La FIFA se dit conforme avec le code de l'AMA
Soccer lundi, 12 sept. 2005. 13:48 dimanche, 15 déc. 2024. 09:38
MARRAKECH (AFP) - Joseph Blatter, le président de la Fédération internationale de soccer (FIFA), a estimé, lundi lors du congrès de la FIFA à Marrakech, que les textes et règlements de la FIFA étaient désormais en conformité avec le code de l'Agence mondiale antidopage (AMA).
Ainsi, les statuts de la FIFA, modifiés par le congrès, prévoient désormais la possibilité pour l'AMA de déposer un recours devant le Tribunal arbitral du sport (TAS) après que toutes les procédures ont été épuisées. Ils satisfont ainsi à une exigence de l'AMA.
La FIFA a également abandonné la suspension de six mois minimum qui était prévue dans son code disciplinaire, pour revenir à des sanctions allant du simple avertissement à une suspension à vie comme le dispose le code mondial antidopage.
En revanche, le flou persiste en ce qui concerne la question des sanctions pour les cas grave de dopage - le code impose deux ans de suspension avec la possibilité de faire appel -, et qui constitue la principale pomme de discorde entre la FIFA et l'AMA.
Opposé à l'automaticité de la peine, M. Blatter a répété son attachement au principe de l'individualisation des cas. Il a néanmoins estimé que l'ensemble des paramètres, qui sont pris en compte par le code et qui peuvent peser dans l'application des sanctions, s'apparentaient au traitement individuel.
La FIFA fait "le maximum"
Sur ce sujet, Joseph Blatter n'a dit pas craindre un éventuel recours de l'AMA devant le TAS si jamais des doutes subsistaient sur l'harmonisation des règles de la FIFA avec celles du code mondial antidopage.
"Nous espérons que le comité exécutif de l'AMA qui se réunit bientôt sera content", a-t-il expliqué, ajoutant: "Mais s'il n'est pas content, qu'il aille devant le TAS. Nous attendrons avec intérêt le verdict. Nous savons que nous sommes sur le bon chemin et nous voulons travailler avec l'AMA".
La FIFA "respecte" l'AMA et a fait "le maximum" pour se conformer aux règles de cette dernière, a insisté M. Blatter qui a également répété qu'il n'avait pas toujours compris les récriminations adressées par Richard Pound, président de l'AMA, à l'égard de la FIFA.
M. Pound avait demandé à la FIFA de mettre ses règlements en conformité au congrès de Marrakech. "Mais lors de la réunion du CIO (Comité international olympique) à Singapour en juillet, il avait déclaré que les 35 fédérations olympiques étaient en règle. Que pouvait-on faire de plus? Nous avons fait tout ce que nous pouvions... et peut-être même trop!", s'est défendu le président de la FIFA.
"Dès demain matin (mardi), j'appelerai le président de l'AMA pour lui faire part de nos décisions et je lui soumettrai ma proposition d'une coordination renforcée", a poursuivi M. Blatter.
"Enterrer le hache de guerre"
"Nos 250 médecins à travers le monde sont à disposition de l'AMA. C'est bien moins coûteux que d'envoyer les représentants de l'AMA, dont beaucoup ne sont pas des médecins et exercent une profession paramédicale. Et pour des tests sanguins il faut que ceux-ci soient effectués par des médecins", a-t-il dit.
"Je vais lui demander d'enterrer la hache de guerre. Il a besoin d'un partenaire fort comme la FIFA", a-t-il ajouté.
Depuis le dernier congrès ordinaire, en mai 2004 à Paris, où la FIFA et l'AMA s'étaient pourtant entendues sur l'adoption du Code mondial antidopage élaboré par cette dernière, les deux instances n'ont cessé de s'opposer.
Soucieux de "donner aux pays et aux fédérations les mêmes règles", M. Pound était même allé jusqu'à évoquer le "scénario du pire", arguant, début juillet, que l'attitude de la FIFA menaçait la bonne tenue du Mondial-2006 en Allemagne.
