La Fédération togolaise mise à l'amende
Soccer vendredi, 25 août 2006. 09:39 jeudi, 12 déc. 2024. 07:33
ZURICH (AFP) - La Commission de discipline de la Fédération internationale de football (FIFA) a infligé vendredi une amende de 200.000 francs suisses (178 000 dollars canadiens) à la Fédération togolaise après le conflit qui a opposé durant le Mondial-2006 joueurs et dirigeants sur la questions des primes.
"Cette sanction prononcée le 20 août fait suite à la menace de grève brandie par les joueurs togolais avant le match de Coupe du monde contre la Suisse le 19 juin", indique la FIFA dans son communiqué.
"Les joueurs étaient en conflit avec leur fédération au sujet des primes et avaient d'abord refusé de se rendre à Dortmund dans le délai prévu par les organisateurs", poursuit le communiqué.
"Ce n'est qu'après intervention de la FIFA et plusieurs tentatives de médiation que la délégation togolaise était arrivée sur le site du match", rappelle l'instance internationale.
"La commission a jugé cette affaire particulièrement grave, car la délégation de la fédération togolaise, dès son arrivée en Allemagne fin mai, avait fait la une des journaux avec ses querelles internes n'ayant pas ainsi le comportement digne d'un participant de la Coupe du monde et mettant aussi en péril le bon déroulement de l'épreuve", souligne la FIFA.
Le Togo a terminé à la quatrième place du groupe G, perdu ses trois rencontres, inscrit un seul but et en a encaissé six.
Mais c'est surtout pour l'affaire des primes de participation que les joueurs et dirigeants togolais ont fait parler d'eux, ce qui avait conduit le sélectionneur allemand Otto Pfister à abandonner son poste en plein tournoi car il estimait être incapable de travailler dans une ambiance aussi agitée.
Il avait repris ses fonctions trois jours plus tard, après que les primes eurent été payés.
La FIFA indique dans son communiqué "avoir fait preuve d'indulgence en prenant en compte le fait que la fédération togolaise a reconnu sa responsabilité et présenté ses excuses".
"Cette sanction prononcée le 20 août fait suite à la menace de grève brandie par les joueurs togolais avant le match de Coupe du monde contre la Suisse le 19 juin", indique la FIFA dans son communiqué.
"Les joueurs étaient en conflit avec leur fédération au sujet des primes et avaient d'abord refusé de se rendre à Dortmund dans le délai prévu par les organisateurs", poursuit le communiqué.
"Ce n'est qu'après intervention de la FIFA et plusieurs tentatives de médiation que la délégation togolaise était arrivée sur le site du match", rappelle l'instance internationale.
"La commission a jugé cette affaire particulièrement grave, car la délégation de la fédération togolaise, dès son arrivée en Allemagne fin mai, avait fait la une des journaux avec ses querelles internes n'ayant pas ainsi le comportement digne d'un participant de la Coupe du monde et mettant aussi en péril le bon déroulement de l'épreuve", souligne la FIFA.
Le Togo a terminé à la quatrième place du groupe G, perdu ses trois rencontres, inscrit un seul but et en a encaissé six.
Mais c'est surtout pour l'affaire des primes de participation que les joueurs et dirigeants togolais ont fait parler d'eux, ce qui avait conduit le sélectionneur allemand Otto Pfister à abandonner son poste en plein tournoi car il estimait être incapable de travailler dans une ambiance aussi agitée.
Il avait repris ses fonctions trois jours plus tard, après que les primes eurent été payés.
La FIFA indique dans son communiqué "avoir fait preuve d'indulgence en prenant en compte le fait que la fédération togolaise a reconnu sa responsabilité et présenté ses excuses".