La survie de l'Impact assurée pour au moins cinq ans
Soccer jeudi, 6 déc. 2001. 13:21 samedi, 14 déc. 2024. 01:36
(RDS) - Après plusieurs mois d'incertitude, l'avenir de l'Impact de Montréal est maintenant fixé. Une fois de plus, Joey Saputo aura réussi à sauver le Onze montréalais. Mais cette fois, c'est tout un projet qu'a mis sur table l'homme d'affaires. Trois partenaires majeurs s'engagent avec l'Impact pour une période de cinq ans. Le gouvernement du Québec, le groupe Saputo et Hydro-Québec fourniront plus de trois millions de dollars durant cette période.
"Ça nous donne les moyens de faire un plan de marketing plus complet, de pouvoir télédiffuser plus de matchs. La différence avec les années précédentes, c'est que les sous n'étaient pas là", précise Joey Saputo.
"Il faut faire fonctionner la pyramide au complet et ce qui est magnifique au soccer québécois, c'est que la base est très solide. 150 000 jeunes, environ, pratiquent ce sport. C'était donc inconcevable que la pointe de cette pyramide, l'équipe par excellence ici, soit en danger", ajoute le ministre de la Jeunesse, du Tourisme, du Loisir et du sport, Richard Legendre.
La pierre angulaire du plan de relance de l'Impact se retrouve dans la nouvelle vocation de la formation montréalaise. Dorénavant un organisme à but non-lucratif, les profits encaissés par l'Impact seront réinvestis dans le développement du soccer québécois. Une étroite collaboration entre la Fédération de soccer du Québec, les Associations régionales et l'Impact sera alors nécessaire.
"Dans les dernières années, on a manqué un peu de collaboration avec les associations régionales et les fédérations. C'est important de s'asseoir avec eux et de devenir partenaires", indique Joey Saputo.
"Quand j'étais plus jeune, mon idole au hockey, c'était Jean Béliveau. De nos jours, beaucoup de jeunes ont besoin d'idoles dans le sport qu'ils pratiquent, le soccer en grande partie. C'est pourquoi il était important de soutenir l'Impact afin de favoriser la socialisation entre les groupes sportifs québécois", selon le président d'Hydro-Québec, André Caillé.
Afin de redorer l'image de la formation, l'Impact pourra compter sur trois nouveaux logos dès la saison prochaine. Un logo corporatif, un logo secondaire, et le logo principal qu'on retrouvera sur le chandail de la formation.
Pour ce qui est de l'emplacement où évoluera le Onze montréalais, rien n'est encore concrétisé. Toutefois, Joey Saputo a été clair quant au fait que le Centre Claude-Robillard était actuellement le seul endroit où l'Impact pouvait évoluer. La possibilité de déménager au Stade Molson n'est pas écarté mais en raison de la surface, il y serait interdit d'y tenir un match de soccer.
Les joueurs ont quant à eux bien apprécié la nouvelle. L'incertitude qui rôdait au tour de la formation depuis quelques mois n'aidait certes pas les joueurs à se concentrer uniquement sur le soccer. Rien n'est non plus conclu en ce qui à trait à l'entraîneur de l'équipe. Nick DeSantis, qui a agi comme joueur-entraîneur à la fin de la dernière campagne, dit qu'il étudie les possibilités : "Joey m'a même demandé d'être entraîneur, mais je ne suis pas certain si je suis vraiment prêt à assurer ce rôle. Une chose est sûre, je veux continuer à jouer et je vais certainement donner un coup de main à l'entraîneur qui s'amènera à Montréal. "
La prochaine étape pour l'Impact sera de former un conseil d'administration qui devra d'abord embaucher un chef des opérations qui veillera à mener les activités quotidiennes du club.
Quelques joueurs de l'ancienne organisation assistaient à cette conférence et pour eux iI s'agissait d'une annonce rassurante.
Ces athlètes se disent maintenant beaucoup plus en mesure de se concentrer uniquement sur le soccer. La direction ne devrait donc pas avoir de problèmes à mettre sous contrat le noyau de l'équipe de l'an passé.
