VIENNE - POIDS DES RESPONSABILITES. Un journaliste a demandé à Michel Platini quelle était la différence entre un joueur, un sélectionneur et le président de l'UEFA.

Réponse: "La grande différence, c'est le poids (rires). Joueur, je faisais 74 kg, sélectionneur 82 kg, président un peu plus... Quand on est joueur, c'est nous qui décidons de faire gagner ou perdre. Quand on est sélectionneur, on espère, en regardant dans les yeux des joueurs, qu'ils vont gagner. Si Papin et Cantona ne marquent pas, +tu dégages+, la presse va le demander. Quand on est président, c'est la responsabilité de 10.000 personnes. Tu espères que tous ces gens vont essayer de faire un bel Euro."

BOUQUET FINAL. Les ambassades autrichiennes ont prévu d'organiser différents événements à travers le monde, à l'occasion de la finale de l'Euro-2008, dimanche à Vienne, entre l'Allemagne et l'Espagne. Ainsi, à Istanbul, près de 800 personnes - dont Miss Turquie, des représentants politiques et des hommes d'affaires - regarderont le match en direct depuis le consulat d'Autriche, tout en sirotant du vin autrichien. L'embassade autrichienne de Tel Aviv se mettra, elle aussi, à l'heure de l'Euro, tandis qu'à Johannesburg, une grande fête aura lieu dans un club de jazz, organisée conjointement par les ambassades autrichienne, suisse et allemande. Un avant-goût du Mondial-2010, en Afrique du Sud.

KAISER SUR LA RESERVE. La légende du football allemand, Franz Beckenbauer, n'a pas voulu se "mouiller" avant la finale de l'Euro-2008, entre l'Allemagne et l'Espagne. "Cette finale est un classique", s'est félicité le Kaiser. "Les Espagnols n'ont rien gagné depuis longtemps. Ils se sont montrés convaincants lors des rencontres précédentes avec leur jeu fait de passes courtes. Cela promet un match passionnant", a-t-il estimé sur le site internet de la Fédération allemande (DFB).

LA SCIENCE VOIT ROUGE. Si l'on en croit les recherches d'un scientifique allemand, spécialiste des couleurs, l'Espagne aborde la finale de l'Euro-2008 avec un net avantage du fait de son maillot rouge. "Le rouge symbolise le dynamisme, la volonté d'attaquer", a expliqué Gerhard Meerwein, tandis que "le blanc de la Nationalmannschaft est plutôt synonyme de passivité", a-t-il argumenté.

PART DU LION POUR LÖW. Selon un sondage réalisé cette semaine, les Allemands ne doutent pas de la victoire de leur équipe contre l'Espagne, dimanche. Plus de 73% des personnes interrogées sont persuadées que la Nationalmannschaft va remporter le quatrième titre européen de son histoire. Par ailleurs, le sélectionneur Joachim Löw est plébiscité par ses compatriotes: 90% estiment qu'il fait un très bon travail.