La FIFA "n'est pas choquée" pas les démonstrations de ferveur religieuse
Soccer lundi, 1 juil. 2002. 14:02 samedi, 14 déc. 2024. 21:42
PARIS, (AFP) - La Fédération internationale de soccer (FIFA) a affirmé lundi "ne pas être choquée" par les démonstrations de ferveur religieuse, à l'image de celle des joueurs brésiliens à l'issue de la finale du Mondial-2002, remportée par le Brésil contre l'Allemagne (2-0), dimanche à Yokohama.
"L'attitude des joueurs brésiliens à l'issue de la finale ne nous choque pas. Tant qu'il n'y a pas de réactions négatives, de manifestations agressives, chacun fait ce qu'il veut", estime-t-on à la FIFA.
Après leur victoire contre l'Allemagne dimanche, qui a offert au Brésil son cinquième titre mondial, les joueurs sud-américains ont multiplié les manifestations d'ordre religieuse. Un "témoignage de respect" que la FIFA affirme comprendre, étant donné qu'il intervient au terme de "50 à 60 jours d'extrême tension liée à la compétition".
"Nous nous efforçons de prêcher la tolérance et le respect vis à vis d'autrui", explique la FIFA.
"En 1989, lors du Championnat du monde des moins de 20 ans, l'équipe d'Arabie Saoudite avait sollicité 45 minutes pour prier avant de se rendre à la conférence de presse, et nous avions accepté sans problème", rappelle un des membres de la Fédération internationale.
Lors du Mondial-2000 de football en salle, au Guatemala, la FIFA avait également donné le droit aux joueurs musulmans de suivre le jeûne du Ramadan pendant la compétition, après s'être vue confirmé par un médecin que cela "ne représentait pas de danger".
"C'est une décision individuelle", affirme la FIFA, qui, en revanche, estime qu'"il est hors de question de s'adapter aux exigences de quelques uns si c'est au détriment de la majorité. Dans ce cas, c'est le respect qui prime".
"L'attitude des joueurs brésiliens à l'issue de la finale ne nous choque pas. Tant qu'il n'y a pas de réactions négatives, de manifestations agressives, chacun fait ce qu'il veut", estime-t-on à la FIFA.
Après leur victoire contre l'Allemagne dimanche, qui a offert au Brésil son cinquième titre mondial, les joueurs sud-américains ont multiplié les manifestations d'ordre religieuse. Un "témoignage de respect" que la FIFA affirme comprendre, étant donné qu'il intervient au terme de "50 à 60 jours d'extrême tension liée à la compétition".
"Nous nous efforçons de prêcher la tolérance et le respect vis à vis d'autrui", explique la FIFA.
"En 1989, lors du Championnat du monde des moins de 20 ans, l'équipe d'Arabie Saoudite avait sollicité 45 minutes pour prier avant de se rendre à la conférence de presse, et nous avions accepté sans problème", rappelle un des membres de la Fédération internationale.
Lors du Mondial-2000 de football en salle, au Guatemala, la FIFA avait également donné le droit aux joueurs musulmans de suivre le jeûne du Ramadan pendant la compétition, après s'être vue confirmé par un médecin que cela "ne représentait pas de danger".
"C'est une décision individuelle", affirme la FIFA, qui, en revanche, estime qu'"il est hors de question de s'adapter aux exigences de quelques uns si c'est au détriment de la majorité. Dans ce cas, c'est le respect qui prime".