La FIFA expérimentera un ballon doté d'une puce
Soccer samedi, 26 févr. 2005. 11:40 jeudi, 12 déc. 2024. 00:34
LONDRES (AFP) - L'International football association board (IFAB) a donné son accord à l'expérimentation par la Fédération internationale (FIFA) d'un ballon doté d'une puce électronique capable de déterminer si celui-ci a bien franchi la ligne de but.
Cette décision fait suite à la présentation par l'équipementier Adidas devant l'IFAB, réuni samedi à Cardiff pour sa 119e assemblée générale annuelle, d'un ballon contenant une puce, qui a été testé lors d'un match entre les équipes une et réserve de Nuremberg (Allemagne), mardi.
L'IFAB est un organisme composé des Fédérations anglaise, écossaise, galloise et irlandaise et de quatre représentants de la FIFA, qui se réunit tous les quatre ans pour passer en revue la législation du soccer, débattre, accepter ou rejeter d'éventuelles modifications des règles.
Cette technologie pourrait être utilisée pour la première fois lors des Championnats du monde des moins de 17 ans au Pérou en septembre.
Ce nouveau ballon est doté d'une puce qui doit permettre, à l'aide de plusieurs capteurs disposés dans le stade pour suivre sa trajectoire, d'alerter l'arbitre lorsque le ballon a bien franchi la ligne de but.
Ce système ne nécessite pas l'utilisation de ralentis vidéos et n'induit aucun délai dans le jeu, ce qui a été favorablement accueilli par l'IFAB. Il ne servira en aucun cas à trancher les cas douteux de hors jeu.
"Le Board a essayé de conserver au soccer son visage humain avec de possibles erreurs et la seule technologie pour laquelle il ait dit oui est celle de la ligne de but", a précisé Sepp Blatter, le président de la FIFA.
"Maintenant, pour la Coupe du monde 2006 (en Allemagne), un tel système pourrait et devrait être appliqué si les résultats de nos tests sont positifs", a-t-il ajouté.
Expérimentations
Adidas s'est cependant fait plus prudent, estimant que de nombreuses expérimentations restent à faire et qu'il est improbable que ce ballon puisse être utilisé pour le Mondial 2006. Le brevet a été déposé fin 2004 et le procédé est encore en phase de développement.
"Nous sommes convaincus de la qualité du système mais nous devons en prouver l'efficacité à 100% pour que tout le monde du football soit convaincu. Sinon, nous ne précipiterons pas les choses", a déclaré un porte-parole d'Adidas, Thomas van Schaik.
Vendredi, le magazine spécialisé français France Football avait indiqué que l'essai de ce ballon, initialement envisagé lors de la finale de la Coupe de la Ligue anglaise dimanche, n'aura pas lieu, car Adidas n'est pas le fournisseur officiel de la compétition.
C'est Mitre qui fournit les ballons de cette épreuve et du Championnat anglais. Le fabricant anglais plancherait pour sa part sur un système moins onéreux consistant à enduire le ballon d'un film chimique qui serait réactif dans un champ magnétique installé derrière la ligne de but.
Cette décision fait suite à la présentation par l'équipementier Adidas devant l'IFAB, réuni samedi à Cardiff pour sa 119e assemblée générale annuelle, d'un ballon contenant une puce, qui a été testé lors d'un match entre les équipes une et réserve de Nuremberg (Allemagne), mardi.
L'IFAB est un organisme composé des Fédérations anglaise, écossaise, galloise et irlandaise et de quatre représentants de la FIFA, qui se réunit tous les quatre ans pour passer en revue la législation du soccer, débattre, accepter ou rejeter d'éventuelles modifications des règles.
Cette technologie pourrait être utilisée pour la première fois lors des Championnats du monde des moins de 17 ans au Pérou en septembre.
Ce nouveau ballon est doté d'une puce qui doit permettre, à l'aide de plusieurs capteurs disposés dans le stade pour suivre sa trajectoire, d'alerter l'arbitre lorsque le ballon a bien franchi la ligne de but.
Ce système ne nécessite pas l'utilisation de ralentis vidéos et n'induit aucun délai dans le jeu, ce qui a été favorablement accueilli par l'IFAB. Il ne servira en aucun cas à trancher les cas douteux de hors jeu.
"Le Board a essayé de conserver au soccer son visage humain avec de possibles erreurs et la seule technologie pour laquelle il ait dit oui est celle de la ligne de but", a précisé Sepp Blatter, le président de la FIFA.
"Maintenant, pour la Coupe du monde 2006 (en Allemagne), un tel système pourrait et devrait être appliqué si les résultats de nos tests sont positifs", a-t-il ajouté.
Expérimentations
Adidas s'est cependant fait plus prudent, estimant que de nombreuses expérimentations restent à faire et qu'il est improbable que ce ballon puisse être utilisé pour le Mondial 2006. Le brevet a été déposé fin 2004 et le procédé est encore en phase de développement.
"Nous sommes convaincus de la qualité du système mais nous devons en prouver l'efficacité à 100% pour que tout le monde du football soit convaincu. Sinon, nous ne précipiterons pas les choses", a déclaré un porte-parole d'Adidas, Thomas van Schaik.
Vendredi, le magazine spécialisé français France Football avait indiqué que l'essai de ce ballon, initialement envisagé lors de la finale de la Coupe de la Ligue anglaise dimanche, n'aura pas lieu, car Adidas n'est pas le fournisseur officiel de la compétition.
C'est Mitre qui fournit les ballons de cette épreuve et du Championnat anglais. Le fabricant anglais plancherait pour sa part sur un système moins onéreux consistant à enduire le ballon d'un film chimique qui serait réactif dans un champ magnétique installé derrière la ligne de but.