La série de matchs sans défaite des Bleus s'arrête à 21
Soccer samedi, 26 juin 2004. 02:44 samedi, 14 déc. 2024. 03:05
LISBONNE (AFP) - L'équipe de France, qui avait joué à se faire peur depuis le début de l'Euro-2004 de soccer, a vu s'arrêter sa série de 21 matchs sans défaite au pire des moments, vendredi contre la Grèce, qui l'a éliminée en quarts de finale (1-0) et a mis fin à la défense de son titre.
La dernière défaite française remontait au 12 février 2003 en amical contre la République tchèque (2-0), qui est désormais l'un des grands favoris de l'Euro et que la Grèce pourrait rencontrer en demi-finales si les Tchèques passent contre le Danemark dimanche.
La troisième fois a été la bonne, ou plutôt la mauvaise, pour les Bleus. Ils avaient déjà été menés contre l'Angleterre, au premier match, avant un invraisemblable retournement de situation dû à Zidane (coup franc égalisateur puis penalty victorieux, 2-1), puis face à la Croatie au deuxième (ils avaient ouvert le score, s'étaient fait rejoindre puis dépasser avant d'égaliser à 2-2).
Vendredi, les Français ont également vu leur adversaire prendre les devants puisque les Grecs ont marqué l'unique but à la 65e minute.
Seulement voilà: le premier tour était terminé et la sanction a donc été immédiate. Depuis le début de l'Euro, le jeu des Bleus a suscité des interrogations, eux qui, à une époque pas si lointaine, étaient considérés comme les champions des matches amicaux.
Ces interrogations ont été confirmées vendredi, avant de se muer en craintes sur l'ouverture du score puis, finalement, en désespoir au terme de ce qui restera sans doute comme l'une des parties les plus ennuyeuses du tournoi.
La France a semblé avoir perdu son collectif et les automatismes qui lui avaient permis de rester invaincue pendant les 21 matches précédents.
"Ce que l'on prend pour de l'impuissance, c'est avant tout notre style de jeu, notre capacité à doser nos efforts, à ne rien lâcher, à toujours croire en notre force", avait pourtant tempéré Lizarazu après la Croatie. Les faits, cette fois, lui ont donné tort.
La dernière défaite française remontait au 12 février 2003 en amical contre la République tchèque (2-0), qui est désormais l'un des grands favoris de l'Euro et que la Grèce pourrait rencontrer en demi-finales si les Tchèques passent contre le Danemark dimanche.
La troisième fois a été la bonne, ou plutôt la mauvaise, pour les Bleus. Ils avaient déjà été menés contre l'Angleterre, au premier match, avant un invraisemblable retournement de situation dû à Zidane (coup franc égalisateur puis penalty victorieux, 2-1), puis face à la Croatie au deuxième (ils avaient ouvert le score, s'étaient fait rejoindre puis dépasser avant d'égaliser à 2-2).
Vendredi, les Français ont également vu leur adversaire prendre les devants puisque les Grecs ont marqué l'unique but à la 65e minute.
Seulement voilà: le premier tour était terminé et la sanction a donc été immédiate. Depuis le début de l'Euro, le jeu des Bleus a suscité des interrogations, eux qui, à une époque pas si lointaine, étaient considérés comme les champions des matches amicaux.
Ces interrogations ont été confirmées vendredi, avant de se muer en craintes sur l'ouverture du score puis, finalement, en désespoir au terme de ce qui restera sans doute comme l'une des parties les plus ennuyeuses du tournoi.
La France a semblé avoir perdu son collectif et les automatismes qui lui avaient permis de rester invaincue pendant les 21 matches précédents.
"Ce que l'on prend pour de l'impuissance, c'est avant tout notre style de jeu, notre capacité à doser nos efforts, à ne rien lâcher, à toujours croire en notre force", avait pourtant tempéré Lizarazu après la Croatie. Les faits, cette fois, lui ont donné tort.