" Les joueurs se sentent plus en sécurité. On peut maintenant se concentrer sur le soccer et gagner des matchs sur le terrain", pense Mauro Biello.
" Cela va donner un objectif aux jeunes; soit de venir jouer avec nous. Je pense que c'est une grande nouvelle", conclut Patrick Leduc.
"Ça nous donne les moyens de faire un plan de marketing plus complet, de pouvoir télédiffuser plus de matchs. La différence avec les années précédentes, c'est que les sous n'étaient pas là", précise Joey Saputo.
"Il faut faire fonctionner la pyramide au complet et ce qui est magnifique au soccer québécois, c'est que la base est très solide. 150 000 jeunes, environ, pratiquent ce sport. C'était donc inconcevable que la pointe de cette pyramide, l'équipe par excellence ici, soit en danger", ajoute le ministre de la Jeunesse, du Tourisme, du Loisir et du sport, Richard Legendre.
La pierre angulaire du plan de relance de l'Impact se retrouve dans la nouvelle vocation de la formation montréalaise. Dorénavant un organisme à but non-lucratif, les profits encaissés par l'Impact seront réinvestis dans le développement du soccer québécois. Une étroite collaboration entre la Fédération de soccer du Québec, les Associations régionales et l'Impact sera alors nécessaire.
"Dans les dernières années, on a manqué un peu de collaboration avec les associations régionales et les fédérations. C'est important de s'asseoir avec eux et de devenir partenaires", indique Joey Saputo.
"Quand j'étais plus jeune, mon idole au hockey, c'était Jean Béliveau. De nos jours, beaucoup de jeunes ont besoin d'idoles dans le sport qu'ils pratiquent, le soccer en grande partie. C'est pourquoi il était important de soutenir l'Impact afin de favoriser la socialisation entre les groupes sportifs québécois", selon le président d'Hydro-Québec, André Caillé.
Afin de redorer l'image de la formation, l'Impact pourra compter sur trois nouveaux logos dès la saison prochaine. Un logo corporatif, un logo secondaire, et le logo principal qu'on retrouvera sur le chandail de la formation.
Pour ce qui est de l'emplacement où évoluera le Onze montréalais, rien n'est encore concrétisé. Toutefois, Joey Saputo a été clair quant au fait que le Centre Claude-Robillard était actuellement le seul endroit où l'Impact pouvait évoluer. La possibilité de déménager au Stade Molson n'est pas écarté mais en raison de la surface, il y serait interdit d'y tenir un match de soccer.
Les joueurs ont quant à eux bien apprécié la nouvelle. L'incertitude qui rôdait au tour de la formation depuis quelques mois n'aidait certes pas les joueurs à se concentrer uniquement sur le soccer. Rien n'est non plus conclu en ce qui à trait à l'entraîneur de l'équipe. Nick DeSantis, qui a agi comme joueur-entraîneur à la fin de la dernière campagne, dit qu'il étudie les possibilités : "Joey m'a même demandé d'être entraîneur, mais je ne suis pas certain si je suis vraiment prêt à assurer ce rôle. Une chose est sûre, je veux continuer à jouer et je vais certainement donner un coup de main à l'entraîneur qui s'amènera à Montréal. "
La prochaine étape pour l'Impact sera de former un conseil d'administration qui devra d'abord embaucher un chef des opérations qui veillera à mener les activités quotidiennes du club.
Quelques joueurs de l'ancienne organisation assistaient à cette conférence et pour eux iI s'agissait d'une annonce rassurante.
Ces athlètes se disent maintenant beaucoup plus en mesure de se concentrer uniquement sur le soccer. La direction ne devrait donc pas avoir de problèmes à mettre sous contrat le noyau de l'équipe de l'an passé.
" Les joueurs se sentent plus en sécurité. On peut maintenant se concentrer sur le soccer et gagner des matchs sur le terrain", pense Mauro Biello.
" Cela va donner un objectif aux jeunes; soit de venir jouer avec nous. Je pense que c'est une grande nouvelle", conclut Patrick Leduc.