour les 8e de finale du Mondial de soccer (groupe B), dès jeudi à Nuremberg.
Un succès sur les "Soca Warriors", qui ont surpris en obtenant un nul (0-0) à dix face à la Suède, samedi pour le premier match de Coupe du monde de leur histoire, qualifierait l'Angleterre. Elle la ferait aussi doucettement glisser vers la première place du groupe, qui lui éviterait sans doute d'affronter l'Allemagne en 8e.
Même si les Anglais ne se sont pas montrés sous leurs plus beaux atours samedi face au Paraguay (victoire 1-0), finissant la partie épuisés par la chaleur et avec pour simple objectif de préserver leur avantage, les Trinidadiens devront mettre tout leur courage et leur acharnement à défendre leur but.
L'Angleterre est apparue un peu courte offensivement face aux Paraguayens. Mais son sélectionneur, le Suédois Sven-Goran Eriksson, est convaincu que son équipe ne va pas tarder à monter en puissance et la rencontre de jeudi est une belle occasion d'en apporter la preuve.
Duel de géants
"Tout le monde pense que c'est facile de battre une équipe comme le Paraguay, une équipe qui est troisième ou quatrième en Amérique du Sud, argumente-t-il. Mais vous n'allez pas les dominer pendant 90 minutes. C'est une bonne équipe. Mais je ne suis pas inquiet. Nous jouerons mieux à chaque match."
Pas forcément aussi sereine, la presse britannique s'est laissée aller toute la semaine à spéculer sur un possible retour anticipé du si indispensable Wayne Rooney. Et Eriksson n'a pas démenti mercredi soir cette éventualité.
"Rooney est prêt à jouer, a déclaré le Suédois. Laissez-moi dormir là-dessus. Je déciderai demain matin (jeudi). Je pense qu'il est prêt à jouer. C'est presque sûr qu'il ne débutera pas le match. Je ne pense pas qu'il puisse déjà avoir 90 minutes dans les jambes."
Peter Crouch, qui se livrera à un duel de géants avec Dennis Lawrence (2,01 m tous les deux), devrait donc être associé à Michael Owen, qui n'a guère rassuré sur son état de forme face au Paraguay, même si par la suite chacun de ses coéquipiers lui a témoigné sa confiance.
"Pas de mathématique"
Trinité-et-Tobago, la plus petite nation à avoir jamais disputé une Coupe du monde (1,1 million d'habitants), débarque gonflé d'optimisme et doté d'une stratégie sans ambiguïté. "Nous devons être agressifs si nous voulons avoir une lueur d'espoir, souligne l'attaquant reconverti milieu défensif Dwight Yorke. Nous devons jouer avec intensité et détermination."
L'entraîneur néerlandais des "Soca Warriors", Leo Beenhakker, 63 ans, qui avait pris en mains en mars 2005 une équipe dernière de son groupe de qualification de la zone Concacaf après trois matches, considère aussi que ses hommes n'ont pas à être intimidés.
"Nous ne parlons pas de mathématique ici. Normalement deux et deux font quatre, mais en soccer ça fait souvent trois ou cinq", raille l'ancien entraîneur des Pays-Bas au Mondial 1990 et du Real Madrid.
"L'Angleterre a de grands joueurs mais elle ne gagne pas les tournois, vous devez vous demander pourquoi, a-t-il jugé. C'est comme le Real Madrid. Vous pouvez avoir toutes les stars du monde mais si vous ne jouez pas en équipe, alors ça ne compte pas."
Un succès sur les "Soca Warriors", qui ont surpris en obtenant un nul (0-0) à dix face à la Suède, samedi pour le premier match de Coupe du monde de leur histoire, qualifierait l'Angleterre. Elle la ferait aussi doucettement glisser vers la première place du groupe, qui lui éviterait sans doute d'affronter l'Allemagne en 8e.
Même si les Anglais ne se sont pas montrés sous leurs plus beaux atours samedi face au Paraguay (victoire 1-0), finissant la partie épuisés par la chaleur et avec pour simple objectif de préserver leur avantage, les Trinidadiens devront mettre tout leur courage et leur acharnement à défendre leur but.
L'Angleterre est apparue un peu courte offensivement face aux Paraguayens. Mais son sélectionneur, le Suédois Sven-Goran Eriksson, est convaincu que son équipe ne va pas tarder à monter en puissance et la rencontre de jeudi est une belle occasion d'en apporter la preuve.
Duel de géants
"Tout le monde pense que c'est facile de battre une équipe comme le Paraguay, une équipe qui est troisième ou quatrième en Amérique du Sud, argumente-t-il. Mais vous n'allez pas les dominer pendant 90 minutes. C'est une bonne équipe. Mais je ne suis pas inquiet. Nous jouerons mieux à chaque match."
Pas forcément aussi sereine, la presse britannique s'est laissée aller toute la semaine à spéculer sur un possible retour anticipé du si indispensable Wayne Rooney. Et Eriksson n'a pas démenti mercredi soir cette éventualité.
"Rooney est prêt à jouer, a déclaré le Suédois. Laissez-moi dormir là-dessus. Je déciderai demain matin (jeudi). Je pense qu'il est prêt à jouer. C'est presque sûr qu'il ne débutera pas le match. Je ne pense pas qu'il puisse déjà avoir 90 minutes dans les jambes."
Peter Crouch, qui se livrera à un duel de géants avec Dennis Lawrence (2,01 m tous les deux), devrait donc être associé à Michael Owen, qui n'a guère rassuré sur son état de forme face au Paraguay, même si par la suite chacun de ses coéquipiers lui a témoigné sa confiance.
"Pas de mathématique"
Trinité-et-Tobago, la plus petite nation à avoir jamais disputé une Coupe du monde (1,1 million d'habitants), débarque gonflé d'optimisme et doté d'une stratégie sans ambiguïté. "Nous devons être agressifs si nous voulons avoir une lueur d'espoir, souligne l'attaquant reconverti milieu défensif Dwight Yorke. Nous devons jouer avec intensité et détermination."
L'entraîneur néerlandais des "Soca Warriors", Leo Beenhakker, 63 ans, qui avait pris en mains en mars 2005 une équipe dernière de son groupe de qualification de la zone Concacaf après trois matches, considère aussi que ses hommes n'ont pas à être intimidés.
"Nous ne parlons pas de mathématique ici. Normalement deux et deux font quatre, mais en soccer ça fait souvent trois ou cinq", raille l'ancien entraîneur des Pays-Bas au Mondial 1990 et du Real Madrid.
"L'Angleterre a de grands joueurs mais elle ne gagne pas les tournois, vous devez vous demander pourquoi, a-t-il jugé. C'est comme le Real Madrid. Vous pouvez avoir toutes les stars du monde mais si vous ne jouez pas en équipe, alors ça ne compte pas."