La fin de la Ligue des champions?
Soccer samedi, 18 mars 2006. 16:37 samedi, 14 déc. 2024. 02:46
LONDRES (AFP) - Le G14, le groupement des dix-huit clubs de soccer les plus riches d'Europe, envisage de faire disparaître la Ligue des champions sous sa forme actuelle pour créer une compétition fermée qu'il gèrerait, révèle samedi le quotidien britannique The Guardian.
Le journal s'est procuré un "document de politique interne", dans lequel le G14, qui comprend entre autres le FC Barcelone, le Bayern Munich, la Juventus Turin, Lyon, Manchester United ou le Real Madrid, mais pas un club comme Chelsea, établit les moyens d'assurer la domination de ses 18 membres sur le soccer européen.
Formé en 2000, puis ayant accueilli quatre nouveaux membres deux ans plus tard sans changer son nom, le G14 admet la nécessité pour ses clubs de continuer à participer aux compétitions nationales.
En revanche, il exigerait la garantie d'une participation chaque année à la principale compétition européenne et n'exclut pas une scission pour former une "Super Ligue européenne".
La participation à la Ligue des champions dépend pour l'instant du classement dans le Championnat national la saison précédente.
"Les compétitions nationales représentent actuellement, et continueront à représenter, le coeur de l'activité des clubs membres du G14", est-il écrit selon le Guardian dans ce document.
"Les compétitions internationales représentent un complément indispensable aux compétitions nationales et donc nécessitent de garantir aux clubs participants un nombre raisonnable de matches permettant à ces clubs de haut niveau de prévoir des plans pour maximiser leurs chances d'un +retour sur investissement+", est-il précisé.
"C'est l'apartheid"
"Les structures (...) seraient clairement fixées sur la base des besoins (...), est-il ajouté. Cela pourrait impliquer de manière tout à fait possible une séparation entre le haut niveau professionnel et tous les autres échelons inférieurs, si cela était accepté par les clubs."
"C'est l'apartheid: ce serait la fin du modèle européen de football, a réagi le directeur de la communication de l'Union européenne de football (UEFA) William Gaillard, interrogé par le Guardian.
"Ils veulent se débarrasser du système de promotion-relégation et introduire le modèle américain d'une Ligue fermée. Ils pourraient aussi bien transformer le soccer en catch professionnel américain où tout est prévisible parce que ça a été tracé avant. Ce serait aussi la fin des équipes nationales."
Le document est aussi explicite concernant la conception du G14 pour le partage des revenus. "Le G14 est en faveur d'un modèle d'exploitation des droits qui maximise les revenus pour les clubs participant. La redistribution des richesses dans un marché central implique de (considérer) la contribution proportionnelle de tous ceux concernés."
"Les revenus générés par le soccer international de haut niveau seraient distribués de manière équitable, signifiant qu'une portion substantielle serait disponible pour la "solidarité" pour supporter la base du soocer", est-il dit.
Le document précise que la dernière version amendée est devenue la "politique officielle du G14" en décembre dernier, même si un porte-parole du groupement a indiqué au Guardian qu'il s'agissait d'un avant-projet basé sur les discussions.
Le journal s'est procuré un "document de politique interne", dans lequel le G14, qui comprend entre autres le FC Barcelone, le Bayern Munich, la Juventus Turin, Lyon, Manchester United ou le Real Madrid, mais pas un club comme Chelsea, établit les moyens d'assurer la domination de ses 18 membres sur le soccer européen.
Formé en 2000, puis ayant accueilli quatre nouveaux membres deux ans plus tard sans changer son nom, le G14 admet la nécessité pour ses clubs de continuer à participer aux compétitions nationales.
En revanche, il exigerait la garantie d'une participation chaque année à la principale compétition européenne et n'exclut pas une scission pour former une "Super Ligue européenne".
La participation à la Ligue des champions dépend pour l'instant du classement dans le Championnat national la saison précédente.
"Les compétitions nationales représentent actuellement, et continueront à représenter, le coeur de l'activité des clubs membres du G14", est-il écrit selon le Guardian dans ce document.
"Les compétitions internationales représentent un complément indispensable aux compétitions nationales et donc nécessitent de garantir aux clubs participants un nombre raisonnable de matches permettant à ces clubs de haut niveau de prévoir des plans pour maximiser leurs chances d'un +retour sur investissement+", est-il précisé.
"C'est l'apartheid"
"Les structures (...) seraient clairement fixées sur la base des besoins (...), est-il ajouté. Cela pourrait impliquer de manière tout à fait possible une séparation entre le haut niveau professionnel et tous les autres échelons inférieurs, si cela était accepté par les clubs."
"C'est l'apartheid: ce serait la fin du modèle européen de football, a réagi le directeur de la communication de l'Union européenne de football (UEFA) William Gaillard, interrogé par le Guardian.
"Ils veulent se débarrasser du système de promotion-relégation et introduire le modèle américain d'une Ligue fermée. Ils pourraient aussi bien transformer le soccer en catch professionnel américain où tout est prévisible parce que ça a été tracé avant. Ce serait aussi la fin des équipes nationales."
Le document est aussi explicite concernant la conception du G14 pour le partage des revenus. "Le G14 est en faveur d'un modèle d'exploitation des droits qui maximise les revenus pour les clubs participant. La redistribution des richesses dans un marché central implique de (considérer) la contribution proportionnelle de tous ceux concernés."
"Les revenus générés par le soccer international de haut niveau seraient distribués de manière équitable, signifiant qu'une portion substantielle serait disponible pour la "solidarité" pour supporter la base du soocer", est-il dit.
Le document précise que la dernière version amendée est devenue la "politique officielle du G14" en décembre dernier, même si un porte-parole du groupement a indiqué au Guardian qu'il s'agissait d'un avant-projet basé sur les discussions.