Ceux qui dictent les règles du foot s'apprêtent à donner leur aval, samedi, à d'autres essais impliquant la technologie sur la ligne de but. Sauf que le temps commence à manquer si on veut pouvoir mettre une telle mesure en application à la Coupe du monde de 2014.

Des erreurs importantes commises par des arbitres au tournoi de l'an dernier ont incité le président de la FIFA Sepp Blatter à revenir sur sa décision de s'opposer à l'utilisation de la technologie dans le cours des matchs.

Sauf que 10 systèmes étudiés par la FIFA, le mois dernier, ont tous montré des failles à la suite de tests sévères. L'International Football Association Board ne pourra donc pas, samedi, donner libre cours à des essais effectués dans le cadre de véritables matchs.

Le secrétaire général de la FIFA Jerome Valcke a déclaré à The Associated Press qu'il devrait y avoir «d'autres tests supplémentaires, au moins jusqu'en 2012, pour voir si ça fonctionne».

La FIFA est toutefois dans une course contre la montre si elle veut mettre en place la technologie dans les stades du Brésil d'ici 2014.

Il aura donc fallu jusqu'à près de trois ans d'essais pour en venir à l'étape, samedi, où l'IFAB pourrait approuver l'approche conservatrice de l'UEFA, à savoir l'utilisation d'officiels supplémentaires pour juger la validité des buts contestés à l'Euro 2012.

Le recours à un arbitre adjoint derrière chaque but en est seulement à sa deuxième saisons d'essais dans la Ligue Europa.