La Corée du Nord critique l'arbitrage
Soccer vendredi, 1 avr. 2005. 12:09 vendredi, 13 déc. 2024. 23:31
PYONGYANG (AFP) - La Fédération nord-coréenne de soccer (NKFA) a affirmé vendredi qu'elle ferait son possible pour éviter de nouveaux incidents à Pyongyang tout en justifiant la fureur des spectateurs dans son stade par des erreurs d'arbitrage lors de ses matches de qualification pour le Mondial-2006.
La Corée du Nord est menacée de sanctions après les incidents et les jets d'objets divers contre l'arbitre syrien qui ont terni la fin du match remporté par l'Iran (2-0), mercredi à Pyongyang.
"Nous ferons de notre mieux pour que de tels incidents ne se reproduisent pas à l'avenir", a déclaré le secrétaire général de la NKFA, Ri Hi-yon, qui ne s'est pas excusé pour ces incidents mais les a, au contraire, justifiés par des "erreurs d'arbitrage" lors des deux matches joués à domicile par la Corée du Nord au stade Kim Il-sung contre le Bahreïn (1-2) et l'Iran (0-2).
Une vidéo en anglais dénonçant deux erreurs d'abitrage "unilatérales" dans chacun de ces matches dirigés par un Thaïlandais et un Syrien ayant "ouvert la voie à la critique des spectateurs", selon le commentaire off, a été présentée à la presse.
Dénonçant les pratiques "biaisées" des arbitres, Ri Hi-yon a déclaré: "Nous espérons que la FIFA (Fédération internationale) sanctionnera les pratiques biaisées de ces arbitres", a-t-il ajouté.
La Corée du Nord est l'un des pays les plus isolés de la communauté internationale et il est rare que des informations, a fortiori sur des manifestations ou des troubles à l'ordre public, sortent de ses frontières.
La tension déjà électrique dans le stade Kim Il-sung est montée d'un cran mercredi quand tous les joueurs nord-coréens, menés 2 à 0 depuis la 79e minute, se sont rués vers l'arbitre syrien, Mohammed Kousa, pour réclamer un penalty, un joueur iranien ayant, selon eux, touché le ballon de la main.
Danger
Le match a alors été interrompu pendant plus de cinq minutes et divers objets ont été jetés sur la piste d'athlétisme qui entoure la pelouse. M. Kousa a obtenu du renfort puis il a exclu le défenseur nord-coréen Nam Song-chol.
Après le coup de sifflet final, l'arbitre, ses assistants et tous les joueurs iraniens ont dû attendre de longues minutes avant de pouvoir quitter la pelouse en courant, sous une pluie de bouteilles, sièges et autres objets lancés par le public furieux.
Des soldats ont pris position sur la piste d'athlétisme pendant que le public continuait à siffler. Plusieurs milliers de supporteurs se sont ensuite regroupés à l'extérieur du stade, obligeant les autorités nord-coréennes à déployer un quadruple cordon de sécurité, constitué de centaines de policiers.
"Mes joueurs ont essayé d'aller jusqu'au bus, mais ce n'était pas possible. C'était une situation très dangereuse", a déclaré le sélectionneur de l'Iran, Branko Ivankovic, à l'AFP.
Les forces de sécurité ont bousculé la foule mais il n'y a pas eu d'affrontements ou d'incidents violents, et la police, présente tout autour du stade, ne semblait pas armée, selon les journalistes sur place.
Le prochain match que la Corée du Nord doit disputer à domicile dans ces qualifications se jouera en juin contre le Japon, qui craint particulièrement ce déplacement, compte tenu du contentieux historique entre ces deux pays.
La Corée du Nord est menacée de sanctions après les incidents et les jets d'objets divers contre l'arbitre syrien qui ont terni la fin du match remporté par l'Iran (2-0), mercredi à Pyongyang.
"Nous ferons de notre mieux pour que de tels incidents ne se reproduisent pas à l'avenir", a déclaré le secrétaire général de la NKFA, Ri Hi-yon, qui ne s'est pas excusé pour ces incidents mais les a, au contraire, justifiés par des "erreurs d'arbitrage" lors des deux matches joués à domicile par la Corée du Nord au stade Kim Il-sung contre le Bahreïn (1-2) et l'Iran (0-2).
Une vidéo en anglais dénonçant deux erreurs d'abitrage "unilatérales" dans chacun de ces matches dirigés par un Thaïlandais et un Syrien ayant "ouvert la voie à la critique des spectateurs", selon le commentaire off, a été présentée à la presse.
Dénonçant les pratiques "biaisées" des arbitres, Ri Hi-yon a déclaré: "Nous espérons que la FIFA (Fédération internationale) sanctionnera les pratiques biaisées de ces arbitres", a-t-il ajouté.
La Corée du Nord est l'un des pays les plus isolés de la communauté internationale et il est rare que des informations, a fortiori sur des manifestations ou des troubles à l'ordre public, sortent de ses frontières.
La tension déjà électrique dans le stade Kim Il-sung est montée d'un cran mercredi quand tous les joueurs nord-coréens, menés 2 à 0 depuis la 79e minute, se sont rués vers l'arbitre syrien, Mohammed Kousa, pour réclamer un penalty, un joueur iranien ayant, selon eux, touché le ballon de la main.
Danger
Le match a alors été interrompu pendant plus de cinq minutes et divers objets ont été jetés sur la piste d'athlétisme qui entoure la pelouse. M. Kousa a obtenu du renfort puis il a exclu le défenseur nord-coréen Nam Song-chol.
Après le coup de sifflet final, l'arbitre, ses assistants et tous les joueurs iraniens ont dû attendre de longues minutes avant de pouvoir quitter la pelouse en courant, sous une pluie de bouteilles, sièges et autres objets lancés par le public furieux.
Des soldats ont pris position sur la piste d'athlétisme pendant que le public continuait à siffler. Plusieurs milliers de supporteurs se sont ensuite regroupés à l'extérieur du stade, obligeant les autorités nord-coréennes à déployer un quadruple cordon de sécurité, constitué de centaines de policiers.
"Mes joueurs ont essayé d'aller jusqu'au bus, mais ce n'était pas possible. C'était une situation très dangereuse", a déclaré le sélectionneur de l'Iran, Branko Ivankovic, à l'AFP.
Les forces de sécurité ont bousculé la foule mais il n'y a pas eu d'affrontements ou d'incidents violents, et la police, présente tout autour du stade, ne semblait pas armée, selon les journalistes sur place.
Le prochain match que la Corée du Nord doit disputer à domicile dans ces qualifications se jouera en juin contre le Japon, qui craint particulièrement ce déplacement, compte tenu du contentieux historique entre ces deux pays.