ROME (AFP) - "Le roi du monde" en immenses lettres ou "Ronald'or", en caractères encore plus grands, les deux quotidiens spécialisés italiens ne savaient à quel superlatif se vouer lundi pour décrire l'attaquant brésilien qui a offert le titre de Champion du monde à son pays.

Ronaldo, qui joue pour le club italien Inter Milan (D1), a marqué deux buts contre l'Allemagne dimanche en finale du Mondial 2002, offrant ainsi le cinquième titre au Brésil.

"Le 'phénomène' plie l'Allemagne avec un doublé en finale", ajoute la Gazzetta dello Sport en première page tandis que le Corriere dello Sport écrit qu'"avec Ronaldo, Cafu et Collina, c'est l'âme belle du soccer qui a gagné".

Selon la Gazzetta, c'est "la fantaisie et le talent de Ronie qui ont gagné" tandis que le président de l'Inter, Massimo Moratti, le compare au mythique Pelé et prévient qu'"avec cette victoire, Ronaldo rentre avec le devoir de remporter avec l'Inter le prochain titre de champion d'Italie".

La presse généraliste se fait elle aussi l'écho de l'enthousiasme suscité par le jeu de l'attaquant brésilien, après tous ses déboires et ses blessures à répétition.

"Un Ronaldo de conte: le Brésil champion", écrit à la Une le principal tirage de la péninsule, le Corriere della Sera, rapportant les paroles du joueur après la victoire: "je dois tout à Dieu et à mon physiothérapeute".

La Repubblica et La Stampa, deux autres grands quotidiens, glosent eux aussi en première page sur "le phénomène retrouvé" ou sur "la revanche du phénomène".

"Le doublé de Ronaldo met un terme au contentieux avec les dieux qui durait depuis quatre ans et deux opérations" chirurgicales au genou, conclut La Stampa.