La presse italienne n'est pas tendre envers sa sélection
Soccer mercredi, 23 juin 2004. 11:26 jeudi, 12 déc. 2024. 23:51
ROME (AFP) - "Tous à la maison", "L'échec de l'Italie", "Les milliardaires azzurri rentrent à la maison": la presse italienne n'a pas de mots assez durs mercredi pour exprimer sa désillusion après l'élimination la veille de la sélection dès le 1er tour de l'Euro-2004 de soccer au Portugal.
Elle n'oublie pas non plus de décrier le match nul 2-2 tant redouté et jugé "suspect" entre le Danemark et la Suède qui élimine la Squadra Azzurra en dépit de sa victoire contre la Bulgarie (2-1), mardi soir à Guimaraes.
"L'échec de l'Italie", titre la Gazzetta dello Sport, en soulignant le "goût amer" de cet Euro pour l'équipe italienne, sa victoire inutile sur la Bulgarie et le "match nul décisif et parfait dans l'autre match", Danemark-Suède.
Le quotidien sportif annonce déjà pour vendredi l'arrivée de l'entraîneur de la Juventus Turin Marcello Lippi aux commandes à la place de Giovanni Trapattoni, dont la démission est annoncée.
"Tous à la maison", renchérit le Corriere dello Sport qui évoque "une petite Italie". "Les Danois et les Suédois se sont moqués de nous", ajoute le journal.
"Fini le +Trap+, Lippi arrive. Mais la révolution doit être totale", poursuit également le Corriere qui insiste sur le fait que l'échec de l'Italie "n'est pas seulement technique".
"Arrangement nordique"
"Trapattoni nous a montré la pire équipe des dernières années, des dernières décennies. De mémoire, je ne me rappelle pas d'une Italie aussi approximative, qui n'arrive par à conclure (...), une Italie sans idée", écrit l'éditorialiste du Corriere.
"Les milliardaires azzurri rentrent à la maison", ironise le journal de Rome Il Messaggero en annonçant "la fin de l'ère Trapattoni" et en dénonçant "l'arrangement nordique".
"Dans notre +Nazionale+, il n'y a plus de vrai champion", assène La Stampa, le quotidien de Turin, qui critique le comportement de l'équipe italienne au Portugal, tant sur le terrain qu'en conférence de presse.
"Etre champion est un style de vie (...), un champion ne prend pas prétexte de la malchance et n'insulte jamais l'adversaire", écrit le quotidien.
Pour Il Tempo, "les caprices sont finis. La victoire in extremis ne suffit pas". "Nul suspect ET annoncé entre Danemark et Suède", relève le journal généraliste, qui décrit "une sortie sans gloire, qui remonte au match contre la Suède, lorsqu'une +mentalité suicidaire+ nous a privés de la victoire décisive pour la qualification".
Elle n'oublie pas non plus de décrier le match nul 2-2 tant redouté et jugé "suspect" entre le Danemark et la Suède qui élimine la Squadra Azzurra en dépit de sa victoire contre la Bulgarie (2-1), mardi soir à Guimaraes.
"L'échec de l'Italie", titre la Gazzetta dello Sport, en soulignant le "goût amer" de cet Euro pour l'équipe italienne, sa victoire inutile sur la Bulgarie et le "match nul décisif et parfait dans l'autre match", Danemark-Suède.
Le quotidien sportif annonce déjà pour vendredi l'arrivée de l'entraîneur de la Juventus Turin Marcello Lippi aux commandes à la place de Giovanni Trapattoni, dont la démission est annoncée.
"Tous à la maison", renchérit le Corriere dello Sport qui évoque "une petite Italie". "Les Danois et les Suédois se sont moqués de nous", ajoute le journal.
"Fini le +Trap+, Lippi arrive. Mais la révolution doit être totale", poursuit également le Corriere qui insiste sur le fait que l'échec de l'Italie "n'est pas seulement technique".
"Arrangement nordique"
"Trapattoni nous a montré la pire équipe des dernières années, des dernières décennies. De mémoire, je ne me rappelle pas d'une Italie aussi approximative, qui n'arrive par à conclure (...), une Italie sans idée", écrit l'éditorialiste du Corriere.
"Les milliardaires azzurri rentrent à la maison", ironise le journal de Rome Il Messaggero en annonçant "la fin de l'ère Trapattoni" et en dénonçant "l'arrangement nordique".
"Dans notre +Nazionale+, il n'y a plus de vrai champion", assène La Stampa, le quotidien de Turin, qui critique le comportement de l'équipe italienne au Portugal, tant sur le terrain qu'en conférence de presse.
"Etre champion est un style de vie (...), un champion ne prend pas prétexte de la malchance et n'insulte jamais l'adversaire", écrit le quotidien.
Pour Il Tempo, "les caprices sont finis. La victoire in extremis ne suffit pas". "Nul suspect ET annoncé entre Danemark et Suède", relève le journal généraliste, qui décrit "une sortie sans gloire, qui remonte au match contre la Suède, lorsqu'une +mentalité suicidaire+ nous a privés de la victoire décisive pour la qualification".