VIENNE - IDENTITE DE VUES. Joschka Fischer, l'ancien ministre allemand des Affaires étrangères, a relevé "une étonnante identité de vues" avec l'ancien président de la Commission européenne, Jacques Delors, qui a pronostiqué lundi à Berlin la victoire de l'Allemagne à l'Euro.

"Mon pronostic, c'est l'Allemagne, a déclaré M. Delors, ajoutant que l'équipe russe était la seule qui puisse lui faire de l'ombre par "son imagination". "Si l'équipe d'Allemagne pouvait jouer comme elle l'a fait dans les 30 premières minutes du dernier match (contre le Portugal), nous serons champions d'Europe", a ajouté "Joschka" en marge d'un débat sur l'avenir de l'Union européenne.

DIPLOMATES. En marge d'une conférence sur la sécurité dans les territoires palestiniens, mardi à Berlin, le ministre allemand des Affaires étrangères, Frank-Walter Steinmeier, n'a pas manqué de s'entretenir avec son homologue turc à propos de la demi-finale de l'Euro, qui opposera mercredi leurs deux pays. "Ali, est-ce que je peux te parler cinq minutes? Il faut qu'on discute du match de demain", a plaisanté le chef de la diplomatie en s'adressant à Ali Babacan.

CASSER LA VOIX. Le discret Hans-Dieter Flick n'a toujours pas récupéré de son passage en première ligne. L'adjoint de Joachim Löw était aux commandes de l'équipe d'Allemagne lors du quart de finale contre le Portugal (3-2), puisque le sélectionneur allemand, suspendu, ne pouvait intervenir. Depuis, Flick a la voix cassée. "J'ai beaucoup crié lors du match contre le Portugal", a-t-il reconnu, avant le point-presse de la Nationalmannschaft, mardi.

ARAGONES, SES PETITS-ENFANTS (...) Luis Aragones, a onze petits-enfants, mais il en est un pour lequel il a une "faiblesse" particulière. Après l'élimination de l'Italie en quarts de finale, le "sage d'Hortaleza", 69 ans, a ainsi confié: "Même si je les aime tous de la même façon, parfois, sans que tu saches pourquoi, il y en a un qui te touche plus et un message de l'un de mes petits-enfants m'a vraiment ému".

(...) ET LE ROI. Des félicitations, le technicien ibère en a également reçu de la part du roi d'Espagne, Juan Carlos, dans le vestiaire du stade Ernst-Happel de Vienne, après la victoire face à l'Italie. "Je le connaissais déjà avant. Il m'est même arrivé de manger quelquefois avec lui et (Alfredo) di Stefano (le mythique buteur hispano-argentin du Real Madrid, ndlr)", a-t-il expliqué. Et Aragones de narrer une anecdote: "Une fois, il m'a remis la médaille d'or du sport et je lui ai dit: Votre Majesté, ne serait-il pas mieux que nous touchions un peu plus d'argent tous les mois?"

BÂLE LA PLUVIEUSE. La ville de Bâle a connu neuf jours de pluie depuis le début du tournoi, soit trois fois plus que Vienne. Et les risques d'orage pour la demi-finale Allemagne-Turquie de mercredi ne sont pas écartés. Par ailleurs, les températures y ont été plus fraîches que dans la capitale autrichienne: 22 degrés Celsius contre 25 en moyenne.

CODE AMOUREUX. L'arbitre belge de la demi-finale Russie-Espagne, jeudi à Vienne, Frank De Bleeckere, est très amoureux de sa femme, la jolie Saskia. "Je pense à elle à chaque début de match", explique-t-il. "Je lui envoie un message codé. Dès que je sais que je suis filmé par les caméras, je me pince une oreille puis je me gratte le nez. Elle sait alors que je pense à elle."

CHERCHE BILLETS. A l'approche de la finale, dimanche à Vienne, des "chercheurs" de billets fleurissent dans la capitale autrichienne. Munis de panneaux en carton griffonnés, le plus souvent en anglais, passionnés de football ou avides de réaliser des affaires, ils patrouillent dans le centre-ville, particulièrement sur la place de la cathédrale.