Le FC Barcelone est champion des clubs
Soccer dimanche, 18 déc. 2011. 08:25 jeudi, 12 déc. 2024. 07:57
YOKOHAMA - Le FC Barcelone est devenu pour la deuxième fois de son histoire champion du monde des clubs, dimanche, en donnant la leçon (4-0) à une équipe brésilienne de Santos dépassée, Messi éclaboussant de sa classe une rencontre à sens unique où Neymar a été inexistant.
Avec ce nouveau titre, le Barça clôt une année 2011 où il a régné sur cinq des six compétitions dans lesquelles il était engagé. Seule la Coupe du Roi lui a échappé, en finale contre le Real Madrid, un rival qu'il a écarté de sa route, à chaque fois, pour remporter le Championnat d'Espagne, la Supercoupe d'Espagne et la Ligue des champions. Fin août, les Blaugrana avaient ajouté la Supercoupe d'Europe à leur escarcelle.
Déjà titré en 2009 contre les Argentins d'Estudiantes (2-1), le Barça a eu cette fois la partie aisée contre un champion d'Amérique du Sud assez décevant, malgré la présence dans ses rangs du prodige Neymar et du meneur Ganso, sur qui reposent le jeu d'une Seleçao en reconstruction.
Le duel annoncé entre Neymar et Messi a fait long feu. Quand le premier, bien muselé par une vigilante défense catalane, a eu du mal à exister, faute de ballons exploitables, le second a, comme à son habitude, été éclatant et décisif en inscrivant un doublé.
L'Argentin a d'abord ouvert le score peu après le quart d'heure de jeu. Superbement servi dans la surface par Xavi, il a ajusté une petite balle piquée au devant de Rafael (1-0, 17).
En fin de seconde période, il a également clôt la marque lors d'un face-à-face avec le portier brésilien, devançant cette fois sa sortie d'un petit drible de l'extérieur avant de marquer dans la cage vide, pour donner au score une allure de correction (4-0, 82).
Car les affaires catalanes étaient réglées depuis la première période, qui les a vus dicter leur soccer face à une équipe de Santos le plus souvent décontenancée.
Intenable sur son côté droit, Dani Alves a d'abord été passeur décisif sur le deuxième but de Xavi, dont le contrôle orienté l'a mis en position favorable pour battre le gardien (2-0, 24). Le latéral brésilien a ensuite été à l'origine du 3e but, en centrant en retrait vers Iniesta dont la tête repoussée revenait dans les pieds de Fabregas (3-0, 45) qui n'avait plus qu'à pousser.
Le second acte, légèrement plus équilibré, n'offrait qu'une occasion notable à Neymar de s'illustrer, mais il perdait son duel face à Valdes (57), laissant tout loisir au Barça de gérer tranquillement son avance. Et de conclure victorieusement une semaine nippone qui aura tout de même coûté cher, avec la fracture au tibia de David Villa, absent pour de longs mois.
Avec ce nouveau titre, le Barça clôt une année 2011 où il a régné sur cinq des six compétitions dans lesquelles il était engagé. Seule la Coupe du Roi lui a échappé, en finale contre le Real Madrid, un rival qu'il a écarté de sa route, à chaque fois, pour remporter le Championnat d'Espagne, la Supercoupe d'Espagne et la Ligue des champions. Fin août, les Blaugrana avaient ajouté la Supercoupe d'Europe à leur escarcelle.
Déjà titré en 2009 contre les Argentins d'Estudiantes (2-1), le Barça a eu cette fois la partie aisée contre un champion d'Amérique du Sud assez décevant, malgré la présence dans ses rangs du prodige Neymar et du meneur Ganso, sur qui reposent le jeu d'une Seleçao en reconstruction.
Le duel annoncé entre Neymar et Messi a fait long feu. Quand le premier, bien muselé par une vigilante défense catalane, a eu du mal à exister, faute de ballons exploitables, le second a, comme à son habitude, été éclatant et décisif en inscrivant un doublé.
L'Argentin a d'abord ouvert le score peu après le quart d'heure de jeu. Superbement servi dans la surface par Xavi, il a ajusté une petite balle piquée au devant de Rafael (1-0, 17).
En fin de seconde période, il a également clôt la marque lors d'un face-à-face avec le portier brésilien, devançant cette fois sa sortie d'un petit drible de l'extérieur avant de marquer dans la cage vide, pour donner au score une allure de correction (4-0, 82).
Car les affaires catalanes étaient réglées depuis la première période, qui les a vus dicter leur soccer face à une équipe de Santos le plus souvent décontenancée.
Intenable sur son côté droit, Dani Alves a d'abord été passeur décisif sur le deuxième but de Xavi, dont le contrôle orienté l'a mis en position favorable pour battre le gardien (2-0, 24). Le latéral brésilien a ensuite été à l'origine du 3e but, en centrant en retrait vers Iniesta dont la tête repoussée revenait dans les pieds de Fabregas (3-0, 45) qui n'avait plus qu'à pousser.
Le second acte, légèrement plus équilibré, n'offrait qu'une occasion notable à Neymar de s'illustrer, mais il perdait son duel face à Valdes (57), laissant tout loisir au Barça de gérer tranquillement son avance. Et de conclure victorieusement une semaine nippone qui aura tout de même coûté cher, avec la fracture au tibia de David Villa, absent pour de longs mois.