La FIFA réintègre la Grèce
Soccer mercredi, 12 juil. 2006. 14:18 mercredi, 11 déc. 2024. 22:44
ATHENES (AFP) - La Fédération internationale de soccer (FIFA) a levé mercredi la suspension qu'elle avait prononcée neuf jours plus tôt à l'encontre de la fédération grecque, permettant aux clubs et à l'équipe nationale du pays de participer normalement aux grandes rencontres à venir.
Championne d'Europe en titre, la Grèce avait été frappée de cette sanction infâmante à la suite d'un projet de loi gouvernemental prévoyant de renforcer le contrôle de l'Etat sur le sport. Le texte avait provoqué l'ire de la Fifa, qui y voyait une entorse au principe de la séparation entre sport et politique.
Devant l'énormité de la sanction, le secrétaire d'Etat aux Sports Georges Orphanos a été contraint d'opérer un virage à 180 degrés en amendant son texte de façon à exclure totalement la Fédération grecque de Football (HFF) de l'application de la loi, finalement adoptée mardi par le Parlement grec.
Dans un communiqué publié mercredi, la Fifa indique que son comité d'urgence a levé la suspension après avoir reçu confirmation du fait que les autorités avaient apporté les modifications nécessaires pour se mettre "en conformité avec les statuts de la Fifa et les règlements de l'UEFA correspondants".
La décision de la Fifa avait fait l'effet d'un coup de tonnerre auprès des clubs du pays, notamment les plus importants, qui craignaient une catastrophe financière en cas d'impossibilité de participer aux compétitions internationales.
Corruption
"Il faut que la suspension soit levée, sans quoi nous n'aurons plus qu'à jouer au football entre nous", avait estimé le patron du Panathinaïkos, Yiannis Vardionoyannis.
"Cette crise est une catastrophe sans précédent", déclarait de son côté Petros Kokkalis, vice-président de l'Olympiakos Le Pirée, qui promettait que son club irait devant les tribunaux pour obtenir des compensations financières s'il ne jouait pas la Ligue des Champions cette année.
La décision de la Fifa a également jeté une lumière crue sur la guerre à laquelle se livrent le secrétaire d'Etat aux sports et le patron de la HFF, Vasilis Gagatsis.
"Deux ans après le plus bel accomplissement du sport grec (la victoire à l'Euro 2004), nous ne sommes pas en train de parler des performances de notre équipe nationale mais de la façon dont ce gouvernement a réussi à nous exclure de la compétition!", a martelé le président de la fédération grecque.
Mais le gouvernement continue de son côté de penser que la HFF est incapable de gérer les affaires du football du pays, dont nombre de clubs sont chroniquement endettés et sur lequel plane régulièrement un parfum de corruption et de triche.
La loi visée par la Fifa avait notamment pour objectif d'imposer un contrôle des autorités sur la gestion financière des clubs, traditionnels destinataires de subventions publiques.
Petit lot de consolation pour le secrétaire d'Etat aux sports: le texte finalement voté par le parlement prévoit une "suspension" des soutiens financiers étatiques.
Championne d'Europe en titre, la Grèce avait été frappée de cette sanction infâmante à la suite d'un projet de loi gouvernemental prévoyant de renforcer le contrôle de l'Etat sur le sport. Le texte avait provoqué l'ire de la Fifa, qui y voyait une entorse au principe de la séparation entre sport et politique.
Devant l'énormité de la sanction, le secrétaire d'Etat aux Sports Georges Orphanos a été contraint d'opérer un virage à 180 degrés en amendant son texte de façon à exclure totalement la Fédération grecque de Football (HFF) de l'application de la loi, finalement adoptée mardi par le Parlement grec.
Dans un communiqué publié mercredi, la Fifa indique que son comité d'urgence a levé la suspension après avoir reçu confirmation du fait que les autorités avaient apporté les modifications nécessaires pour se mettre "en conformité avec les statuts de la Fifa et les règlements de l'UEFA correspondants".
La décision de la Fifa avait fait l'effet d'un coup de tonnerre auprès des clubs du pays, notamment les plus importants, qui craignaient une catastrophe financière en cas d'impossibilité de participer aux compétitions internationales.
Corruption
"Il faut que la suspension soit levée, sans quoi nous n'aurons plus qu'à jouer au football entre nous", avait estimé le patron du Panathinaïkos, Yiannis Vardionoyannis.
"Cette crise est une catastrophe sans précédent", déclarait de son côté Petros Kokkalis, vice-président de l'Olympiakos Le Pirée, qui promettait que son club irait devant les tribunaux pour obtenir des compensations financières s'il ne jouait pas la Ligue des Champions cette année.
La décision de la Fifa a également jeté une lumière crue sur la guerre à laquelle se livrent le secrétaire d'Etat aux sports et le patron de la HFF, Vasilis Gagatsis.
"Deux ans après le plus bel accomplissement du sport grec (la victoire à l'Euro 2004), nous ne sommes pas en train de parler des performances de notre équipe nationale mais de la façon dont ce gouvernement a réussi à nous exclure de la compétition!", a martelé le président de la fédération grecque.
Mais le gouvernement continue de son côté de penser que la HFF est incapable de gérer les affaires du football du pays, dont nombre de clubs sont chroniquement endettés et sur lequel plane régulièrement un parfum de corruption et de triche.
La loi visée par la Fifa avait notamment pour objectif d'imposer un contrôle des autorités sur la gestion financière des clubs, traditionnels destinataires de subventions publiques.
Petit lot de consolation pour le secrétaire d'Etat aux sports: le texte finalement voté par le parlement prévoit une "suspension" des soutiens financiers étatiques.