La FIFA ne respecte pas complètement le Code de l'AMA
Soccer mardi, 20 sept. 2005. 18:37 jeudi, 12 déc. 2024. 16:45
MONTREAL (AFP) - La Fédération internationale de football (FIFA), qui vient de modifier ses règles internes pour se conformer au Code mondial antidopage, ne respecte pas encore complètement ce dernier, a estimé mardi le président de l'Agence mondiale antidopage (AMA), Dick Pound.
L'AMA n'entend pas pour autant conclure immédiatement au non-respect du Code mondial antidopage par la FIFA, a décidé son comité exécutif à l'issue d'une réunion à Montréal.
La FIFA a travaillé "de bonne foi" pour se conformer au code, a d'ailleurs déclaré à la presse le patron de l'AMA.
Cette dernière va donc plutôt demander au Tribunal arbitral du sport (TAS) "un avis juridique" avant d'aller plus loin, a-t-il dit.
A son congrès de Marrakech (Maroc) il y a dix jours, la FIFA a fait une concession majeure à l'AMA en acceptant que cette dernière puisse faire appel devant le Tribunal arbitral du sport (TAS) de toutes ses décisions au sujet de cas de dopage dans le football, au niveau international ou national.
"Ils ont fait un certain nombre de changements qui les amènent très très près de la conformité" avec le code, a reconnu Dick Pound. Néanmoins, "nos avocats estiment que certaines questions" demeurent en litige, a-t-il ajouté.
M. Pound a précisé que le différend portait notamment sur les sanctions applicables pour certains "cas individuels" ainsi que sur "la question des exemptions pour usage thérapeutique".
Cette décision de confier au TAS le soin de trancher le différend "était la meilleure à prendre", a-t-il poursuivi, "puisqu'elle évitera qu'il y ait une confrontation dans les médias (entre l'AMA et la FIFA) comme cela avait été le cas depuis le mois de mai".
En mai dernier, l'AMA s'était inquiétée de ce que la FIFA ne respectait toujours pas le code, qu'elle avait adopté l'an dernier à Paris.
En juillet, Dick Pound était allé jusqu'à évoquer le "scénario du pire", arguant que l'attitude de la FIFA menaçait la bonne tenue du Mondial-2006 en Allemagne.
Mardi, le patron de l'AMA est resté discret sur les conséquences éventuelles d'un non-respect complet du code par la FIFA.
L'AMA n'entend pas pour autant conclure immédiatement au non-respect du Code mondial antidopage par la FIFA, a décidé son comité exécutif à l'issue d'une réunion à Montréal.
La FIFA a travaillé "de bonne foi" pour se conformer au code, a d'ailleurs déclaré à la presse le patron de l'AMA.
Cette dernière va donc plutôt demander au Tribunal arbitral du sport (TAS) "un avis juridique" avant d'aller plus loin, a-t-il dit.
A son congrès de Marrakech (Maroc) il y a dix jours, la FIFA a fait une concession majeure à l'AMA en acceptant que cette dernière puisse faire appel devant le Tribunal arbitral du sport (TAS) de toutes ses décisions au sujet de cas de dopage dans le football, au niveau international ou national.
"Ils ont fait un certain nombre de changements qui les amènent très très près de la conformité" avec le code, a reconnu Dick Pound. Néanmoins, "nos avocats estiment que certaines questions" demeurent en litige, a-t-il ajouté.
M. Pound a précisé que le différend portait notamment sur les sanctions applicables pour certains "cas individuels" ainsi que sur "la question des exemptions pour usage thérapeutique".
Cette décision de confier au TAS le soin de trancher le différend "était la meilleure à prendre", a-t-il poursuivi, "puisqu'elle évitera qu'il y ait une confrontation dans les médias (entre l'AMA et la FIFA) comme cela avait été le cas depuis le mois de mai".
En mai dernier, l'AMA s'était inquiétée de ce que la FIFA ne respectait toujours pas le code, qu'elle avait adopté l'an dernier à Paris.
En juillet, Dick Pound était allé jusqu'à évoquer le "scénario du pire", arguant que l'attitude de la FIFA menaçait la bonne tenue du Mondial-2006 en Allemagne.
Mardi, le patron de l'AMA est resté discret sur les conséquences éventuelles d'un non-respect complet du code par la FIFA.