La Fifa va contacter les enquêteurs espagnols
Soccer dimanche, 2 juil. 2006. 10:54 jeudi, 12 déc. 2024. 09:36
BERLIN (AFP) - La Fédération internationale de soccer (Fifa) va demander "la semaine prochaine" aux autorités espagnoles enquêtant sur le réseau de dopage sanguin démantelé dans le cyclisme si des joueurs de soccer sont concernés par leur enquête, a-t-elle annoncé dimanche.
"Nous allons envoyer une courrier officiel pour demander à la justice et à la police espagnoles, si leur enquête touche également le soccer", a déclaré Jiri Dvorak, le directeur de la commission médicale de la Fifa.
"Le département légal de la Fifa va s'en occuper cette semaine", a-t-il ajouté en remarquant toutefois qu'il "n'y avait aucune urgence": "Si des joueurs de soccer étaient concernés, les enquêteurs espagnols auraient utilisé la plate-forme qu'est la Coupe du monde pour en informer la Fifa", a assuré Dvorak.
Le patron de la commission médicale de la Fifa ne croit pas à "l'utilité pour les joueurs de football à avoir recours à l'auto-transfusion sanguine, car le risque que cela implique est très grand pour un bénéfice très minime".
M. Dvorak a répété que les 228 contrôles antidopage réalisés jusqu'ici dans le tournoi se sont avérés négatifs: "Durant le tournoi, pendant les stages et les matches de préparation, en moyenne 16 des 23 joueurs par sélection ont été testés", s'est-il félicité.
En 2005, 78 cas positifs de dopage ont été répertoriés dans le football, soit 0,33% des contrôles réalisés à travers le monde. Ce chiffre était de 88 cas positifs en 2004.
La police espagnole a mis au jour un vaste réseau de dopage sanguin, enquête qui a abouti à l'exclusion par leur équipe respective notamment de l'Allemand Jan Ullrich, de l'Espagnol Oscar Sevilla et de l'Italien Ivan Basso du Tour de France 2006.
Au moins 58 cyclistes auraient eu recours à ce réseau de dopage.
"Nous allons envoyer une courrier officiel pour demander à la justice et à la police espagnoles, si leur enquête touche également le soccer", a déclaré Jiri Dvorak, le directeur de la commission médicale de la Fifa.
"Le département légal de la Fifa va s'en occuper cette semaine", a-t-il ajouté en remarquant toutefois qu'il "n'y avait aucune urgence": "Si des joueurs de soccer étaient concernés, les enquêteurs espagnols auraient utilisé la plate-forme qu'est la Coupe du monde pour en informer la Fifa", a assuré Dvorak.
Le patron de la commission médicale de la Fifa ne croit pas à "l'utilité pour les joueurs de football à avoir recours à l'auto-transfusion sanguine, car le risque que cela implique est très grand pour un bénéfice très minime".
M. Dvorak a répété que les 228 contrôles antidopage réalisés jusqu'ici dans le tournoi se sont avérés négatifs: "Durant le tournoi, pendant les stages et les matches de préparation, en moyenne 16 des 23 joueurs par sélection ont été testés", s'est-il félicité.
En 2005, 78 cas positifs de dopage ont été répertoriés dans le football, soit 0,33% des contrôles réalisés à travers le monde. Ce chiffre était de 88 cas positifs en 2004.
La police espagnole a mis au jour un vaste réseau de dopage sanguin, enquête qui a abouti à l'exclusion par leur équipe respective notamment de l'Allemand Jan Ullrich, de l'Espagnol Oscar Sevilla et de l'Italien Ivan Basso du Tour de France 2006.
Au moins 58 cyclistes auraient eu recours à ce réseau de dopage.