Le calme plat après la tempête au congrès de la FIFA
Soccer dimanche, 19 oct. 2003. 12:22 vendredi, 13 déc. 2024. 19:54
DOHA (AFP) - Seize mois après le congrès houleux de Séoul, le 6e congrès extraordinaire de la Fédération internationale de soccer (FIFA) a été marqué, dimanche à Doha, par un exceptionnel consensus qui a présidé à toutes les décisions adoptées à l'unanimité.
Même les plus farouches opposants au président l'an dernier à Séoul, et notamment certains membres influents de la puissante Union européenne (UEFA), sont venus faire amende honorable à la tribune.
Après ce congrès mené au pas de charge - il a duré cinq heures alors qu'il était prévu sur deux jours - le président Joseph Blatter pouvait ainsi se féliciter d'avoir retrouvé "une maison de la FIFA forte et stable nous permettant de construire l'avenir".
Il a en effet fallu moins d'une heure aux 197 fédérations habilitées à voter - sur les 204 présentes - pour approuver à l'unanimité "une adaptation judicieuse" des statuts devant tenir compte "des nouveaux défis, comme l'harmonisation du calendrier international".
En raison de l'adoption de ces statuts, le mandat du président Blatter, 67 ans, a été prolongé d'une année, jusqu'en 2007, les élections devant désormais avoir lieu "l'année qui suit la Coupe du monde" pour "éviter toute interférence".
Acclamations
Le bilan financier pour la période 1999/2002, a quant à lui été adopté par acclamations d'autant plus que le secrétaire général Urs Linsi venait de révéler que la FIFA "avait en caisse plus de 400 millions de francs suisses" et que l'exercice avait débouché sur un résultat positif de 115 MFS alors que le congrès de Séoul avait prévu un solde négatif de 134 MFS.
Sur les recettes de 2,7 milliards de FS (dont 1,6 milliards de droits TV), 70% ont été investis dans l'organisation des compétitions, dont 37% pour le seul mondial-2002, particulièrement coûteux.
Cela devrait également être le cas pour l'exercice 2003/06 où un solde positif de plus de 185 MFS est budgétisé, les résultats du Mondial-2006 (+289,7 MFS) permettant de surmonter des résultats négatifs en 2003 et 2004 en raison "d'une légère baisse de l'intérêt des TV pour les matches de Coupes d'Europe et de Ligue".
Même satisfaction de rigueur au niveau des contrôles antidopage, le président de la commission médicale, le Belge Michel D'hooghe, précisant que les 264 contrôles urine et sang effectués lors du Mondial-2002 avaient tous été négatifs.
Pour ajouter à l'euphorie, le professeur Jiri Dvorak, président du centre d'évaluation et de recherches médicales de la FIFA (F-MARC) a révélé que les 2390 contrôles effectués dans 26 phases finales de compétitions officielles de la FIFA entre 1994 et 2003 avaient tous été négatifs. "Peu de Fédérations peuvent présenter de tels résultats", s'est félicité M. Dvorak.
Pour rester dans le ton, ce congrès s'est terminé comme un véritable show à l'américaine par une intervention du président de la Fédération finlandaise, Pekka Haemaelaeinen, qui a poussé la chansonnette sur le thème "mon jeu est fair play".
La paix des braves était de rigueur à Doha et le régime présidentiel plus fort que jamais.
Même les plus farouches opposants au président l'an dernier à Séoul, et notamment certains membres influents de la puissante Union européenne (UEFA), sont venus faire amende honorable à la tribune.
Après ce congrès mené au pas de charge - il a duré cinq heures alors qu'il était prévu sur deux jours - le président Joseph Blatter pouvait ainsi se féliciter d'avoir retrouvé "une maison de la FIFA forte et stable nous permettant de construire l'avenir".
Il a en effet fallu moins d'une heure aux 197 fédérations habilitées à voter - sur les 204 présentes - pour approuver à l'unanimité "une adaptation judicieuse" des statuts devant tenir compte "des nouveaux défis, comme l'harmonisation du calendrier international".
En raison de l'adoption de ces statuts, le mandat du président Blatter, 67 ans, a été prolongé d'une année, jusqu'en 2007, les élections devant désormais avoir lieu "l'année qui suit la Coupe du monde" pour "éviter toute interférence".
Acclamations
Le bilan financier pour la période 1999/2002, a quant à lui été adopté par acclamations d'autant plus que le secrétaire général Urs Linsi venait de révéler que la FIFA "avait en caisse plus de 400 millions de francs suisses" et que l'exercice avait débouché sur un résultat positif de 115 MFS alors que le congrès de Séoul avait prévu un solde négatif de 134 MFS.
Sur les recettes de 2,7 milliards de FS (dont 1,6 milliards de droits TV), 70% ont été investis dans l'organisation des compétitions, dont 37% pour le seul mondial-2002, particulièrement coûteux.
Cela devrait également être le cas pour l'exercice 2003/06 où un solde positif de plus de 185 MFS est budgétisé, les résultats du Mondial-2006 (+289,7 MFS) permettant de surmonter des résultats négatifs en 2003 et 2004 en raison "d'une légère baisse de l'intérêt des TV pour les matches de Coupes d'Europe et de Ligue".
Même satisfaction de rigueur au niveau des contrôles antidopage, le président de la commission médicale, le Belge Michel D'hooghe, précisant que les 264 contrôles urine et sang effectués lors du Mondial-2002 avaient tous été négatifs.
Pour ajouter à l'euphorie, le professeur Jiri Dvorak, président du centre d'évaluation et de recherches médicales de la FIFA (F-MARC) a révélé que les 2390 contrôles effectués dans 26 phases finales de compétitions officielles de la FIFA entre 1994 et 2003 avaient tous été négatifs. "Peu de Fédérations peuvent présenter de tels résultats", s'est félicité M. Dvorak.
Pour rester dans le ton, ce congrès s'est terminé comme un véritable show à l'américaine par une intervention du président de la Fédération finlandaise, Pekka Haemaelaeinen, qui a poussé la chansonnette sur le thème "mon jeu est fair play".
La paix des braves était de rigueur à Doha et le régime présidentiel plus fort que jamais.