Nul doute que la langue française sera bien présente chez l'Impact cette saison alors que six des sept joueurs étrangers sont originaires de la France.

Hassoun Camara, Idriss Ech Chergui, Anthony Le Gall, Richard Pelletier, Philippe Billy et Kevin Hatchi s'avèrent les six représentants français du onze montréalais.

Parmi eux, trois nouveaux venus et trois autres qui étaient de la formation la saison dernière.

Hatchi, Camara et Ech Chergui se sont joints à l'Impact après avoir participé au camp sur invitation en janvier. Après quelques semaines, les nouveaux se sont bien intégrés au groupe.

«Ça se passe bien, tout le monde parle français. Il y a de bonnes personnes dans le groupe et on ressent un bon état d'esprit», explique Idriss Ech Chergui.

«C'est une bonne transition d'être à Montréal. Quelques anciens du championnat français, comme Pelletier, Le Gall et Billy nous ont aidés à nous intégrer», raconte Hassoun Camara.

Comme l'indique Camara, les premiers arrivés ont aidé les nouveaux à s'adapter, surtout Philippe Billy.

Le numéro 21 de l'Impact se plaît grandement depuis son arrivée à Montréal il y a un an. En plus de convaincre ses compatriotes de se joindre à l'équipe, il a joué le rôle de guide touristique !

«Il m'a fait découvrir Montréal et maintenant je connais tout», dévoile Anthony Le Gall.

«J'aime bien visiter quand j'arrive dans un nouvel endroit. Cet aspect m'intéresse beaucoup. Dès ma première année, j'ai visité plusieurs musées. Je le dis souvent, je me plais davantage ici qu'en France», affirme Billy.

«Il m'a dit que ça se passait bien pour lui ici. Nous avons un agent en commun et ça m'a motivé pour venir à Montréal», ajoute Ech Chergui.

Avec autant de joueurs français sur le terrain, les entraîneurs parlent presque autant en français qu'en anglais lors des séances d'entraînement afin de donner des directives aux joueurs.

À un point tel que certains nouveaux songent à apprendre le français.

«Il y a parfois eu une barrière de langue avec les francophones, mais on travaille là-dessus. Je comprends plus de mots en français et eux en anglais. Je sais par exemple dire Ça va!», explique le gardien Evan Bush.

«Les anglophones font des efforts pour apprendre notre langue et l'inverse. Bref, un groupe est en train de se créer et une bonne chimie est présente», confirme Billy.

Autre preuve que le français sera parlé couramment dans le vestiaire, 13 des 20 joueurs sous contrat s'expriment dans la langue de Molière.

D'après un reportage de Patrick Friolet