Le Bayern devait faire du lobbying pour Kirch
Soccer dimanche, 23 mars 2003. 11:18 vendredi, 13 déc. 2024. 20:34
BERLIN (AFP) - Le contrat ultra-confidentiel entre le Bayern Munich et le groupe Kirch en 1999 prévoyait que le grand club allemand de soccer devait s'engager systématiquement en faveur du groupe de médias dans la commercialisation des droits du Championnat d'Allemagne, selon l'hebdomadaire Der Spiegel à paraître lundi.
La direction du Bayern, signataire de ce contrat hautement controversé conclu le 3 décembre 1999 mais révélé seulement fin février dernier, s'engageait "à maintenir le système de centralisation de nombreux droits télévisés et faire tout son possible pour intervenir dans ce sens auprès des autres clubs", selon le contenu de cet accord de 17 pages que Der Spiegel affirme posséder.
Dans ce contrat, le groupe Kirch, aujourd'hui en faillite, mettait aussi comme condition que la vente des droits de la Bundesliga "pour les saisons allant de 2000-2001 à au moins 2002-2003 revienne exclusivement à une entreprise dans laquelle le groupe Kirch possède une participation d'au moins 50%."
"Devoir de secret"
Le 28 avril 2000, la Ligue allemande avait attribué les droits pour les saisons 2000/2004 au groupe Kirch, pour 820 millions d'euros, malgré une offre supérieure émanant de l'agence suisse Aim et du négociant de films Michael Kolbel.
Portant sur les cinq saisons 2000/2001 à 2004/2005, le contrat Kirch-Bayern prévoyait le versement total de 180 millions de marks (90 millions d'euros environ) au club 17 fois champion d'Allemagne. En réalité, Kirch n'aura versé "que" 21,5 millions d'euros entre 2000 et 2002, année de sa faillite.
Le "deal" engageait aussi les deux parties au "devoir de secret" et "en interne, seuls les collaborateurs de plus haut niveau devaient être autorisés à y accéder", selon le texte cité par l'hebdomadaire allemand.
Fin février, les premières révélations sur ce contrat montraient que la somme de Kirch visait aussi à compenser le manque à gagner dû à la centralisation des droits télévisés en Bundesliga, alors que le Bayern, excellent produit d'appel cathodique, pouvait espérer nettement plus d'une vente directe de ses droits.
La Ligue allemande (DFL) s'est saisi fin février du dossier et devrait annoncer cette semaine d'éventuelles sanctions.
Le président du Bayern, Karlheinz Rummenigge, a déclaré de son côté dimanche "ne s'attendre à aucune pénalité. Nous n'avons violé aucun statut. Nous attendons de voir comment la DFL voit les choses."
La direction du Bayern, signataire de ce contrat hautement controversé conclu le 3 décembre 1999 mais révélé seulement fin février dernier, s'engageait "à maintenir le système de centralisation de nombreux droits télévisés et faire tout son possible pour intervenir dans ce sens auprès des autres clubs", selon le contenu de cet accord de 17 pages que Der Spiegel affirme posséder.
Dans ce contrat, le groupe Kirch, aujourd'hui en faillite, mettait aussi comme condition que la vente des droits de la Bundesliga "pour les saisons allant de 2000-2001 à au moins 2002-2003 revienne exclusivement à une entreprise dans laquelle le groupe Kirch possède une participation d'au moins 50%."
"Devoir de secret"
Le 28 avril 2000, la Ligue allemande avait attribué les droits pour les saisons 2000/2004 au groupe Kirch, pour 820 millions d'euros, malgré une offre supérieure émanant de l'agence suisse Aim et du négociant de films Michael Kolbel.
Portant sur les cinq saisons 2000/2001 à 2004/2005, le contrat Kirch-Bayern prévoyait le versement total de 180 millions de marks (90 millions d'euros environ) au club 17 fois champion d'Allemagne. En réalité, Kirch n'aura versé "que" 21,5 millions d'euros entre 2000 et 2002, année de sa faillite.
Le "deal" engageait aussi les deux parties au "devoir de secret" et "en interne, seuls les collaborateurs de plus haut niveau devaient être autorisés à y accéder", selon le texte cité par l'hebdomadaire allemand.
Fin février, les premières révélations sur ce contrat montraient que la somme de Kirch visait aussi à compenser le manque à gagner dû à la centralisation des droits télévisés en Bundesliga, alors que le Bayern, excellent produit d'appel cathodique, pouvait espérer nettement plus d'une vente directe de ses droits.
La Ligue allemande (DFL) s'est saisi fin février du dossier et devrait annoncer cette semaine d'éventuelles sanctions.
Le président du Bayern, Karlheinz Rummenigge, a déclaré de son côté dimanche "ne s'attendre à aucune pénalité. Nous n'avons violé aucun statut. Nous attendons de voir comment la DFL voit les choses."