BERLIN (AFP) - A la hausse. La valeur de l'équipe d'Allemagne s'est envolée sur le marché des transferts après sa qualification pour les quarts de finale. Selon les estimations du quotidien populaire Bild, les 17 joueurs qui ont participé jusque-là aux quatre rencontres du tournoi ont une valeur globale de 223 millions d'euros contre 75 millions avant le 9 juin.

Miroslav Klose, meilleur buteur du tournoi avec quatre réalisations, et le capitaine Michael Ballack sont les poids-lourds de l'indice très officieux créé par Bild, le WM-DAX, en référence à l'indice-vedette de la Bourse de Francfort. La "capitalisation boursière" de Klose est ainsi passée de 15 à 35 millions d'euros en moins de trois semaines, tandis que Michael Ballack "vaut" désormais 35 millions, contre 30 millions auparavant. Autres grands gagnants à la Bourse du Mondial, l'arrière gauche Philipp Lahm dont la valeur a triplé, à 18 millions d'euros, et Lukas Podolski passé de 11 à 18 millions d'euros. (AFP)

Bon présage. L'Allemagne portera ses couleurs traditionnelles, le maillot blanc et short noir, pour le quart de finale contre l'Argentine, vendredi à Berlin, a annoncé la Fédération internationale de football (Fifa). Les Argentins seront revêtu, eux, de leur maillot bleu foncé, et non leurs célèbres rayures bleues et blanches. Les deux équipes avaient ces couleurs lors de la finale du Mondial-1990, remportée 1 à 0 par l'Allemagne, se souviennent les experts, confiants. (AFP)

Sacrilège. Le sélectionneur adjoint de l'équipe d'Allemagne, Joachim Löw, a été photographié avec une chemise où apparaît le mention "Argentina" à quelques jours du quart de finale contre... l'Argentine. Sacrilège, s'est offusqué le quotidien populaire Bild qui avait déjà débusqué le polo "Italia" de Michael Ballack. "Je n'avais même pas remarqué que c'était marqué Argentine", s'est défendu mollement Löw. Le quotidien populaire, qui épie les faits et gestes des joueurs allemands et de leurs proches, a en revanche félicité l'épouse de Jürgen Klinsmann pour son sens de l'humour et/ou du devoir: Debbie Klinsmann est apparue dans les tribunes lors du match contre la Suède (2-0) avec le tee-shirt barré de la mention "Bundestrainer" ou sélectionneur allemand. (AFP)

Beckham enceinte? David Beckham serait-il enceinte? Avait-il bu trop de bière? Ou a-t-il trouvé le spectacle proposé lors de ce 8e de finale difficile à digérer? C'est en tout cas ce que se demande le tabloïd allemand Bild, inquiet pour le capitaine de l'Angleterre qui a vomi durant la rencontre contre l'Equateur (1-0). Le journal populaire a même dépêché un reporter sur "les lieux du crime", l'endroit du terrain où le footballeur le plus célèbre au monde a été malade. Aucun indice n'a été retrouvé, car un orage a lavé depuis la pelouse, regrette Bild. (AFP)

En colère. Le Suisse Marco Streller a critiqué les spectateurs du stade de Cologne après l'élimination à l'issue des tirs aux buts de la sélection helvétique contre l'Ukraine. "Les gens chantaient +Lukas Podolski+ ou +l'Allemagne va aller en finale+, c'est un manque total de respect", s'est emporté l'international suisse qui joue en club à... Cologne. Streller s'en est pris à la Fédération internationale de football qui, selon lui, a vendu 95% des billets à des Allemands, tandis que les supporteurs suisses n'ont pas pu en trouver", a-t-il regretté. (AFP)

Bouc émissaire. Johan Cruyff a estimé que la ministre néerlandaise de l'Immigration Rita Verdonk était "co-responsable" de l'élimination des Oranje par l'équipe portugaise dimanche (0-1), dans une chronique publiée mardi par le quotidien néerlandais De Telegraaf. Verdonk avait refusé de naturaliser le joueur ivoirien du FC Feyenoord Salomon Kalou, pourtant certain de faire partie de la sélection nationale s'il obtenait la nationalité néerlandaise. "Un ministre doit servir les intérêts d'un pays, et elle ne l'a clairement pas fait", écrit le légendaire avant-centre, un commentateur sportif très écouté aux Pays-Bas. "A cause d'elle, le développement de l'équipe (dans les dix années à venir) ne recevra pas d'impulsion supplémentaire", prévient Cruyff. (AFP)

Intégrisme. Certains islamistes du sud de l'Inde se sont plaint de l'ampleur prise par le Mondial dans leur pays, estimant que les jeunes étaient "devenus fous" à cause du football. "Partout où vous allez, il y a (des jeunes) portant des maillots de diverses équipes. C'est comme de l'idolatrie, ce que notre religion condamne fermement", a déclaré Sattar Pathallur, secrétaire de l'Association des étudiants sunnites de Malappuram, dans l'Etat du Kerala. "Je pense très sincèrement qu'il y a une espèce de conspiration pour détourner les musulmans avec des sujets non-productifs", a-t-il ajouté. (AFP)

Crise cardiaque. Un fan de la sélection portugaise est décédé dimanche des suites d'une crise cardiaque à l'issue du match de 8e de finale contre les Pays-Bas, à Moure, dans le nord du Portugal, ont informé lundi les pompiers locaux. Apparemment l'homme, âgé de 61 ans, n'a pas résisté aux émotions du match qu'il suivait à la télévision chez lui et à la victoire du Portugal 1-0 et a eu un malaise. Par ailleurs un homme de 41 ans souffre d'une lésion cérébrale après avoir chuté d'une hauteur de dix mètres alors que, juché sur la statue du Marquis de Pombal, sur la place du même nom, il fêtait la victoire du Portugal. (AFP)

Retard à l'allumage. Les téléspectateurs chinois ont raté les deux premières minutes du match de quarts de finale disputé lundi entre l'Italie et l'Australie. Après l'entrée des joueurs sur le terrain et les saluts, les deux chaînes de la télévision centrale (CCTV), qui retransmettent la Coupe du Monde, ont alterné des images de supporteurs de rencontres précédentes. Au bout de deux minutes, Italie-Australie était de retour, mais la rencontre avait déjà commencé. Selon la ligne d'information téléphonique permanente de CCTV, le problème de transmission est venu d'Allemagne. (AFP)

Outrage. Un commentateur vedette de la télévision chinoise, Huang Jianxiang, a déclenché la polémique dans son pays après ses commentaires enflammées, à en perdre la voix, en faveur de l'Italie, lors du match contre l'Australie. "Vive l'Italie", a hurlé le journaliste après le penalty marqué dans les dernières secondes des arrêts de jeu par Francesco Totti, tout en proférant des jugements hostiles aux Australiens. "Ils n'auront pas besoin de rentrer à la maison, car la plupart d'entre eux vivent en Europe, au revoir!" Les principaux portails internet ont ouvert des sites de discussions consacrés uniquement aux réactions à ses commentaires. Certains demandent sa démission, d'autres l'approuvent. (AFP)