BERLIN (AFP) - Joyeux "Kahnniversaire". Le gardien de but remplaçant de l'équipe d'Allemagne, Oliver Kahn, a fêté ses 37 ans dans l'avion ramenant la Mannschaft de Dortmund à son camp de base de Berlin après la victoire (1-0) contre la Pologne.

Le manageur général de la sélection allemande, Oliver Bierhoff, a pris le micro dans l'avion pour souhaiter un joyeux anniversaire au gardien de but du Bayern Munich et un petit en-cas et une bière attendaient les joueurs à leur arrivée à 02h00 du matin dans leur hôtel de la banlieue chic de Berlin. (AFP)

Termes guerriers. L'attaquant de l'équipe des Etats-Unis Eddie Johnson a expliqué mercredi en conférence de presse qu'il se préparait à "partir à la guerre" samedi face à l'Italie (groupe E). "Dans un Mondial, c'est tuer ou être tué", a déclaré le joueur de l'équipe américaine battue 3-0 par la République tchèque lundi. "On met le maillot de son pays, on écoute l'hymne national et on se confronte à un autre pays. C'est comme aller à la guerre", a lancé Johnson, 22 ans. (AFP)

Grenouilles. L'équipe d'Ukraine aurait identifié les raisons de sa débâcle face à l'Espagne (4-0) mercredi à l'occasion de la première rencontre de l'Ukraine dans une phase finale de Coupe de monde. Les Ukrainiens ont mal dormi la nuit précédant le match à cause de grenouilles qui ont élu domicile dans un étang à proximité de l'hôtel de Potsdam (est), choisi comme camp de base. Certains joueurs auraient même selon un journal ukrainien menacé d'exterminer les grenouilles pour dormir en paix et préserver leur chance de qualification en 8e de finale. (AFP)

Commentateur en or. "El Pibe de oro", Diego Armando Maradona, a fait ses débuts comme commentateur pour une chaîne de télévision privée espagnole. L'ancien meneur de jeu argentin, champion du monde en 1986, était donc présent dans la tribune de presse du match Espagne - Ukraine (4-0) mercredi à Leipzig, sans pour autant s'enthousiasmer autant que lors du match entre l'Argentine et la Côte d'Ivoire (victoire 2-1 des Albiceleste) à Hambourg, qu'il avait suivi des tribunes comme supporteur. (AFP)

Jeunesse. Le milieu de terrain d'Arsenal Francesc Fabregas est devenu mercredi à 19 ans et 41 jours le plus jeune joueur espagnol à évoluer dans une Coupe du monde, lors de la victoire de son équipe face à l'Ukraine (4-0). Entré en jeu à la 77e minute, à la place de Luis Garcia, il bat ainsi le record détenu par Julen Guerrero, ancien joueur de l'Athletic Bilbao, qui avait participé au Mondial-1994 aux Etats-Unis à 20 ans et 161 jours. (AFP)

Gros flop. Le quotidien populaire Bild continue à se gausser du Brésilien Ronaldo qu'il a déjà présenté comme "le gros flop du Mondial-2006", en référence à son léger embonpoint et sa pâle prestation contre la Croatie (1-0). Dans son édition de jeudi, le plus fort tirage de la presse allemande a publié des photos de personnalités allemandes souffrant d'une surcharge pondérale en les affublant de maillots jaunes de la Seleçao et de patronyme à consonance brésilienne: habillé d'un seyant maillot auriverde, l'ancien manageur général du club de Leverkusen (1re div. allemande), Reiner Calmund (143 kg), a été notamment rebaptisé "Callinho". (AFP)

Bureau. Amicus, l'un des grands syndicats de Grande-Bretagne, offre quelques conseils pour les salariés qui voudraient regarder le Mondial pendant leurs heures de travail. Première solution: convaincre son patron des bienfaits de laisser ses employés regarder ensemble les matches de l'équipe nationale. Mieux que n'importe quelle réunion d'équipe, cette solution permet de souder le groupe de collègues. Si le chef n'est pas convaincu, il sera encore temps de vérifier dans son contrat s'il n'existe pas une clause d'aménagement du temps de travail, quitte à s'arranger avec un collègue. Enfin, si aucune solution ne peut être trouvée, le syndicat rappelle qu'il est toujours possible de prendre un jour de congé-maladie, "invérifiable". (AFP)

