Le compte à rebours est lancé
Soccer lundi, 29 mai 2006. 10:41 samedi, 14 déc. 2024. 00:34
BERLIN (AFP) - A moins de deux semaines du match d'ouverture, le 9 juin à Munich, les 32 sélections qualifiées pour le Mondial-2006 de soccer en Allemagne (9 juin - 9 juillet) sont entrées dans une phase intensive de préparation.
L'effervescence et la fièvre de la Coupe du monde commencent petit à petit à gagner le pays organisateur où les participants débarquent au compte-gouttes avant que le rythme ne s'accélère dans le courant de la semaine.
Jusque-là, sept équipes (Togo, Costa Rica, Angola, Japon, Arabie saoudite, Ghana, Equateur) sont déjà installées dans leurs camps de base ainsi que les 21 arbitres et leurs assistants, arrivés vendredi à Neu-Isenburg près de Francfort.
Le dispositif de sécurité est prêt, même si l'agression de 28 personnes à coups de couteau par un adolescent de 16 ans, vendredi à Berlin, a obligé les organisateurs et les autorités allemandes à se montrer rassurants.
Le ministère de l'Intérieur et les Etats régionaux ont "pris des mesures préventives pour assurer la sécurité dans une ampleur sans précédent en Allemagne", a affirmé, samedi, la chancelière Angela Merkel.
Succès populaire
Près de 250.000 policiers, renforcés par 2000 militaires, assureront la sécurité de l'évènement.
Le succès populaire de la manifestation semble en tout cas garanti puisque près de 95% des trois millions de billets mis en vente ont été écoulés.
Avant d'entrer dans le feu de l'action, la traditionnelle période des matches amicaux bat son plein. L'occasion pour les sélectionneurs de peaufiner et de roder leurs dispositifs, ou de procéder à une large revue d'effectif.
Parmi les favoris en lice samedi, l'Allemagne s'est baladée avec une large victoire face au Luxembourg (7-0), la France a montré qu'elle se cherchait encore malgré son succès contre le Mexique (1-0) tandis que l'Espagne est toujours en panne d'attaquants après le nul concédé devant la Russie (0-0).
Mais ces rencontres de préparation peuvent être fatales pour des organismes fatigués et éprouvés par une longue saison.
L'Angleterre, affaiblie par l'indisponibilité de son attaquant Wayne Rooney, touché au pied droit et absent au moins jusqu'en 8e de finale, a ainsi dû déplorer le forfait de son gardien de but N.3, Robert Green, à la suite d'un match amical perdu contre le Belarus (2-1), jeudi. Une défection qui fait le bonheur de Scott Carson, chargé de le suppléer parmi les 23 Anglais.
Le Brésil régale
En Allemagne, où le moindre incident concernant Michael Ballack est suivi avec attention et fébrilité, la douleur à la cheville droite ressentie par le meneur de jeu de la Nationalmannschaft soulève quelques inquiétudes.
Condamné à trois jours de repos forcé, le principal atout de l'Allemagne ne s'est pas entraîné avec ses coéquipiers dimanche se contentant de séances de travail spécifique.
Au-delà de ces pépins physiques, les aléas de la vie de groupe et les susceptibilités commencent aussi à faire sentir leurs effets. Si le sélectionneur Jürgen Klinsmann gère avec soin la cohabitation entre le portier titulaire Jens Lehmann et son remplaçant Oliver Kahn, son homologue français ne peut pas en dire autant.
Mercredi, Raymond Domenech a eu une vive explication avec Grégory Coupet, mécontent du traitement de faveur accordé, selon lui, au N.1 désigné, Fabien Barthez. Le Lyonnais a même quitté brièvement l'hôtel des Bleus, en stage dans la station alpestre de Tignes avant de se raviser.
Chez les Italiens, l'ambiance n'est pas non plus au beau fixe en raison d'un vaste scandale de corruption touchant le Calcio. Le patron de la Squadra Azzurra, Marcello Lippi, et deux de ses joueurs, le gardien de but Gianluigi Buffon et le capitaine Fabio Cannavaro, sont soupçonnés d'être impliqués dans cette affaire, ce qui n'égaye pas franchement l'atmosphère autour de la "Nazionale".
