La télé suisse n'a pas violé les règles
Soccer mercredi, 16 févr. 2005. 11:07 jeudi, 12 déc. 2024. 01:26
BERNE (AP) - Le reportage de la Télévision suisse alémanique DRS relatant l'affaire du crachat d'Alexander Frei lors de l'Eurofoot au Portugal n'a pas violé le droit des programmes.
Dans une décision publiée mercredi, l'Autorité indépendante suisse d'examen des plaintes en matière de radio-télévision (AIEP) a rejeté une plainte contre la DRS, lui reprochant d'avoir dénoncé l'attaquant suisse à l'UEFA.
Le 17 juin dernier, après le match Angleterre-Suisse, perdu 3-0 par la Suisse, l'UEFA avait ouvert une enquête disciplinaire contre Alexander Frei, suspecté d'avoir craché sur le joueur anglais Steven Gerrard. Mais, faute de preuve, la procédure avait été abandonnée.
C'est alors que la Télévision alémanique a diffusé et mis à dispostion de l'UEFA de nouvelles images montrant Frei cracher sur la nuque du joueur anglais. L'UEFA a ainsi pu rouvrir la procédure disciplinaire et suspendre le joueur suisse pour le reste de l'Eurofoot.
Suite à cette affaire qui a fait beaucoup de bruit, l'AIEP a été saisie d'une plainte mettant en cause l'attitude de la TV alémanique. Alexander Frei n'avait notamment pas pu disputer le match contre la France.
L'AIEP est parvenue à la conclusion qu'en diffusant de nouvelles images, la DRS avait permis au public de se forger une opinion. Elle a ainsi respecté ses obligations journalistiques et informé de manière diligente et tranparente. Elle a aussi donné la possibilité à tous les protagonistes de l'affaire d'exprimer leur point de vue. En conséquence, elle n'a pas enfreint le droit des programmes.
Dans une décision publiée mercredi, l'Autorité indépendante suisse d'examen des plaintes en matière de radio-télévision (AIEP) a rejeté une plainte contre la DRS, lui reprochant d'avoir dénoncé l'attaquant suisse à l'UEFA.
Le 17 juin dernier, après le match Angleterre-Suisse, perdu 3-0 par la Suisse, l'UEFA avait ouvert une enquête disciplinaire contre Alexander Frei, suspecté d'avoir craché sur le joueur anglais Steven Gerrard. Mais, faute de preuve, la procédure avait été abandonnée.
C'est alors que la Télévision alémanique a diffusé et mis à dispostion de l'UEFA de nouvelles images montrant Frei cracher sur la nuque du joueur anglais. L'UEFA a ainsi pu rouvrir la procédure disciplinaire et suspendre le joueur suisse pour le reste de l'Eurofoot.
Suite à cette affaire qui a fait beaucoup de bruit, l'AIEP a été saisie d'une plainte mettant en cause l'attitude de la TV alémanique. Alexander Frei n'avait notamment pas pu disputer le match contre la France.
L'AIEP est parvenue à la conclusion qu'en diffusant de nouvelles images, la DRS avait permis au public de se forger une opinion. Elle a ainsi respecté ses obligations journalistiques et informé de manière diligente et tranparente. Elle a aussi donné la possibilité à tous les protagonistes de l'affaire d'exprimer leur point de vue. En conséquence, elle n'a pas enfreint le droit des programmes.