LYON - L'Olympique lyonnais et le FC Barcelone se sont séparés sur un résultat nul (1-1) qui met le Barça en position favorable en vue de la qualification pour les quarts de finale de la Ligue des Champions au terme du match aller des 8es de finale joué mardi au stade de Gerland à Lyon.

Malgré le but inscrit à l'extérieur par le Barça, qui pourrait peser lourd, l'OL conserve néanmoins des chances pour le retour, le 11 mars au Camp Nou, même si la tâche s'annonce difficile.

Elle s'annonçait déjà comme telle au coup d'envoi. Pourtant, les Lyonnais ont pris l'avantage dès la 7e minute sur un coup franc transformé de l'aile gauche par Juninho et accordé pour une faute de Yaya Touré sur Honorato Ederson.

Les supporteurs voudraient y voir un présage. En 2004, 2005 et 2006, l'Olympique lyonnais s'était qualifié pour les quarts après que Juninho a marqué à chaque fois en 8e de finale.

L'OL était plusieurs fois dangereux sans pouvoir creuser l'écart. Le gardien Victor Valdes et Gérard Piqué sauvaient le Barça (8) devant Karim Benzema qui trouvait le poteau un peu plus tard (27).

Un tir de Jean II Makoun passait de peu à côté (13) tout comme une tentative de Kader Keita après un centre de Benzema détourné par Valdès (16). Ce dernier interceptait encore, devant Benzema, un centre de Keita (33).

De son côté, le Barça, qui restait sur un résultat nul au Betis Séville (2-2) et une défaite à domicile devant l'Espanyol (2-1), samedi, s'est montré décevant en première période avec un jeu statique, une mauvaise circulation du ballon, sa force habituelle, et incapable de trouver les ailes.

Lionel Messi et Samuel Eto'o étaient parfaitement maîtrisés par la défense collective des Lyonnais mais le Camerounais trouvait néanmoins le poteau (15).

C'est Thierry Henry, inexistant jusqu'alors, qui égalisait en seconde période en reprenant de la tête au second poteau un corner joué de la droite par Xavi dévié de la tête par Rafael Marquez (68).

Ce but récompensait une bonne réaction du Barça alors que l'OL ne parvenait plus à maintenir le rythme et la pression imposés en première période.