La Juventus Turin s'en sort bien
Soccer mercredi, 23 févr. 2005. 11:10 jeudi, 12 déc. 2024. 08:48
MADRID (AFP) - La Juventus Turin, battue d'un but par le Real Madrid (0-1) mardi, lors du huitième de finale aller de la Ligue des champions de soccer, aurait pu s'incliner plus lourdement sur la pelouse de Santiago-Bernabeu et compromettre ses chances de qualification.
"La Juve repart vivante", titrait Marca mercredi. "Grand match de Madrid qui méritait un meilleur résultat", ajoutait le quotidien sportif espagnol.
Sans être exceptionnels, les Madrilènes sont restés sérieux et appliqués tout le match, à l'image du Danois Thomas Gravesen, sobre et efficace dans son travail de récupérateur. Sa tâche a toutefois été facilitée par l'absence de pressing des joueurs de la Juventus Turin.
La récupération étant assurée, Zinédine Zidane pouvait essentiellement se consacrer à l'organisation du jeu offensif et porter régulièrement le danger sur le but de Buffon, en mettant souvent au supplice son adversaire direct, le défenseur français Jonathan Zebina.
Le latéral droit de la Juve devait souvent commettre des fautes pour arrêter son compatriote. A la 30e minute, son acte irrégulier était lourd de conséquence, puisque le coup franc de David Beckham amenait le seul but du match, celui d'Ivan Helguera, de la tête (31).
L'ancien meneur de jeu de l'équipe de France est à créditer d'un excellent match, ce que ne manquait pas de souligner la presse sportive espagnole. "Parfait" pour AS. "Il a montré qu'il était toujours l'un des meilleurs joueurs du monde", commentait Marca.
Discrète
A l'image de Zebina, la Juventus Turin est passée globalement à côté de son match et aurait pu encaisser deux autres buts. Mais Raul trouvait la transversale (24) et Walter Samuel le poteau (77).
Les défenseurs Lilian Thuram et Fabio Cannavaro ont eux été à la hauteur, effectuant à plusieurs reprises des interventions décisives devant les attaquants madrilènes, tout comme le gardien Gianluigi Buffon, qui a mis un terme de manière autoritaire à certaines situations chaudes.
L'attaque a été particulièrement discrète, en dehors d'une action d'Ibrahimovic qui aurait pu égaliser en fin de match sans l'intervention de Casillas (82). Quant à Alessandro Del Piero, il ne s'est pas procuré la moindre occasion.
Le milieu de terrain, une fois privé de Pavel Nedved, sorti sur blessure (36), s'est quelque peu désagrégé. "La blessure de Nedved a été un coup dur, reconnaissait l'entraîneur Fabio Capello après le match. Olivera (son remplaçant) n'était pas forcément préparé pour entrer dans un tel match et il lui a fallu un peu de temps. Avec Nedved, l'équipe était dangereuse."
Le score du match pouvait laisser quelques regrets aux Madrilènes, qui auraient pu se mettre à l'abri avant le match retour, d'autant que la Juve devrait pouvoir compter sur l'attaquant David Trezeguet à Turin.
L'entraîneur brésilien du Real, Vanderlei Luxemburgo, pour son premier match de Ligue des champions, restait sur sa faim: "C'est un bon résultat mais on aurait pu faire mieux, mettre deux ou trois buts."
"La Juve repart vivante", titrait Marca mercredi. "Grand match de Madrid qui méritait un meilleur résultat", ajoutait le quotidien sportif espagnol.
Sans être exceptionnels, les Madrilènes sont restés sérieux et appliqués tout le match, à l'image du Danois Thomas Gravesen, sobre et efficace dans son travail de récupérateur. Sa tâche a toutefois été facilitée par l'absence de pressing des joueurs de la Juventus Turin.
La récupération étant assurée, Zinédine Zidane pouvait essentiellement se consacrer à l'organisation du jeu offensif et porter régulièrement le danger sur le but de Buffon, en mettant souvent au supplice son adversaire direct, le défenseur français Jonathan Zebina.
Le latéral droit de la Juve devait souvent commettre des fautes pour arrêter son compatriote. A la 30e minute, son acte irrégulier était lourd de conséquence, puisque le coup franc de David Beckham amenait le seul but du match, celui d'Ivan Helguera, de la tête (31).
L'ancien meneur de jeu de l'équipe de France est à créditer d'un excellent match, ce que ne manquait pas de souligner la presse sportive espagnole. "Parfait" pour AS. "Il a montré qu'il était toujours l'un des meilleurs joueurs du monde", commentait Marca.
Discrète
A l'image de Zebina, la Juventus Turin est passée globalement à côté de son match et aurait pu encaisser deux autres buts. Mais Raul trouvait la transversale (24) et Walter Samuel le poteau (77).
Les défenseurs Lilian Thuram et Fabio Cannavaro ont eux été à la hauteur, effectuant à plusieurs reprises des interventions décisives devant les attaquants madrilènes, tout comme le gardien Gianluigi Buffon, qui a mis un terme de manière autoritaire à certaines situations chaudes.
L'attaque a été particulièrement discrète, en dehors d'une action d'Ibrahimovic qui aurait pu égaliser en fin de match sans l'intervention de Casillas (82). Quant à Alessandro Del Piero, il ne s'est pas procuré la moindre occasion.
Le milieu de terrain, une fois privé de Pavel Nedved, sorti sur blessure (36), s'est quelque peu désagrégé. "La blessure de Nedved a été un coup dur, reconnaissait l'entraîneur Fabio Capello après le match. Olivera (son remplaçant) n'était pas forcément préparé pour entrer dans un tel match et il lui a fallu un peu de temps. Avec Nedved, l'équipe était dangereuse."
Le score du match pouvait laisser quelques regrets aux Madrilènes, qui auraient pu se mettre à l'abri avant le match retour, d'autant que la Juve devrait pouvoir compter sur l'attaquant David Trezeguet à Turin.
L'entraîneur brésilien du Real, Vanderlei Luxemburgo, pour son premier match de Ligue des champions, restait sur sa faim: "C'est un bon résultat mais on aurait pu faire mieux, mettre deux ou trois buts."