La Russie réussit une première
Soccer mercredi, 18 juin 2008. 16:36 jeudi, 12 déc. 2024. 15:05
INNSBRUCK, Autriche - La Russie disputera pour la première fois de son histoire les quarts de finale d'un Euro grâce à son succès de 2-0 sur la Suède dans le match décisif du groupe D, mercredi soir à Innsbruck.
La Russie menait 1-0 à la pause après un but de Roman Pavlyuchenko (24e) et elle a doublé la mise par Andrei Archavine (50e).
Cette victoire permet à la Russie d'obtenir le huitième et dernier sésame pour les quarts et d'accompagner l'Espagne, leader de la poule déjà qualifié. Cette dernière a battu la Grèce 2-1 et terminé sur un sans-faute, comme la Croatie et les Pays-Bas avant elle. Ces deux résultats éliminent la Suède comme la Grèce, tenante du titre.
En quarts de finale, la Russie affrontera les Pays-Bas, samedi à Bâle. Les trois autres matches du deuxième tour mettront aux prises le Portugal et l'Allemagne, jeudi soir à Bâle, la Croatie et la Turquie, vendredi soir à Vienne, et enfin l'Espagne et l'Italie, dimanche soir, toujours à Vienne.
Les Russes, qui devaient impérativement gagner leur dernier match pour poursuivre l'aventure, ont parfaitement rempli leur contrat en pratiquant un jeu collectif agréable et efficace. Sans quelques errements dans la conclusion, ils auraient même pu signer un gros score aux dépens de Scandinaves dépassés par le rythme.
Les Suédois, qui pouvaient se contenter d'un nul pour se qualifier, ont été plutôt attentistes au début du match.
Les Russes, eux, n'avaient pas le choix. Leur collectif, où le retour d'Andrei Archavine faisait un bien fou, s'est vite mis en place. Sans un téléscopage entre Igor Semchov et Konstantin Ziaronov, le premier nommé aurait peut-être ouvert le score dès la 7e minute.
Suspendu lors des deux premiers matches, Archavine s'est offert deux tentatives, mais sans cadrer (13e et 17e), avant de décocher un tir qu'Andreas Isaksson a préféré sortir en corner (20e).
En fait, il ne manquait que la conclusion au jeu russe particulièrement léché. Elle est arrivée suite à un centre venu de la droite. Très intelligemment, Alexander Anioukov a laissé penser qu'il allait frapper, mais il a remis sur Roman Pavlyuchenko qui a inscrit son deuxième but du tournoi (24e).
La Suède a réagi et une tête retournée d'Henrik Larsson a complété sa course sur la barre transversale d'Igor Akinfeev (26e). A suivi le poteau qui a sauvé Isaksson sur une nouvelle frappe de Pavlyuchenko (35e).
Juste avant la pause, la Russie, qui avait encaissé quatre buts lors de son match inaugural face aux Espagnols (1-4), a de nouveau montré quelques signes de fébrilité en défense, si bien qu'Akinfeev a dû intervenir pour empêcher Freddie Ljungberg puis Mikael Nilsson d'égaliser (43e et 45e+1).
Avant même que la Suède se jette vers l'avant pour tenter de refaire son retard, elle s'est fait surprendre sur un contre d'école conclu par une passe de Youri Zhirkov à destination d'Archavine qui a saisi l'offrande pour doubler la mise (50e).
Lars Lagerback, le sélectionneur suédois, a fait entrer le Lyonnais Kim Kallstrom pour tenter d'apporter une note de créativité à son compartiment offensif. Mais, malgré une domination des Nordiques, les occasions ont été principalement russes. Zirianov a encore frappé sur le montant (80e) et dans la foulée, Ivan Saenko, qui venait de rentrer, a été très maladroit, alors qu'il était tout seul devant la cage grande ouverte (80e).
Enfin Archavine, trop gourmand, est venu buter sur Isakssson, alors qu'il avait une solution sur sa droite pour le 3e but (88e).
Les déclarations du match
Lars Lagerbäck (sélectionneur de la Suède): "Je voudrais féliciter les Russes, qui jouent vraiment bien au football. Je pense qu'ils ont rapidement vu dans quel domaine ils pouvaient nous prendre et ils ont parfaitement exploité nos faiblesses."
Guus Hiddink (sélectionneur néerlandais de l'équipe de Russie): "C'est une grande victoire d'une équipe en construction, avec beaucoup de jeunes joueurs et quelques joueurs plus expérimentés. Cela fait plaisir de travailler avec eux. Au cours des trois dernières semaines, ces jeunes ont vite beaucoup appris. Contre l'Espagne, nous avons commis des erreurs de juniors et offert aux Espagnols beaucoup de cadeaux. Dans les deux derniers matches, l'amélioration a été sensible. Et nous savons que nous disposons de joueurs très capables et rapides, mais la base doit être un jeu solide. Laissez-nous d'abord fêter cette belle victoire et après on verra".