Primes. Les joueurs de l'équipe d'Arabie Saoudite recevront une prime de victoire en dépit de leur match nul contre la Tunisie (2-2), mercredi. Les Saoudiens ont encaissé le but de l'égalisation dans le temps additionnel, mais toucheront chacun tout de même les 100.000 riyal (21.000 euros) prévus en cas de victoire, affirme la presse saoudienne. (AFP)

Suker généreux. L'ancien international croate Davor Suker, troisième du Mondial-1998 en France, a suivi la rencontre opposant la Croatie au Brésil mardi dans un bar de Francfort. "J'ai offert mes tickets pour le match à des amis et des proches", a-t-il avoué. (AFP)

Jonglage. Alejandro Trujillo, un Mexicain de 70 ans fera en famille une démonstration de jonglage à la pause du match Mexique-Portugal, le 21 juin à Gelsenkirchen, où il assistera à son 12e Mondial. Mais avant cela, l'homme, ses trois fils de 38, 36 et 35 ans et son petit-fils de 10 ans, se sont fixés pour objectif de battre leur record de 24 heures de jonglage à cinq avec un ballon de football, lors de l'émission de télévision Record Guiness, en fin de semaine à Madrid. Les cinq passionnés originaires de Puebla, dans le centre du Mexique, essaieront d'effacer un deuxième record: marcher 20 km, au lieu de 15 pour le précédent record, en jonglant simultanément avec un ballon chacun. Un des fils Trujillo aura ensuite pour mission de jongler pendant dix minutes avec une bille en métal d'un centimètre de diamètre. (AFP)

Amitié exemplaire. Le gendarme français Daniel Nivel, violemment agressé par des hooligans allemands lors du Mondial-1998 de football, a assisté avec son épouse mercredi au match Allemagne-Pologne (1-0) du mondial-2006, à l'invitation de la Fédération allemande de football (DFB). "Nous sommes désormais très liés à Monsieur Nivel et à sa famille, a déclaré le président de la DFB, Theo Zwanziger. De cet événement effroyable est née une amitié exemplaire". (AFP)

Calme. Le président du comité d'organisation du Mondial-2006, Franz Beckenbauer, ne s'est pas encore entretenu avec le sélectionneur allemand Jürgen Klinsmann depuis le coup d'envoi du tournoi. "Je préfère ne pas l'embêter, je me souviens du temps où j'étais sélectionneur et où je me réjouissais surtout de chaque coup de fil que je n'avais pas à passer", a justifié le Kaiser, champion du monde comme joueur en 1974 et comme sélectionneur en 1990. (AFP)

Colère. "Nous pouvons parfois gagner une guerre, mais jamais un match de football", s'exclamait un internaute polonais après la défaite de la Pologne face à l'Allemagne 1 à 0. Les internautes ont été nombreux à clamer, jeudi sur le principal portail polonais onet.pl, leur colère et leur déception, après ce match perdu qui élimine pratiquement la Pologne au sein du groupe A. "Zurawski n'a fait qu'aider les Allemands. Pourquoi il n'a pas été remplacé après la première mi-temps?", s'interroge un supporteur. Certains internautes ont toutefois reconnu que les Polonais avaient tout de même joué un bon match contre un adversaire très puissant. "Pour sauver l'honneur, il ne nous reste que de battre le Costa Rica". (AFP)

Tapage. Le propriétaire d'un bar-restaurant berlinois diffusant les matchs du Mondial sur sa terrasse voit débarquer quotidiennement à 22h00 --le début de la nuit selon la définition allemande du tapage nocturne-- la police dans son établissement, à la demande d'un voisin particulièrement sensible au bruit, rapporte le Berliner Zeitung. Pourtant, le tenancier a obtenu une autorisation administrative pour diffuser en plein air les matchs jusqu'au dernier coup de sifflet. Le recours administratif du voisin ayant été rejeté, la police reste toutefois obligée de notifier la plainte. (AFP)