La Gazette de l'Euro 2004
Soccer mardi, 22 juin 2004. 11:07 samedi, 14 déc. 2024. 22:44
LISBONNE (AFP) - TAISEUX. Sven Goran Eriksson, le sélectionneur suédois de l'équipe d'Angleterre, n'a pas tari d'éloges sur le jeune attaquant prodige d'Everton Wayne Rooney, coqueluche montante des tabloïdes britanniques.
"J'ai entraîné beaucoup de jeunes joueurs de talent par le passé, des joueurs comme Rui Costa, Roberto Baggio ou Paulo Sousa, mais Wayne Rooney, c'est autre chose. Il n'a que 18 ans et il devrait encore s'améliorer". Loquace quand il parle du joueur, Eriksson est plus circonspect lorsqu'il s'agit d'évoquer l'homme. "Je ne dirais pas que je le connais bien car il parle peu". (AFP)
MALT. Un Irlandais de 30 ans a été interpellé a Portimao peu après avoir "emprunté" une ambulance que conducteur et infirmier avaient provisoirement abandonnée pour aller chercher le malade qu'ils étaient censés transporter. L'homme a expliqué qu'il était las de marcher et qu'il entendait juste faire un petit tour de la ville. L'intervention de la police a mis un terme prématuré à son projet mais pas à son séjour dans la cité. Le temps au moins de se dégriser car son contrôle d'alcoolémie s'est révélé pure malt: 2,92 g/l. (AFP)
INTERRUPTUS. Certains supporteurs de la sélection espagnole ont pris l'habitude de faire des voeux dans l'espoir de séduire les bonnes fées pour qu'elles se penchent sur le berceau de l'équipe. Ainsi, lors du match entre l'Espagne et la Grèce, l'un d'eux proclamait sur une grande banderole: "Maman, si l'Espagne gagne ce soir, je te fais grand-mère!". Engagement certainement insuffisant car la rencontre s'est terminée par un nul (1-1). Peut-être fallait-il promettre un vrai sacrifice. Voeu de chasteté, par exemple. (AFP)
BOMBA. A défaut d'être soutenue par ses habituels fans, venus en très petit nombre au Portugal, la sélection bulgare a bénéficié d'une génération spontanée de supporteurs locaux, autochtones ou de passage. L'élimination de la Bulgarie, condamnée à rentrer au pays à l'issue du premier tour, a plongé cette petite foule d'admirateurs dans la consternation. Il faut dire que la délégation bulgare a souvent bénéficié de la présence à ses côtés d'une arme de séduction massive: sa compatriote, la top-model Magdalena Valchanova, ex-Miss Bulgarie. (AFP)
CADEAU. La première semaine a consacré la France "championne de la chance", selon le quotidien sportif portugais A Bola. Il a couronné les Français après avoir constaté qu'ils avaient été largement servis avec les passes en retrait malheureuses de l'Anglais Gerrard puis du Croate Tudor, ce dernier également auteur d'un but contre son camp. Pour recevoir, il faut savoir donner, pourraient arguer les Français: avec deux penalties concédés en deux matches, le défenseur français Mikaël Silvestre a généreusement contribué à équilibrer la balance. (AFP)
"J'ai entraîné beaucoup de jeunes joueurs de talent par le passé, des joueurs comme Rui Costa, Roberto Baggio ou Paulo Sousa, mais Wayne Rooney, c'est autre chose. Il n'a que 18 ans et il devrait encore s'améliorer". Loquace quand il parle du joueur, Eriksson est plus circonspect lorsqu'il s'agit d'évoquer l'homme. "Je ne dirais pas que je le connais bien car il parle peu". (AFP)
MALT. Un Irlandais de 30 ans a été interpellé a Portimao peu après avoir "emprunté" une ambulance que conducteur et infirmier avaient provisoirement abandonnée pour aller chercher le malade qu'ils étaient censés transporter. L'homme a expliqué qu'il était las de marcher et qu'il entendait juste faire un petit tour de la ville. L'intervention de la police a mis un terme prématuré à son projet mais pas à son séjour dans la cité. Le temps au moins de se dégriser car son contrôle d'alcoolémie s'est révélé pure malt: 2,92 g/l. (AFP)
INTERRUPTUS. Certains supporteurs de la sélection espagnole ont pris l'habitude de faire des voeux dans l'espoir de séduire les bonnes fées pour qu'elles se penchent sur le berceau de l'équipe. Ainsi, lors du match entre l'Espagne et la Grèce, l'un d'eux proclamait sur une grande banderole: "Maman, si l'Espagne gagne ce soir, je te fais grand-mère!". Engagement certainement insuffisant car la rencontre s'est terminée par un nul (1-1). Peut-être fallait-il promettre un vrai sacrifice. Voeu de chasteté, par exemple. (AFP)
BOMBA. A défaut d'être soutenue par ses habituels fans, venus en très petit nombre au Portugal, la sélection bulgare a bénéficié d'une génération spontanée de supporteurs locaux, autochtones ou de passage. L'élimination de la Bulgarie, condamnée à rentrer au pays à l'issue du premier tour, a plongé cette petite foule d'admirateurs dans la consternation. Il faut dire que la délégation bulgare a souvent bénéficié de la présence à ses côtés d'une arme de séduction massive: sa compatriote, la top-model Magdalena Valchanova, ex-Miss Bulgarie. (AFP)
CADEAU. La première semaine a consacré la France "championne de la chance", selon le quotidien sportif portugais A Bola. Il a couronné les Français après avoir constaté qu'ils avaient été largement servis avec les passes en retrait malheureuses de l'Anglais Gerrard puis du Croate Tudor, ce dernier également auteur d'un but contre son camp. Pour recevoir, il faut savoir donner, pourraient arguer les Français: avec deux penalties concédés en deux matches, le défenseur français Mikaël Silvestre a généreusement contribué à équilibrer la balance. (AFP)