La position du président de la FFF, Claude Simonet, est fragile
Soccer lundi, 8 juil. 2002. 13:55 dimanche, 15 déc. 2024. 08:32
PARIS (AFP) - Le président de la Ligue fédérale amateur de football, Jean-Pierre Escalettes, a déclaré, lundi soir, que la position du président de la Fédération française (FFF), Claude Simonet, était "fragile".
"Ce sont les aléas de la vie des présidents, a expliqué M. Escalettes, interrogé sur RTL. Ils sont soumis à des assemblées, et quand il y a des problèmes épineux qui se posent, il y a toujours des contestations".
"Tout est fragile, comme le poste de sélectionneur (de l'équipe de France, ndlr), et celui de président", a-t-il ajouté.
Claude Simonet doit en effet faire face à une fronde du monde amateur, qui s'est abstenu en masse lors du vote du budget prévisionnel de la FFF (50,42%), samedi à Lyon lors de l'assemblée générale.
Une manifestation de mauvaise humeur principalement dûe aux interrogations pesant sur l'avenir de l'aide financière promise par le football professionnel. Pourtant acceptée par les présidents de clubs lors de l'assemblée de la Ligue de football professionnel (LFP), fin mai, la convention portant sur les cinq prochaines saisons, pour un montant de 62,5 millions d'euros, n'a pas encore été signée avec la FFF.
Rencontre au ministère
"Le président de la FFF va, j'espère, se lancer avec nous dans une sorte de chantier, des états-généraux du football et, là, il faudra apporter aux clubs du concret, a poursuivi Jean-Pierre Escalettes. Etant bien entendu que le 11 janvier, on aura réglé une fois pour toutes le problème de la convention avec le football professionnel".
La prochaine assemblée du 11 janvier 2003 a en effet été fixée comme date-butoir par Jean-Pierre Escalettes, qui a en outre appelé à la confiance jusqu'à cette date. Mais si les demandes des siens n'étaient pas satisfaites d'ici là, cette assemblée pourrait être celle de la crise pour la FFF.
"C'est prévu dans les textes, a poursuivi M. Escalettes, interrogé pour savoir si une motion de défiance à l'encontre du président de la FFF pouvait être envisagée. "Rien n'est à exclure. C'est une façon de mettre la pression sur le football professionnel en fixant une date limite au-delà de laquelle le football amateur n'ira pas", a-t-il continué.
"Imaginez que d'ici au mois de janvier on n'arrive pas à un accord satisfaisant et que le ministère des Sports arrive, avec l'application de la loi, tout peut arriver. Ce serait une catastrophe", a-t-il conclu.
Claude Simonet doit rencontrer le ministre des Sports, Jean-François Lamour, jeudi après-midi.
"Ce sont les aléas de la vie des présidents, a expliqué M. Escalettes, interrogé sur RTL. Ils sont soumis à des assemblées, et quand il y a des problèmes épineux qui se posent, il y a toujours des contestations".
"Tout est fragile, comme le poste de sélectionneur (de l'équipe de France, ndlr), et celui de président", a-t-il ajouté.
Claude Simonet doit en effet faire face à une fronde du monde amateur, qui s'est abstenu en masse lors du vote du budget prévisionnel de la FFF (50,42%), samedi à Lyon lors de l'assemblée générale.
Une manifestation de mauvaise humeur principalement dûe aux interrogations pesant sur l'avenir de l'aide financière promise par le football professionnel. Pourtant acceptée par les présidents de clubs lors de l'assemblée de la Ligue de football professionnel (LFP), fin mai, la convention portant sur les cinq prochaines saisons, pour un montant de 62,5 millions d'euros, n'a pas encore été signée avec la FFF.
Rencontre au ministère
"Le président de la FFF va, j'espère, se lancer avec nous dans une sorte de chantier, des états-généraux du football et, là, il faudra apporter aux clubs du concret, a poursuivi Jean-Pierre Escalettes. Etant bien entendu que le 11 janvier, on aura réglé une fois pour toutes le problème de la convention avec le football professionnel".
La prochaine assemblée du 11 janvier 2003 a en effet été fixée comme date-butoir par Jean-Pierre Escalettes, qui a en outre appelé à la confiance jusqu'à cette date. Mais si les demandes des siens n'étaient pas satisfaites d'ici là, cette assemblée pourrait être celle de la crise pour la FFF.
"C'est prévu dans les textes, a poursuivi M. Escalettes, interrogé pour savoir si une motion de défiance à l'encontre du président de la FFF pouvait être envisagée. "Rien n'est à exclure. C'est une façon de mettre la pression sur le football professionnel en fixant une date limite au-delà de laquelle le football amateur n'ira pas", a-t-il continué.
"Imaginez que d'ici au mois de janvier on n'arrive pas à un accord satisfaisant et que le ministère des Sports arrive, avec l'application de la loi, tout peut arriver. Ce serait une catastrophe", a-t-il conclu.
Claude Simonet doit rencontrer le ministre des Sports, Jean-François Lamour, jeudi après-midi.