Le Brésil gâche la fête
Soccer vendredi, 1 juin 2007. 17:58 jeudi, 12 déc. 2024. 06:42
LONDRES - Le Brésil a rejoint l'Angleterre sur le fil en égalisant à la dernière minute du temps additionnel (1-1) en match amical vendredi, à l'occasion de la première rencontre internationale jouée dans l'enceinte du nouveau Wembley.
John Terry espérait que le Wembley nouveau style devienne une "forteresse" imprenable devant laquelle les adversaires trembleraient. Le capitaine anglais a ouvert lui-même le score d'une tête croisée au deuxième poteau (67e, 1-0) sur un coup-franc du revenant David Beckham. Mais c'est Diego, entré en jeu vingt minutes seulement, qui a gâché la fête au bout du temps additionnel (92e, 1-1)
Arrangés en un 4-4-2 assez fluide, avec Ronaldinho et Kaka en meneurs errants devant deux milieux plus strictement défensifs, les Brésiliens se montraient les plus dangereux en première mi-temps.
Malmenant la défense anglaise à coup de passes courtes en appui sur Robinho (32e), Ronaldinho et Kaka obligeaient tous les maillots blancs à se replier et il fallut que Carragher se jetât pour mettre fin à la partie de football champagne.
Sans une une approximation du juge de touche, les Brésiliens auraient même ouvert le score en première mi-temps. En jeu au départ de l'action, Gilberto Silva trompait Robinson de la tête mais l'arbitre annulait le but pour retour de hors-jeu de Vagner Love (19e).
Ovation pour Beckham
Il fallait attendre la deuxième mi-temps pour voir la première vraie parade du match, un superbe arrêt-réflexe de Robinson sur une frappe dans la surface de Ronaldinho (49e), qui réveillait les Anglais.
Subitement, la balle allait plus vite vers l'avant grâce à des économies de passe en milieu de terrain, et la partie s'accélèrait avant que les remplacements en pagaille pour faire tourner l'effectif ne viennent la hacher.
A l'abordage des cages brésiliennes à coups de longs centres au cordeau, David Beckham prenait les choses en main en servant une première fois un autre revenant, Michael Owen, dont la tête échouait de peu au-dessus (57e). Beckham, obstiné, récidivait dix minutes plus tard et envoyait cette fois son centre flotter au deuxième poteau pour la tête de Terry qui ouvrait le score.
Estimant sans doute que le plus dur est fait, McClaren offrait au Spice Boy une ovation méritée par près de 90.000 spectateurs enchantés, à un quart d'heure de la fin. Le plus dur à digérer pour Wembley restait pourtant à venir, avec cet éclair final de Diego.
John Terry espérait que le Wembley nouveau style devienne une "forteresse" imprenable devant laquelle les adversaires trembleraient. Le capitaine anglais a ouvert lui-même le score d'une tête croisée au deuxième poteau (67e, 1-0) sur un coup-franc du revenant David Beckham. Mais c'est Diego, entré en jeu vingt minutes seulement, qui a gâché la fête au bout du temps additionnel (92e, 1-1)
Arrangés en un 4-4-2 assez fluide, avec Ronaldinho et Kaka en meneurs errants devant deux milieux plus strictement défensifs, les Brésiliens se montraient les plus dangereux en première mi-temps.
Malmenant la défense anglaise à coup de passes courtes en appui sur Robinho (32e), Ronaldinho et Kaka obligeaient tous les maillots blancs à se replier et il fallut que Carragher se jetât pour mettre fin à la partie de football champagne.
Sans une une approximation du juge de touche, les Brésiliens auraient même ouvert le score en première mi-temps. En jeu au départ de l'action, Gilberto Silva trompait Robinson de la tête mais l'arbitre annulait le but pour retour de hors-jeu de Vagner Love (19e).
Ovation pour Beckham
Il fallait attendre la deuxième mi-temps pour voir la première vraie parade du match, un superbe arrêt-réflexe de Robinson sur une frappe dans la surface de Ronaldinho (49e), qui réveillait les Anglais.
Subitement, la balle allait plus vite vers l'avant grâce à des économies de passe en milieu de terrain, et la partie s'accélèrait avant que les remplacements en pagaille pour faire tourner l'effectif ne viennent la hacher.
A l'abordage des cages brésiliennes à coups de longs centres au cordeau, David Beckham prenait les choses en main en servant une première fois un autre revenant, Michael Owen, dont la tête échouait de peu au-dessus (57e). Beckham, obstiné, récidivait dix minutes plus tard et envoyait cette fois son centre flotter au deuxième poteau pour la tête de Terry qui ouvrait le score.
Estimant sans doute que le plus dur est fait, McClaren offrait au Spice Boy une ovation méritée par près de 90.000 spectateurs enchantés, à un quart d'heure de la fin. Le plus dur à digérer pour Wembley restait pourtant à venir, avec cet éclair final de Diego.