Le Brésil n'aura pas droit à l'erreur
Soccer samedi, 1 déc. 2012. 10:08 jeudi, 12 déc. 2024. 16:32
SAO PAULO - Le Brésil, qui a hérité samedi au tirage au sort de la Coupe des Confédérations (15-30 juin 2013) de l'Italie, Mexique et Japon, n'aura pas droit à l'erreur avec « son » Mondial 2014 en vue, tandis que l'Espagne (avec Uruguay, Tahiti et le futur vainqueur de la CAN) n'a pas la même pression.
Le tirage à Sao Paulo a connu un couac par la faute d'un célèbre chef cuisinier brésilien Alex Atala, un des assesseurs, avec la top-model brésilienne Adriana Lima, du secrétaire général de la Fifa Jérôme Valcke, maître de cérémonie.
M. Valcke s'est ainsi retrouvé avec deux équipes pour la même position dans le groupe B, provoquant un moment de flottement.
Cette erreur ne changeait rien pour la composition du groupe mais a provoqué un bug sur l'écran géant restituant le tableau des groupes en direct dans une centre de conventions à l'est de Sao Paulo.
M. Valcke a tenté de réagir avec humour, lançant sur scène: « Monsieur le président Blatter, j'ai besoin de votre aide là », devant une salle confuse. Puis tout est rapidement rentré dans l'ordre.
Pourtant le tirage était simple, les grosses affiches étaient déjà connues. M. Valcke avait dévoilé mercredi que le Brésil, pays hôte, serait dans le groupe A et l'Espagne champion du monde en titre dans le groupe B.
Deux équipes d'une même Confédération ne pouvant se rencontrer au premier tour (les deux premiers de chaque poule vont ensuite en demi-finale) plaçait automatiquement l'Italie avec la Seleçao et l'Uruguay avec la « Roja ». Il ne restait plus que quatre équipes à répartir au tirage samedi...
La « Roja » de Vicente Del Bosque n'a pas grand chose à craindre sur le papier et peut de toute façon se permettre de rater cette Coupe des Confédérations. Lors de dernière édition, en 2009 en Afrique du Sud, la bande à Iker Casillas avait été éliminée par les Etats-Unis en demi-finale (2-0). Mais personne ne s'en soucie en Espagne, car cet accroc n'entache pas une série exceptionnelle Euro-2008/Mondial-2010/Euro-2012.
« Au creux de la vague »
Le Brésil n'aura pas de marge d'erreur. Le pays de Pelé a gagné les deux dernières Coupes des Confédérations (trois au total dans son palmarès), mais est ensuite passé à côté des Mondiaux 2006 et 2010, éliminé à chaque fois en quart de finale.
Le dernier des cinq titres suprêmes remonte à 2002 et l'attaquant vedette qui embrassait à l'époque la Coupe du monde à Yokohama était Ronaldo, auteur du doublé de la victoire contre l'Allemagne (2-0).
L'ex-gloire de la Seleçao est aujourd'hui membre du comité d'organisation local (COL) du Mondial-2014 et vit très mal la 13e place Fifa de l'équipe nationale, parlant même d'un foot brésilien « au creux de la vague ».
La Fédération brésilienne de football (CBF) vient d'ailleurs de traverser une belle tempête en débarquant vendredi dernier le sélectionneur Mano Menezes avant de nommer ce jeudi Luiz Felipe Scolari, qui déjà avait déjà guidé la légion brésilienne sur les sentiers de la gloire en 2002.
Mais la pression reste intense. Cafu, champion du monde 1994 et 2002, trouve injustifié le limogeage de Menezes. Et pendant ce temps là, la presse brésilienne réclame des victoires, une identité de jeu et le retour des artistes.
La Fifa, elle, a d'autres exigences. La Coupe des Confédérations n'est pas un défi sur le plan organisationnel, car l'échelle n'a rien à voir avec celle d'un Mondial (8 équipes contre 32, 6 villes hôtes au lieu de 12).
