La Suisse termine en beauté
Soccer dimanche, 15 juin 2008. 16:40 dimanche, 15 déc. 2024. 15:45
BÂLE - La Suisse, coorganisatrice de l'Euro-2008, déjà éliminée avant son dernier match, a réussi, dimanche soir à Bâle, à arracher pour l'honneur sa seule victoire du tournoi face à une équipe bis du Portugal (2-0), déjà tourné vers son quart de finale.
Pour ce dernier match sans enjeu, les Helvètes ont donc réussi à décrocher leur première victoire dans un Euro après trois participations, le seul cadeau qu'ils pouvaient encore offrir à leur public et à leur sélectionneur Köbi Kuhn, qui dirigeait pour la dernière fois la "Nati".
Köbi Kuhn avait prévenu que son équipe allait tout faire pour finir sur une bonne note. Elle l'a obtenue, même si elle la doit beaucoup plus à l'apathie de l'équipe bis portugaise sans grande saveur alignée par Luiz Felipe Scolari et qui, en seconde période, ne semblait plus vraiment concernée par ce match sans enjeu pour elle.
La défense portugaise a craqué une première fois après une bonne séquence des Suisses, battue sur sur une frappe de Yakin (71). Sept minutes avant la fin, preuve encore une fois que les Portugais n'y étaient plus, une faute de Meira dans la surface offrait un penalty aux Helvètes. Yakin s'en chargeait pour inscrire son troisième but dans cet Euro (83).
Piqûre de rappel
Scolari avait prévenu qu'il allait faire tourner pour préparer son quart de finale. Il n'a pas menti. Seuls trois rescapés de son équipe-type ont été alignés en début de match (le gardien Ricardo, Ferreira et Pepe, ndlr), privant le public de Bâle de l'opportunité de voir évoluer Cristiano Ronaldo face à leur "Nati".
Si la Suisse n'avait pas eu de réussite lors de ses deux premiers matches, elle peut s'estimer cette fois-ci heureuse. Les Portugais ont en effet touché deux fois les montants. La première fois sur un coup franc de Nani détourné par Pepe que Zuberbühler détourna un peu miraculeusement sur la barre, la deuxième sur une frappe de Nani -encore - qui manqua son face-à-face contre le gardien suisse.
Mais les Helvètes ont fait la différence sur leur envie, qui a manqué à certains remplaçants du Portugal. Cette piqûre de rappel pour des Portugais parfois un peu trop sûrs d'eux va peut-être leur servir pour la suite.
Le Portugal, premier du groupe, affrontera en quart de finale le deuxième du groupe B, le jeudi 19 juin à Bâle.
Les déclarations du match
Luiz Felipe Scolari (sélectionneur du Portugal): (sur les 8 changements effectués dans l'équipe de départ) "J'aurais dû changer les onze joueurs, j'ai fait une erreur. J'aurais dû en changer onze ou douze... Je suis responsable, j'aurais dû y réfléchir à deux fois. J'ai essayé de voir ceux qui avaient le plus joué, ceux qui avaient été blessés. Mais ils ont joué normalement, ils ont eu des occasions. Nous n'avons pas réussi à marquer et nous avons dû en subir les conséquences. Je ne m'imaginais pas que cela pouvait arriver. Nous avons pris trop de risques dans ce match. Tous les cartons pris vont continuer (quatre joueurs ont été avertis, ndlr). C'est pourquoi je vous dis que je n'aurais pas dû prendre ces risques. Ce ne sera pas mal d'affronter l'Autriche ou l'Allemagne (en quart de finale, ndlr). J'aime la façon dont l'Allemagne joue. Mais nous ne savons pas ce qui va arriver. Si nous affrontons l'Allemagne, nous savons que ce sera une équipe très difficile."
Kobi Kuhn (sélectionneur de la Suisse): "Bien sûr, je suis très heureux, mais il y avait aussi un côté nostalgique. Nous aurions mérité d'avoir au moins un point lors des deux premières rencontres. Nous aurions pu nous qualifier pour les quarts. Mais ce soir, l'équipe a fait plaisir au public, aux fans. Ils ont très bien joué. Je pense que la Suisse va continuer à progresser. Je n'étais pas au courant pour la banderole ("merci Kobi", déployée pour son dernier match par les joueurs et le staff, ndlr). J'étais très ému de cette expression de gratitude. J'ai passé des moments merveilleux avec eux. (sur son successeur Ottmar Hitzfeld, ndlr). Il va récupérer un héritage respectable avec une équipe très jeune et aussi quelques joueurs d'expérience. Je lui souhaite le meilleur."