Peu après, il s'est néanmoins voulu rassurant, déclarant que la FIFA avait "compris". "Je pense que pendant le congrès à Marrakech les membres vont ajuster les règles", avait-il précisé.
Ainsi, les statuts de la FIFA, modifiés par le congrès, prévoient désormais la possibilité pour l'AMA de déposer un recours devant le Tribunal arbitral du sport (TAS) après que toutes les procédures ont été épuisées. Ils satisfont ainsi à une exigence de l'AMA.
La FIFA a également abandonné la suspension de six mois minimum qui était prévue dans son code disciplinaire, pour revenir à des sanctions allant du simple avertissement à une suspension à vie comme le dispose le code mondial antidopage.
En revanche, le flou persiste en ce qui concerne la question des sanctions pour les cas grave de dopage - le code impose deux ans de suspension avec la possibilité de faire appel -, et qui constitue la principale pomme de discorde entre la FIFA et l'AMA.
Opposé à l'automaticité de la peine, M. Blatter a répété son attachement au principe de l'individualisation des cas. Il a néanmoins estimé que l'ensemble des paramètres, qui sont pris en compte par le code et qui peuvent peser dans l'application des sanctions, s'apparentaient au traitement individuel.
La FIFA fait "le maximum"
Sur ce sujet, Joseph Blatter n'a dit pas craindre un éventuel recours de l'AMA devant le TAS si jamais des doutes subsistaient sur l'harmonisation des règles de la FIFA avec celles du code mondial antidopage.
"Nous espérons que le comité exécutif de l'AMA qui se réunit bientôt sera content", a-t-il expliqué, ajoutant: "Mais s'il n'est pas content, qu'il aille devant le TAS. Nous attendrons avec intérêt le verdict. Nous savons que nous sommes sur le bon chemin et nous voulons travailler avec l'AMA".
La FIFA "respecte" l'AMA et a fait "le maximum" pour se conformer aux règles de cette dernière, a insisté M. Blatter qui a également répété qu'il n'avait pas toujours compris les récriminations adressées par Richard Pound, président de l'AMA, à l'égard de la FIFA.
M. Pound avait demandé à la FIFA de mettre ses règlements en conformité au congrès de Marrakech. "Mais lors de la réunion du CIO (Comité international olympique) à Singapour en juillet, il avait déclaré que les 35 fédérations olympiques étaient en règle. Que pouvait-on faire de plus? Nous avons fait tout ce que nous pouvions... et peut-être même trop!", s'est défendu le président de la FIFA.
"Dès demain matin (mardi), j'appelerai le président de l'AMA pour lui faire part de nos décisions et je lui soumettrai ma proposition d'une coordination renforcée", a poursuivi M. Blatter.
"Enterrer le hache de guerre"
"Nos 250 médecins à travers le monde sont à disposition de l'AMA. C'est bien moins coûteux que d'envoyer les représentants de l'AMA, dont beaucoup ne sont pas des médecins et exercent une profession paramédicale. Et pour des tests sanguins il faut que ceux-ci soient effectués par des médecins", a-t-il dit.
"Je vais lui demander d'enterrer la hache de guerre. Il a besoin d'un partenaire fort comme la FIFA", a-t-il ajouté.
Depuis le dernier congrès ordinaire, en mai 2004 à Paris, où la FIFA et l'AMA s'étaient pourtant entendues sur l'adoption du Code mondial antidopage élaboré par cette dernière, les deux instances n'ont cessé de s'opposer.
Soucieux de "donner aux pays et aux fédérations les mêmes règles", M. Pound était même allé jusqu'à évoquer le "scénario du pire", arguant, début juillet, que l'attitude de la FIFA menaçait la bonne tenue du Mondial-2006 en Allemagne.
Peu après, il s'est néanmoins voulu rassurant, déclarant que la FIFA avait "compris". "Je pense que pendant le congrès à Marrakech les membres vont ajuster les règles", avait-il précisé.