Cette tension au sein de deux des principaux challengeurs du Brésil contraste avec la sérénité qu'affichent les quintuples champions du monde. Installés à Weggis en Suisse, les artistes de la Seleçao régalent le public lors de leurs entraînements quotidiens effectués devant près de 1500 personnes.
L'effervescence et la fièvre de la Coupe du monde commencent petit à petit à gagner le pays organisateur où les participants débarquent au compte-gouttes avant que le rythme ne s'accélère dans le courant de la semaine.
Jusque-là, sept équipes (Togo, Costa Rica, Angola, Japon, Arabie saoudite, Ghana, Equateur) sont déjà installées dans leurs camps de base ainsi que les 21 arbitres et leurs assistants, arrivés vendredi à Neu-Isenburg près de Francfort.
Le dispositif de sécurité est prêt, même si l'agression de 28 personnes à coups de couteau par un adolescent de 16 ans, vendredi à Berlin, a obligé les organisateurs et les autorités allemandes à se montrer rassurants.
Le ministère de l'Intérieur et les Etats régionaux ont "pris des mesures préventives pour assurer la sécurité dans une ampleur sans précédent en Allemagne", a affirmé, samedi, la chancelière Angela Merkel.
Succès populaire
Près de 250.000 policiers, renforcés par 2000 militaires, assureront la sécurité de l'évènement.
Le succès populaire de la manifestation semble en tout cas garanti puisque près de 95% des trois millions de billets mis en vente ont été écoulés.
Avant d'entrer dans le feu de l'action, la traditionnelle période des matches amicaux bat son plein. L'occasion pour les sélectionneurs de peaufiner et de roder leurs dispositifs, ou de procéder à une large revue d'effectif.
Parmi les favoris en lice samedi, l'Allemagne s'est baladée avec une large victoire face au Luxembourg (7-0), la France a montré qu'elle se cherchait encore malgré son succès contre le Mexique (1-0) tandis que l'Espagne est toujours en panne d'attaquants après le nul concédé devant la Russie (0-0).
Mais ces rencontres de préparation peuvent être fatales pour des organismes fatigués et éprouvés par une longue saison.
L'Angleterre, affaiblie par l'indisponibilité de son attaquant Wayne Rooney, touché au pied droit et absent au moins jusqu'en 8e de finale, a ainsi dû déplorer le forfait de son gardien de but N.3, Robert Green, à la suite d'un match amical perdu contre le Belarus (2-1), jeudi. Une défection qui fait le bonheur de Scott Carson, chargé de le suppléer parmi les 23 Anglais.
Le Brésil régale
En Allemagne, où le moindre incident concernant Michael Ballack est suivi avec attention et fébrilité, la douleur à la cheville droite ressentie par le meneur de jeu de la Nationalmannschaft soulève quelques inquiétudes.
Condamné à trois jours de repos forcé, le principal atout de l'Allemagne ne s'est pas entraîné avec ses coéquipiers dimanche se contentant de séances de travail spécifique.
Au-delà de ces pépins physiques, les aléas de la vie de groupe et les susceptibilités commencent aussi à faire sentir leurs effets. Si le sélectionneur Jürgen Klinsmann gère avec soin la cohabitation entre le portier titulaire Jens Lehmann et son remplaçant Oliver Kahn, son homologue français ne peut pas en dire autant.
Mercredi, Raymond Domenech a eu une vive explication avec Grégory Coupet, mécontent du traitement de faveur accordé, selon lui, au N.1 désigné, Fabien Barthez. Le Lyonnais a même quitté brièvement l'hôtel des Bleus, en stage dans la station alpestre de Tignes avant de se raviser.
Chez les Italiens, l'ambiance n'est pas non plus au beau fixe en raison d'un vaste scandale de corruption touchant le Calcio. Le patron de la Squadra Azzurra, Marcello Lippi, et deux de ses joueurs, le gardien de but Gianluigi Buffon et le capitaine Fabio Cannavaro, sont soupçonnés d'être impliqués dans cette affaire, ce qui n'égaye pas franchement l'atmosphère autour de la "Nazionale".
Cette tension au sein de deux des principaux challengeurs du Brésil contraste avec la sérénité qu'affichent les quintuples champions du monde. Installés à Weggis en Suisse, les artistes de la Seleçao régalent le public lors de leurs entraînements quotidiens effectués devant près de 1500 personnes.