Pour ce dernier match sans enjeu, les Helvètes ont donc réussi à décrocher leur première victoire dans un Euro après trois participations, le seul cadeau qu'ils pouvaient encore offrir à leur public et à leur sélectionneur Köbi Kuhn, qui dirigeait pour la dernière fois la "Nati".
Köbi Kuhn avait prévenu que son équipe allait tout faire pour finir sur une bonne note. Elle l'a obtenue, même si elle la doit beaucoup plus à l'apathie de l'équipe bis portugaise sans grande saveur alignée par Luiz Felipe Scolari et qui, en seconde période, ne semblait plus vraiment concernée par ce match sans enjeu pour elle.
La défense portugaise a craqué une première fois après une bonne séquence des Suisses, battue sur sur une frappe de Yakin (71). Sept minutes avant la fin, preuve encore une fois que les Portugais n'y étaient plus, une faute de Meira dans la surface offrait un penalty aux Helvètes. Yakin s'en chargeait pour inscrire son troisième but dans cet Euro (83).
Piqûre de rappel
Scolari avait prévenu qu'il allait faire tourner pour préparer son quart de finale. Il n'a pas menti. Seuls trois rescapés de son équipe-type ont été alignés en début de match (le gardien Ricardo, Ferreira et Pepe, ndlr), privant le public de Bâle de l'opportunité de voir évoluer Cristiano Ronaldo face à leur "Nati".
Si la Suisse n'avait pas eu de réussite lors de ses deux premiers matches, elle peut s'estimer cette fois-ci heureuse. Les Portugais ont en effet touché deux fois les montants. La première fois sur un coup franc de Nani détourné par Pepe que Zuberbühler détourna un peu miraculeusement sur la barre, la deuxième sur une frappe de Nani -encore - qui manqua son face-à-face contre le gardien suisse.
Mais les Helvètes ont fait la différence sur leur envie, qui a manqué à certains remplaçants du Portugal. Cette piqûre de rappel pour des Portugais parfois un peu trop sûrs d'eux va peut-être leur servir pour la suite.
Le Portugal, premier du groupe, affrontera en quart de finale le deuxième du groupe B, le jeudi 19 juin à Bâle.
Les déclarations du match
Luiz Felipe Scolari (sélectionneur du Portugal): (sur les 8 changements effectués dans l'équipe de départ) "J'aurais dû changer les onze joueurs, j'ai fait une erreur. J'aurais dû en changer onze ou douze... Je suis responsable, j'aurais dû y réfléchir à deux fois. J'ai essayé de voir ceux qui avaient le plus joué, ceux qui avaient été blessés. Mais ils ont joué normalement, ils ont eu des occasions. Nous n'avons pas réussi à marquer et nous avons dû en subir les conséquences. Je ne m'imaginais pas que cela pouvait arriver. Nous avons pris trop de risques dans ce match. Tous les cartons pris vont continuer (quatre joueurs ont été avertis, ndlr). C'est pourquoi je vous dis que je n'aurais pas dû prendre ces risques. Ce ne sera pas mal d'affronter l'Autriche ou l'Allemagne (en quart de finale, ndlr). J'aime la façon dont l'Allemagne joue. Mais nous ne savons pas ce qui va arriver. Si nous affrontons l'Allemagne, nous savons que ce sera une équipe très difficile."
Kobi Kuhn (sélectionneur de la Suisse): "Bien sûr, je suis très heureux, mais il y avait aussi un côté nostalgique. Nous aurions mérité d'avoir au moins un point lors des deux premières rencontres. Nous aurions pu nous qualifier pour les quarts. Mais ce soir, l'équipe a fait plaisir au public, aux fans. Ils ont très bien joué. Je pense que la Suisse va continuer à progresser. Je n'étais pas au courant pour la banderole ("merci Kobi", déployée pour son dernier match par les joueurs et le staff, ndlr). J'étais très ému de cette expression de gratitude. J'ai passé des moments merveilleux avec eux. (sur son successeur Ottmar Hitzfeld, ndlr). Il va récupérer un héritage respectable avec une équipe très jeune et aussi quelques joueurs d'expérience. Je lui souhaite le meilleur."