BERLIN (AFP) - Beau geste. La ministre des Sports italienne, Giovanna Melandri doit assister au quart de finale Italie-Ukraine à Hambourg en compagnie de l'ex-champion olympique de gymnastique Yuri Chechi, conseiller des politiques sportives de son ministère. Mme Melandri emmène avec elle deux enfants, une petite fille et un petit garçon de l'école de soccer de la Fédération italienne, pour leur permettre de voir de près un grand match de Coupe du monde de leurs champions favoris. (AFP)

Blokhine monte en grade. Oleg Blokhine, surnommé le "Major" a sa glorieuse époque de joueur (Ballon d'or 1975) - ses coéquipiers du Dynamo Kiev, eux, l'appelaient la "puce" - le sélectionneur de l'Ukraine est appelé "Général" par certains journalistes depuis l'historique qualification pour les quarts de finale. "Pourquoi m'ont-ils fait monter en grade, je ne sais pas", a plaisanté Blokhine dans un sourire. (AFP)

Lapsus. Oleg Blokhine, toujours lui, a commis un étrange lapsus en conférence de presse. Alors qu'on lui demandait si l'Italien Francesco Totti serait aligné contre son équipe en quart de finale, le sélectionneur ukrainien a répondu: "C'est le problème de Trapattoni", Giovanni, sélectionneur italien... de 2000 à 2004. Mais le "Général s'est repris dans la foulée: "Pardon, je veux dire que c'est le problème de (Marcelo) Lippi". (AFP)

Avisé. Le réalisateur américain Spike Lee a donné son avis au site de la Fifa sur l'arbitrage vidéo: "Je risque de passer pour un Américain impérialiste, mais il faut qu'ils instaurent les ralentis (pour juger après coup les actions litigieuses). Le terrain est trop grand, le jeu va trop vite. Il y a 20 ans, un homme seul pouvait arbitrer un match. Il faut plus d'un arbitre sur la pelouse et les ralentis". (AFP)

Oranjes amers. Plus de quatre jours après, la défaite chaotique des Pays-Bas face au Portugal dimanche occupe les discussions quotidiennes de 29% des Néerlandais, selon un sondage de TBWA/Brand Experience rendu public jeudi. Ironiquement, avant que l'équipe nationale néerlandaise ne soit éliminée, elle n'occupait que 22% des conversations, selon l'institut de sondage. (AFP)

Cristianomania. Après avoir été élu joueur le plus sexy par un journal gay néerlandais, Cristiano Ronaldo est également du goût des lectrices et lecteurs du magazine de programmes de télévision Veronica Magazine, rapporte le quotidien néerlandais De Telegraaf jeudi. L'attaquant de Manchester United est le joueur de soccer le plus sexy pour 20% des lectrices du magazine, suivi de l'attaquant néerlandais Robin van Persie. David Beckham arrive en troisième position. (AFP)

Cricket. En Angleterre, le tournoi de tennis de Wimbledon ne veut pas montrer d'images du quart de finale Angleterre-Portugal samedi après-midi pour ne pas risquer de déconcentrer les joueurs avec des cris de supporteurs. Mais les responsables du cricket ont craqué: ils retransmettront les meilleurs moments du match pendant celui qui opposera l'Angleterre au Sri Lanka au stade Headingley de Leeds... de peur que le public ne boude une rencontre concluant une série de cinq matches menée 4 victoire à 0 par l'Angleterre. (AFP)

Chemin Klinsmann. Depuis jeudi un chemin porte le nom de Jürgen Klinsmann dans la ville de Geislingen an der Steige, dans le sud-ouest de l'Allemagne, là où le sélectionneur allemand a commencé sa carrière. Le conseil municipal a accepté mercredi le projet, a déclaré un porte-parole. Le maire Wolfgang Amann (indépendant) a lui-même vissé la plaque à l'entrée du chemin. Celui-ci passe devant des installations sportives où s'entraînait Klinsmann enfant. Né dans la région, à Göppingen, l'entraîneur national a grandi à Geislingen et a fait partie du club de soccer local. (AFP)

Diego aime Rooney. Le légendaire argentin Diego Maradona a baptisé Wayne Rooney "Roonino" et l'a intronisé comme un des "meilleurs joueurs du monde", à son égal. "Je le mets au même niveau que Ronaldinho, (Juan Roman) Riquelme et (Lionel) Messi, des joueurs d'un immense talent", a expliqué le Pibe de oro au Daily Express. Rooney, 20 ans, "est un joueur phénoménal (...). Il me rappelle moi-même parce qu'il est fier sur la pelouse et qu'il veut toujours le ballon. (...) Il a également le talent pour créer de la magie sur un terrain de football. Et ça, personne ne peut vous l'apprendre". Maradona a également regretté la frilosité du sélectionneur Sven-Goran Eriksson, qui ne joue qu'avec un seul attaquant de pointe. "Ils ont besoin de (Peter) Crouch et de Rooney ensemble pour marquer des buts". (AFP)