La Russie menait 1-0 à la pause après un but de Roman Pavlyuchenko (24e) et elle a doublé la mise par Andrei Archavine (50e).
Cette victoire permet à la Russie d'obtenir le huitième et dernier sésame pour les quarts et d'accompagner l'Espagne, leader de la poule déjà qualifié. Cette dernière a battu la Grèce 2-1 et terminé sur un sans-faute, comme la Croatie et les Pays-Bas avant elle. Ces deux résultats éliminent la Suède comme la Grèce, tenante du titre.
En quarts de finale, la Russie affrontera les Pays-Bas, samedi à Bâle. Les trois autres matches du deuxième tour mettront aux prises le Portugal et l'Allemagne, jeudi soir à Bâle, la Croatie et la Turquie, vendredi soir à Vienne, et enfin l'Espagne et l'Italie, dimanche soir, toujours à Vienne.
Les Russes, qui devaient impérativement gagner leur dernier match pour poursuivre l'aventure, ont parfaitement rempli leur contrat en pratiquant un jeu collectif agréable et efficace. Sans quelques errements dans la conclusion, ils auraient même pu signer un gros score aux dépens de Scandinaves dépassés par le rythme.
Les Suédois, qui pouvaient se contenter d'un nul pour se qualifier, ont été plutôt attentistes au début du match.
Les Russes, eux, n'avaient pas le choix. Leur collectif, où le retour d'Andrei Archavine faisait un bien fou, s'est vite mis en place. Sans un téléscopage entre Igor Semchov et Konstantin Ziaronov, le premier nommé aurait peut-être ouvert le score dès la 7e minute.
Suspendu lors des deux premiers matches, Archavine s'est offert deux tentatives, mais sans cadrer (13e et 17e), avant de décocher un tir qu'Andreas Isaksson a préféré sortir en corner (20e).
En fait, il ne manquait que la conclusion au jeu russe particulièrement léché. Elle est arrivée suite à un centre venu de la droite. Très intelligemment, Alexander Anioukov a laissé penser qu'il allait frapper, mais il a remis sur Roman Pavlyuchenko qui a inscrit son deuxième but du tournoi (24e).
La Suède a réagi et une tête retournée d'Henrik Larsson a complété sa course sur la barre transversale d'Igor Akinfeev (26e). A suivi le poteau qui a sauvé Isaksson sur une nouvelle frappe de Pavlyuchenko (35e).
Juste avant la pause, la Russie, qui avait encaissé quatre buts lors de son match inaugural face aux Espagnols (1-4), a de nouveau montré quelques signes de fébrilité en défense, si bien qu'Akinfeev a dû intervenir pour empêcher Freddie Ljungberg puis Mikael Nilsson d'égaliser (43e et 45e+1).
Avant même que la Suède se jette vers l'avant pour tenter de refaire son retard, elle s'est fait surprendre sur un contre d'école conclu par une passe de Youri Zhirkov à destination d'Archavine qui a saisi l'offrande pour doubler la mise (50e).
Lars Lagerback, le sélectionneur suédois, a fait entrer le Lyonnais Kim Kallstrom pour tenter d'apporter une note de créativité à son compartiment offensif. Mais, malgré une domination des Nordiques, les occasions ont été principalement russes. Zirianov a encore frappé sur le montant (80e) et dans la foulée, Ivan Saenko, qui venait de rentrer, a été très maladroit, alors qu'il était tout seul devant la cage grande ouverte (80e).
Enfin Archavine, trop gourmand, est venu buter sur Isakssson, alors qu'il avait une solution sur sa droite pour le 3e but (88e).
Les déclarations du match
Lars Lagerbäck (sélectionneur de la Suède): "Je voudrais féliciter les Russes, qui jouent vraiment bien au football. Je pense qu'ils ont rapidement vu dans quel domaine ils pouvaient nous prendre et ils ont parfaitement exploité nos faiblesses."
Guus Hiddink (sélectionneur néerlandais de l'équipe de Russie): "C'est une grande victoire d'une équipe en construction, avec beaucoup de jeunes joueurs et quelques joueurs plus expérimentés. Cela fait plaisir de travailler avec eux. Au cours des trois dernières semaines, ces jeunes ont vite beaucoup appris. Contre l'Espagne, nous avons commis des erreurs de juniors et offert aux Espagnols beaucoup de cadeaux. Dans les deux derniers matches, l'amélioration a été sensible. Et nous savons que nous disposons de joueurs très capables et rapides, mais la base doit être un jeu solide. Laissez-nous d'abord fêter cette belle victoire et après on verra".
