La grève est évitée en Angleterre
Soccer vendredi, 23 nov. 2001. 13:44 dimanche, 15 déc. 2024. 14:47
MANCHESTER (Angleterre), (AFP) - Les clubs professionnels anglais de soccer et l'Association des joueurs professionnels (PFA) ont trouvé vendredi un terrain d'entente sur la répartition des droits de télévision mettant ainsi fin à la menace de grève des joueurs pour le week-end des 1er et 2 décembre.
"Nous avons trouvé un accord et le bon sens a prévalu", a affirmé Adam Crozier, directeur général de la Fédération anglaise (FA), lors d'une conférence de presse à Manchester, après l'annonce de l'accord par Gordon Taylor, le directeur exécutif de la PFA.
Les clubs de D1 ont proposé 52 millions de livres (117,4 millions canadiens) sur trois ans à la PFA, soit légèrement plus que leur offre initiale qui était de 50 millions de livres, qui représentait 66% de plus que lors des trois dernières années. Mais cette première offre était jugée insuffisante par M. Taylor.
Jeudi, les présidents des clubs de Premier League (D1) et de Football League (D2, D3, D4) ont porté l'affaire devant la Haute Cour de Londres pour empêcher la grève des joueurs, dont le principe avait été voté début novembre à 99% par les 2496 membres de la PFA.
"Nouvel état d'esprit"
L'accord conclu vendredi repose sur "un nouveau niveau de confiance et un respect mutuel pour le rôle des joueurs dans le jeu", a souligné M. Crozier, tandis que le directeur général de la Premier League (D1), Richard Scudamore, se montrait soulagé lors de la conférence de presse prévue initialement à midi mais qui a débuté à 17h00 GMT.
"Il y a heureusement un nouvel état d'esprit reposant sur une confiance mutuelle" entre joueurs et clubs, a indiqué M. Taylor, précisant que l'accord avait abouti à "une somme d'argent dont nous apprécions beaucoup le montant."
La somme obtenue correspond à 17 millions de livres par an, soit beaucoup moins que les 27 millions de livres réclamées jusque-là par M. Taylor.
Le feuilleton, qui durait depuis plusieurs semaines, était entré dans un phase critique mardi soir avec l'annonce d'un préavis de grève de la part de la PFA. Taylor s'était alors retrouvé sous le feu des critiques conjointes des présidents de clubs et des fans, largement relayées par la presse.
Certains présidents de clubs, comme Ken Bates (Chelsea), avaient menacé de recourir à de lourdes amendes: deux semaines de salaire en moins pour tout match raté. Ces menaces ont semblé faire hésiter les joueurs vedettes de la Premier League et affaibli la position de Taylor.
"Nous avons trouvé un accord et le bon sens a prévalu", a affirmé Adam Crozier, directeur général de la Fédération anglaise (FA), lors d'une conférence de presse à Manchester, après l'annonce de l'accord par Gordon Taylor, le directeur exécutif de la PFA.
Les clubs de D1 ont proposé 52 millions de livres (117,4 millions canadiens) sur trois ans à la PFA, soit légèrement plus que leur offre initiale qui était de 50 millions de livres, qui représentait 66% de plus que lors des trois dernières années. Mais cette première offre était jugée insuffisante par M. Taylor.
Jeudi, les présidents des clubs de Premier League (D1) et de Football League (D2, D3, D4) ont porté l'affaire devant la Haute Cour de Londres pour empêcher la grève des joueurs, dont le principe avait été voté début novembre à 99% par les 2496 membres de la PFA.
"Nouvel état d'esprit"
L'accord conclu vendredi repose sur "un nouveau niveau de confiance et un respect mutuel pour le rôle des joueurs dans le jeu", a souligné M. Crozier, tandis que le directeur général de la Premier League (D1), Richard Scudamore, se montrait soulagé lors de la conférence de presse prévue initialement à midi mais qui a débuté à 17h00 GMT.
"Il y a heureusement un nouvel état d'esprit reposant sur une confiance mutuelle" entre joueurs et clubs, a indiqué M. Taylor, précisant que l'accord avait abouti à "une somme d'argent dont nous apprécions beaucoup le montant."
La somme obtenue correspond à 17 millions de livres par an, soit beaucoup moins que les 27 millions de livres réclamées jusque-là par M. Taylor.
Le feuilleton, qui durait depuis plusieurs semaines, était entré dans un phase critique mardi soir avec l'annonce d'un préavis de grève de la part de la PFA. Taylor s'était alors retrouvé sous le feu des critiques conjointes des présidents de clubs et des fans, largement relayées par la presse.
Certains présidents de clubs, comme Ken Bates (Chelsea), avaient menacé de recourir à de lourdes amendes: deux semaines de salaire en moins pour tout match raté. Ces menaces ont semblé faire hésiter les joueurs vedettes de la Premier League et affaibli la position de Taylor.