Le Canada devra s'améliorer sur le terrain s'il veut recevoir la CM
Soccer dimanche, 9 déc. 2001. 20:34 jeudi, 12 déc. 2024. 13:57
TORONTO (PC) - Le Canada devra s'améliorer sur le terrain s'il veut accueillir la Coupe du monde de football, selon Sepp Blatter, président de la FIFA. "Ils doivent tout d'abord améliorer la qualité de leur football", a déclaré Blatter, dimanche, lorsqu'on lui a demandé s'il était réaliste de penser que le Canada pourrait un jour être l'hôte du Mondial.
"A cause des infrastructures techniques, je n'ai aucun doute que le Canada serait prêt lorsque ce serait au tour des Amériques de l'organiser.
"Mais pour organiser une Coupe du monde, il faut également une certaine qualité de football et le soutien de la population."
Blatter, qui effectue présentement une brève visite au Canada qui l'amènera à Montréal, lundi, a fait ces déclarations à la suite d'une conférence de presse matinale où le Suisse de 65 ans avait fait part de son soutien enthousiaste envers le soccer canadien.
C'est ainsi qu'il a endossé l'Association canadienne de soccer, son leadership et ses dirigeants. Malgré son réalisme envers une éventuelle candidature canadienne, il a incité les officiels canadiens à poursuivre leurs efforts dans le but de développer le soccer au pays.
"Il n'y a plus d'équipes faibles, a affirmé Blatter. Si vous voulez vous qualifier (pour la Coupe du monde), vous devez travailler. Et vous devez avoir commencé hier."
Selon Jim Fleming, président de l'ACS, la venue de la Coupe du monde au Canada demeure un objectif à long terme, mais tout de même réaliste.
"Qui aurait pensé que la Coupe du monde masculine aurait été accordée à la Corée ou au Japon? Mais c'est ce qui est arrivé, même s'ils n'ont pas une forte tradition de soccer, a déclaré Fleming. Comme Blatter l'a dit, nous nous n'avons pas encore une tradition. Mais nous l'aurons.
"On ne parle pas d'accueillir la Coupe du monde dans quatre ans, ni dans huit ans. Ce ne sera pas avant 12 ans, au moins."
La FIFA a déjà accordé le Mondial de 2006 à l'Allemagne, tandis que la compétition de 2010 ira probablement à un pays africain. Par la suite, Blatter compte effectuer une rotation des continents. L'Amérique du Nord a été l'hôte de la Coupe du Monde en 1994 (Etats-Unis), ainsi qu'en 1986 et 1970 (Mexique).
L'ACS a déjà signifié à la FIFA qu'elle a l'intention de poser sa candidature. Denis Coderre, le secrétaire d'Etat au sport amateur, a signifié son soutien envers cette initiative. Coderre rencontrera d'ailleurs la presse montréalaise en compagnie de Blatter, lundi matin, à Montréal.
Selon une étude de faisabilité, il en coûterait 111,3 millions$ pour rénover les stades actuels au Canada afin de répondre aux exigences de la FIFA. Ces stades se trouvent à Montréal, Ottawa, Toronto, Hamilton, Winnipeg, Calgary, Edmonton et Vancouver.
"Nous avons les stades, a déclaré Fleming. Il en faudra peut-être deux de plus."
A ce sujet, les villes de Halifax et Québec ont été évoquées.
Blatter, qui maîtrise bien cinq langues, a vite démontré qu'il comprenait les problèmes que doit affronter le Canada en ce qui concerne le développement du soccer.
Après avoir cité la vaste superficie du pays, il a noté que le soccer ne fait pas encore partie intégrante de la culture canadienne.
"Notre sport, le football, n'a pas encore été entièrement accepté par l'Amérique du Nord", a-t-il reconnu.
"A cause des infrastructures techniques, je n'ai aucun doute que le Canada serait prêt lorsque ce serait au tour des Amériques de l'organiser.
"Mais pour organiser une Coupe du monde, il faut également une certaine qualité de football et le soutien de la population."
Blatter, qui effectue présentement une brève visite au Canada qui l'amènera à Montréal, lundi, a fait ces déclarations à la suite d'une conférence de presse matinale où le Suisse de 65 ans avait fait part de son soutien enthousiaste envers le soccer canadien.
C'est ainsi qu'il a endossé l'Association canadienne de soccer, son leadership et ses dirigeants. Malgré son réalisme envers une éventuelle candidature canadienne, il a incité les officiels canadiens à poursuivre leurs efforts dans le but de développer le soccer au pays.
"Il n'y a plus d'équipes faibles, a affirmé Blatter. Si vous voulez vous qualifier (pour la Coupe du monde), vous devez travailler. Et vous devez avoir commencé hier."
Selon Jim Fleming, président de l'ACS, la venue de la Coupe du monde au Canada demeure un objectif à long terme, mais tout de même réaliste.
"Qui aurait pensé que la Coupe du monde masculine aurait été accordée à la Corée ou au Japon? Mais c'est ce qui est arrivé, même s'ils n'ont pas une forte tradition de soccer, a déclaré Fleming. Comme Blatter l'a dit, nous nous n'avons pas encore une tradition. Mais nous l'aurons.
"On ne parle pas d'accueillir la Coupe du monde dans quatre ans, ni dans huit ans. Ce ne sera pas avant 12 ans, au moins."
La FIFA a déjà accordé le Mondial de 2006 à l'Allemagne, tandis que la compétition de 2010 ira probablement à un pays africain. Par la suite, Blatter compte effectuer une rotation des continents. L'Amérique du Nord a été l'hôte de la Coupe du Monde en 1994 (Etats-Unis), ainsi qu'en 1986 et 1970 (Mexique).
L'ACS a déjà signifié à la FIFA qu'elle a l'intention de poser sa candidature. Denis Coderre, le secrétaire d'Etat au sport amateur, a signifié son soutien envers cette initiative. Coderre rencontrera d'ailleurs la presse montréalaise en compagnie de Blatter, lundi matin, à Montréal.
Selon une étude de faisabilité, il en coûterait 111,3 millions$ pour rénover les stades actuels au Canada afin de répondre aux exigences de la FIFA. Ces stades se trouvent à Montréal, Ottawa, Toronto, Hamilton, Winnipeg, Calgary, Edmonton et Vancouver.
"Nous avons les stades, a déclaré Fleming. Il en faudra peut-être deux de plus."
A ce sujet, les villes de Halifax et Québec ont été évoquées.
Blatter, qui maîtrise bien cinq langues, a vite démontré qu'il comprenait les problèmes que doit affronter le Canada en ce qui concerne le développement du soccer.
Après avoir cité la vaste superficie du pays, il a noté que le soccer ne fait pas encore partie intégrante de la culture canadienne.
"Notre sport, le football, n'a pas encore été entièrement accepté par l'Amérique du Nord", a-t-il reconnu.