SAO PAULO, Brésil - La FIFA a indiqué jeudi qu'elle tente de connaître l'étendue des dommages provoqués par l'effondrement du stade qui doit accueillir le match d'ouverture de la Coupe du monde de 2014, et en attendant elle ne sera pas en mesure d'évaluer quels seront les délais pour la livraison de l'enceinte.

Deux ouvriers ont été tués quand une grue s'est écroulée sur une structure de métal de 500 tonnes qui a plié par-dessus le stade à Sao Paulo, mercredi. Cela est venu exacerber les inquiétudes déjà pressantes à l'effet que le Brésil ne sera pas prêt à temps pour l'événement par excellence du foot, l'an prochain.

La FIFA voulait que les 12 stades pour la Coupe du monde soient prêts d'ici la fin de décembre, mais elle devra probablement accepter le stade de Sao Paulo après la date butoir initiale. L'organisme de régie du foot a dit ne pas avoir de plan B pour les villes hôtesses étant donné que près d'un millions de billets ont déjà été vendus pour les matchs.

« C'est trop tôt pour évaluer de façon détaillée la situation de l'Aréna de Corinthians, alors que nous attendons toujours le rapport technique pour être en mesure d'évaluer l'étendue des dommages, a fait savoir la FIFA dans un communiqué envoyé à l'Associated Press. Nous serons en mesure de fournir une mise à jour au plus tôt la semaine prochaine, après une réunion du comité organisateur de la FIFA. »

La semaine prochaine, la FIFA et des vedettes du foot se réuniront dans la ville de Costa do Sauipe afin de procéder au tirage au sort qui déterminera le calendrier de la prochaine Coupe du monde.

Les travaux à l'aréna Corinthians étaient avancés mais toutes les activités ont été interrompues au moins jusqu'à lundi. Les ouvriers ont eu droit à une période de deuil de trois jours et ceux qui se sont présentés au stade, jeudi, ont été retournés chez eux.

Des ingénieurs et des techniciens ont inspecté le stade afin d'essayer de déterminer à quel moment il sera possible de rouvrir le site de construction.

Des procureurs publics et des dirigeants de syndicats de travailleurs étaient sur place pour s'assurer que les conditions étaient sécuritaires. Un des ouvriers tués mercredi était en pause dans un endroit qui était sensé être interdit d'accès.