M. Valcke ne cesse de répéter diplomatiquement qu'il y a encore « beaucoup de travail » d'ici le Mondial. La Coupe des Confédérations marquera un point de passage important: plus qu'un an avant le grand show.
Le tirage à Sao Paulo a connu un couac par la faute d'un célèbre chef cuisinier brésilien Alex Atala, un des assesseurs, avec la top-model brésilienne Adriana Lima, du secrétaire général de la Fifa Jérôme Valcke, maître de cérémonie.
M. Valcke s'est ainsi retrouvé avec deux équipes pour la même position dans le groupe B, provoquant un moment de flottement.
Cette erreur ne changeait rien pour la composition du groupe mais a provoqué un bug sur l'écran géant restituant le tableau des groupes en direct dans une centre de conventions à l'est de Sao Paulo.
M. Valcke a tenté de réagir avec humour, lançant sur scène: « Monsieur le président Blatter, j'ai besoin de votre aide là », devant une salle confuse. Puis tout est rapidement rentré dans l'ordre.
Pourtant le tirage était simple, les grosses affiches étaient déjà connues. M. Valcke avait dévoilé mercredi que le Brésil, pays hôte, serait dans le groupe A et l'Espagne champion du monde en titre dans le groupe B.
Deux équipes d'une même Confédération ne pouvant se rencontrer au premier tour (les deux premiers de chaque poule vont ensuite en demi-finale) plaçait automatiquement l'Italie avec la Seleçao et l'Uruguay avec la « Roja ». Il ne restait plus que quatre équipes à répartir au tirage samedi...
La « Roja » de Vicente Del Bosque n'a pas grand chose à craindre sur le papier et peut de toute façon se permettre de rater cette Coupe des Confédérations. Lors de dernière édition, en 2009 en Afrique du Sud, la bande à Iker Casillas avait été éliminée par les Etats-Unis en demi-finale (2-0). Mais personne ne s'en soucie en Espagne, car cet accroc n'entache pas une série exceptionnelle Euro-2008/Mondial-2010/Euro-2012.
« Au creux de la vague »
Le Brésil n'aura pas de marge d'erreur. Le pays de Pelé a gagné les deux dernières Coupes des Confédérations (trois au total dans son palmarès), mais est ensuite passé à côté des Mondiaux 2006 et 2010, éliminé à chaque fois en quart de finale.
Le dernier des cinq titres suprêmes remonte à 2002 et l'attaquant vedette qui embrassait à l'époque la Coupe du monde à Yokohama était Ronaldo, auteur du doublé de la victoire contre l'Allemagne (2-0).
L'ex-gloire de la Seleçao est aujourd'hui membre du comité d'organisation local (COL) du Mondial-2014 et vit très mal la 13e place Fifa de l'équipe nationale, parlant même d'un foot brésilien « au creux de la vague ».
La Fédération brésilienne de football (CBF) vient d'ailleurs de traverser une belle tempête en débarquant vendredi dernier le sélectionneur Mano Menezes avant de nommer ce jeudi Luiz Felipe Scolari, qui déjà avait déjà guidé la légion brésilienne sur les sentiers de la gloire en 2002.
Mais la pression reste intense. Cafu, champion du monde 1994 et 2002, trouve injustifié le limogeage de Menezes. Et pendant ce temps là, la presse brésilienne réclame des victoires, une identité de jeu et le retour des artistes.
La Fifa, elle, a d'autres exigences. La Coupe des Confédérations n'est pas un défi sur le plan organisationnel, car l'échelle n'a rien à voir avec celle d'un Mondial (8 équipes contre 32, 6 villes hôtes au lieu de 12).
M. Valcke ne cesse de répéter diplomatiquement qu'il y a encore « beaucoup de travail » d'ici le Mondial. La Coupe des Confédérations marquera un point de passage important: plus qu'un an avant le grand show.