BERLIN (AFP) - Sexe. L'effervescence du Mondial a manifestement un effet positif sur la vie sexuelle des supporteurs présents en Allemagne. Le leader international de préservatifs Durex (29% des parts de marché) a annoncé mercredi une hausse de 32% des ventes de préservatifs et de 11% des lubrifiants. "L'ambiance grandiose (du Mondial) semble avoir un effet aphrodisiaque", a expliqué Gerald Schreiber, directeur marketing de Durex. (AFP)

Héros. L'entraîneur de l'équipe de football allemande, Jürgen Klinsmann, enthousiasme les femmes allemandes. D'après les résultats d'un sondage paru mercredi dans le magazine allemand "Frau im Spiegel", une grande majorité des femmes trouve l'entraîneur de 41 ans très sympathique et le considère comme un homme qui encourage la nation.

Pour 75% des mille Allemandes interrogées, M. Klinsmann aurait sorti l'Allemagne de son désarroi grâce à un mélange de discipline et d'enthousiasme. 44% des femmes voient en cet homme plus qu'un entraîneur, il représenterait un gendre potentiel. (AFP)

Courriels. Des internautes du monde entier ont soutenu l'équipe d'Allemagne dans leur défaite contre l'Italie 2-0 mardi soir. La Fédération allemande de football (DFB) a recensé jusqu'à mercredi midi 2.100 courriels reçus de 16 pays de quatre continents. Des fans d'Australie, de Chine, des Etats-Unis et de l'Iran ont remercié l'équipe pour sa performance. Via la toile, ils ont exprimé toutes leurs sympathies aux joueurs allemands déçus. (AFP)

Bundestagsarena. Le dome miniature en verre du Parlement fédéral allemand, réplique provisoire édifiée à l'occasion du Mondial de la célèbre Coupole du Reichstag, a accueilli mercredi son 100.000ème visiteur. Le président conservateur du Bundestag, Norbert Lammert, a offert à Sylvia Hirte, originaire du Bergischer Land (ouest) une corbeille de cadeaux. Cette arène stylisée donne des informations sur son activité pendant toute la durée du Mondial. (AFP)

Fan(e)s. La présence des femmes dans les fêtes de supporteurs a une influence pacificatrice sur l'ambiance et les autres fans présents. "Les filles jouent depuis toujours un rôle de tampon contre la violence dans les groupes de fans", a expliqué mercredi Michael Kline, sociologue. Les femmes représentant quasiment la moitié des spectatrices, "cela a bien évidemment une influence sur l'ambiance", continue-t-il. L'intérêt accru des femmes pour le football a également changé le sport en lui-même. "Les hommes font plus attention au comportement combatif de leurs stars, les femmes, plus à la beauté du jeu et à la mise en scène", observe M. Kline. "Les femmes ne se laissent plus pousser hors du football", conclut le sociologue. (AFP)

Concurrence. Le festival international de théâtre d'Alamda, qui se tient dans la banlieue sud de Lisbonne, avait décidé de changer son programme mercredi soir (19h00 GMT) en raison de la demi-finale du Mondial Portugal-France, à Munich (sud de l'Allemagne). Les organisateurs ont reporté la représentation sur scène de deux pièces de théâtre, parmi lesquelles "Don, Mécènes et adorateurs" d'Alexandre Ostrovski par le théâtre de Gennevilliers et le Centre dramatique national. La 23e édition du festival d'Almada, surnommé "le petit Avignon portugais", se tient jusqu'au 18 juillet. Le festival présente cette année vingt-cinq pièces de théâtre, dont douze étrangères, selon les organisateurs. (AFP)

Athlétisme. Le football ne rend pas forcément las autres sportifs jaloux. "J'ai vu presque tous les matches du Mondial", raconte ainsi le Jamaïcain Asafa Powell, codétenteur du record du monde du 100 m (9.77). "Je pense que la finale opposera l'Italie à la France, mais entre les deux je n'ai pas de favori." Ladji Doucouré, grand amateur de ballon rond, a, lui, suivi les Bleus "depuis le début". "C'est très bien ce qu'ils font, il faut être là au bon moment", estime le champion du monde du 110 m haies, qui a "envoyé des messages pour les supporter". Son compère du relais 4x100 m champion du monde, Ronald Pognon, espère que l'équipe de France "battra l'Italie en finale" et confesse de l'admiration pour Lilian Thuram, "un gars humble, un bon philosophe antillais". (AFP)