La Fédération péruvienne suspendue
Soccer mardi, 25 nov. 2008. 14:44 vendredi, 26 avr. 2024. 22:34
GENÈVE - La Fédération internationale de football (Fifa) a décidé mardi de suspendre "avec effet immédiat" la Fédération péruvienne (FPF) qui n'a pas réglé à temps son contentieux avec le gouvernement d'Alan Garcia.
Cette suspension englobe "tous les contacts sportifs internationaux pour ses clubs, ses équipes nationales, ses arbitres et ses responsables", souligne la Fifa dans un communiqué.
Le président de la Fifa, Joseph Blatter, avait affirmé vendredi que la Fédération péruvienne avait jusqu'à lundi pour régler son contentieux, faute de quoi elle serait "suspendue avec effet immédiat".
Le gouvernement péruvien refuse de reconnaître la direction de la FPF et son président Manuel Burga, qui selon lui occupe illégalement son poste et ne respecte pas la loi. La Fifa s'insurge contre ce qu'elle qualifie "d'interférence politique".
M. Burga a été réélu en 2007 alors que l'Institut péruvien des sports (IPD) lui avait interdit pendant cinq ans d'exercer tout poste de direction pour ne pas avoir adapté les statuts de l'institution aux lois régissant le sport dans le pays.
La Fifa souligne que "la FPF ne sera autorisée à retrouver sa place au sein de la communauté mondiale et sud-américaine de football que sur la base de négociations avec le président et le bureau de la FPF élus en octobre 2007".
Possiblité d'exclure
Le comité exécutif de la Fifa se réunira le 19 décembre à Tokyo et pourrait alors décider d'exclure la FPF si une solution n'était pas trouvée entre Manuel Burga et Arturo Woddman, président de l'IPD, qui chacun campent sur leurs positions.
"Je ne suis disposé à céder à aucun type de pressions, chantage ou campagne abusive à mon encontre", a déclaré M. Burga, tandis que M. Woodman disait : "La Fifa, au lieu de soutenir le développement du football péruvien, sacrifie tout un pays pour défendre une personne".
Le Premier ministre Yehude Simon, pour sa part, a estimé que "Burga devrait aider un peu le pays en s'écartant". "Cela nous préoccupe, c'est un sujet qui doit être résolu dans les jours qui viennent, et que nous allons étudier le moment venu", a ajouté le chef du gouvernement sans entrer dans les détails.
Si la situation perdure, le Pérou pourrait se voir interdire de toutes compétitions internationales, y compris le Mondial-2010 en Afrique du Sud. Les clubs péruviens devraient également se voir écarter de la Copa Libertadores 2009 dont le tirage au sort doit avoir lieu mardi à Asuncion.
Le conflit entre le gouvernement et la FPF a déjà fait perdre au Pérou l'organisation du Championnat sud-américain des moins de 20 ans pour 2009 qui reviendra finalement au Venezuela.
Cette suspension englobe "tous les contacts sportifs internationaux pour ses clubs, ses équipes nationales, ses arbitres et ses responsables", souligne la Fifa dans un communiqué.
Le président de la Fifa, Joseph Blatter, avait affirmé vendredi que la Fédération péruvienne avait jusqu'à lundi pour régler son contentieux, faute de quoi elle serait "suspendue avec effet immédiat".
Le gouvernement péruvien refuse de reconnaître la direction de la FPF et son président Manuel Burga, qui selon lui occupe illégalement son poste et ne respecte pas la loi. La Fifa s'insurge contre ce qu'elle qualifie "d'interférence politique".
M. Burga a été réélu en 2007 alors que l'Institut péruvien des sports (IPD) lui avait interdit pendant cinq ans d'exercer tout poste de direction pour ne pas avoir adapté les statuts de l'institution aux lois régissant le sport dans le pays.
La Fifa souligne que "la FPF ne sera autorisée à retrouver sa place au sein de la communauté mondiale et sud-américaine de football que sur la base de négociations avec le président et le bureau de la FPF élus en octobre 2007".
Possiblité d'exclure
Le comité exécutif de la Fifa se réunira le 19 décembre à Tokyo et pourrait alors décider d'exclure la FPF si une solution n'était pas trouvée entre Manuel Burga et Arturo Woddman, président de l'IPD, qui chacun campent sur leurs positions.
"Je ne suis disposé à céder à aucun type de pressions, chantage ou campagne abusive à mon encontre", a déclaré M. Burga, tandis que M. Woodman disait : "La Fifa, au lieu de soutenir le développement du football péruvien, sacrifie tout un pays pour défendre une personne".
Le Premier ministre Yehude Simon, pour sa part, a estimé que "Burga devrait aider un peu le pays en s'écartant". "Cela nous préoccupe, c'est un sujet qui doit être résolu dans les jours qui viennent, et que nous allons étudier le moment venu", a ajouté le chef du gouvernement sans entrer dans les détails.
Si la situation perdure, le Pérou pourrait se voir interdire de toutes compétitions internationales, y compris le Mondial-2010 en Afrique du Sud. Les clubs péruviens devraient également se voir écarter de la Copa Libertadores 2009 dont le tirage au sort doit avoir lieu mardi à Asuncion.
Le conflit entre le gouvernement et la FPF a déjà fait perdre au Pérou l'organisation du Championnat sud-américain des moins de 20 ans pour 2009 qui reviendra finalement au Venezuela.
